21/04/2025, 17:42
Une AVH solide. Je ne vais pas rentrer dans les détails, j'aurais vraiment beaucoup à dire.
Néanmoins, je suis meneur de jeu à Capitaine vaudou, donc le sujet fait une peu plus que me parler et c'est pourquoi j'ai particulièrement apprécié l'environnement.
Je regrette cet ancrage « générique » car les termes utilisés dans l'aventure nous font immédiatement raccrocher avec le XVIIe siècle, voire le XVIe siècle : quel univers générique possède des conquistadors, par exemple ? En fait, tout est basé sur le monde réel, son histoire et ses croyances, avec quelques noms imaginaires qui – de mon point de vue – perturbent davantage le lecteur qui cherche à les raccrocher à ce qu'il connaît qu'à évoquer un univers parallèle ou lambda. Ce n'est que vers la moitié de l'AVH que j'ai compris ton intention. Sans compter que le vaudou, c'est hyper typé Caraïbes.
Le style est bon. Bon, mais qui – toujours de mon point de vue – n'opère pas. Attention : tu sais écrire ; rien à dire là-dessus (même si certains points, déjà soulignés, restent à travailler ... mais comme pour n'importe qui en fait). Cependant, tu cherches à mettre la barre plus haut. Et c'est difficile. On pourra en reparler plus en détail en MP si tu veux. Malheureusement pour moi, l'alchimie style, ambiance, personnages ne prend pas, ou du moins, ne parvient pas à m'atteindre. En raison de la structure des paragraphes, je ressens un réelle difficulté à gérer l'amplitude du propos. Je ne développe pas, mais en dehors de mes critiques, je salue la tentative de mettre la barre à un tel niveau pour une histoire aussi courte. Un sacré challenge.
J'aurais apprécié une petite note pour expliquer deux trois termes et ne pas m'obliger à aller chercher sur le net (comme cogner des clous, ce qui sort de l'histoire) ; sans compter que j'ai quelques vagues connaissances en culture vaudou : loa, vévé, (hounfo, wanga), Damballah Vedo, etc. Cela ne m'a pas dépaysé, mais j'imagine les autres... J'ai accepté ce fait comme un parti pris artistique.
Ce qui m'a davantage gêné, c'est la ludicité. Trop souvent nous sommes confronté à des choix dont nous n'avons absolument pas la moindre idée (le port ou le marché), voire de simples gauche/droite (dans la jungle). J'ai à peu près fait toutes les morts possibles à cause d'un mauvais choix. Exception faite pour le combat final où, effectivement, un indice avait été donné et où j'ai donc pu faire le bon choix. Par contre, tes petites règles sont sympathiques et rafraîchissantes.
Le thème me semble respecté, mais n'est pas assez appuyé. J'avais compris l'idée assez rapidement, mais c'est tout le temps sous-entendu ; sans ce thème connu avant la lecture, je doute qu'un lecteur l'aurait trouvé. La spirale vertigineuse dans laquelle s'enfonce le protagoniste principale mériterait donc d'être renforcée, enfin, selon moi.
Attention : il y a un renvoi qui nous permet d'accéder à l'épilogue. Je ne me rappelle plus comment c'est comptabilisé, mais cela ferait 51 sections. Comme la dernière section envoie directement à l'épilogue, c'est juste une suite qui est ainsi découpée pour éviter qu'elle ne se remarque par sa longueur dans le corps du texte, mais techniquement, elle existe. Le plus simple serait de mettre une ligne indiquant au bon paragraphe que l'AVH est finie, et qu'il est possible d'aller lire un épilogue – là. Mais cela a peut-être déjà été tranché antérieurement et j'embête tout le monde pour rien ... désolé.
Une bonne histoire dont je recommande la lecture. Un grand merci à toi, Flam.
Néanmoins, je suis meneur de jeu à Capitaine vaudou, donc le sujet fait une peu plus que me parler et c'est pourquoi j'ai particulièrement apprécié l'environnement.
Je regrette cet ancrage « générique » car les termes utilisés dans l'aventure nous font immédiatement raccrocher avec le XVIIe siècle, voire le XVIe siècle : quel univers générique possède des conquistadors, par exemple ? En fait, tout est basé sur le monde réel, son histoire et ses croyances, avec quelques noms imaginaires qui – de mon point de vue – perturbent davantage le lecteur qui cherche à les raccrocher à ce qu'il connaît qu'à évoquer un univers parallèle ou lambda. Ce n'est que vers la moitié de l'AVH que j'ai compris ton intention. Sans compter que le vaudou, c'est hyper typé Caraïbes.
Le style est bon. Bon, mais qui – toujours de mon point de vue – n'opère pas. Attention : tu sais écrire ; rien à dire là-dessus (même si certains points, déjà soulignés, restent à travailler ... mais comme pour n'importe qui en fait). Cependant, tu cherches à mettre la barre plus haut. Et c'est difficile. On pourra en reparler plus en détail en MP si tu veux. Malheureusement pour moi, l'alchimie style, ambiance, personnages ne prend pas, ou du moins, ne parvient pas à m'atteindre. En raison de la structure des paragraphes, je ressens un réelle difficulté à gérer l'amplitude du propos. Je ne développe pas, mais en dehors de mes critiques, je salue la tentative de mettre la barre à un tel niveau pour une histoire aussi courte. Un sacré challenge.
J'aurais apprécié une petite note pour expliquer deux trois termes et ne pas m'obliger à aller chercher sur le net (comme cogner des clous, ce qui sort de l'histoire) ; sans compter que j'ai quelques vagues connaissances en culture vaudou : loa, vévé, (hounfo, wanga), Damballah Vedo, etc. Cela ne m'a pas dépaysé, mais j'imagine les autres... J'ai accepté ce fait comme un parti pris artistique.
Ce qui m'a davantage gêné, c'est la ludicité. Trop souvent nous sommes confronté à des choix dont nous n'avons absolument pas la moindre idée (le port ou le marché), voire de simples gauche/droite (dans la jungle). J'ai à peu près fait toutes les morts possibles à cause d'un mauvais choix. Exception faite pour le combat final où, effectivement, un indice avait été donné et où j'ai donc pu faire le bon choix. Par contre, tes petites règles sont sympathiques et rafraîchissantes.
Le thème me semble respecté, mais n'est pas assez appuyé. J'avais compris l'idée assez rapidement, mais c'est tout le temps sous-entendu ; sans ce thème connu avant la lecture, je doute qu'un lecteur l'aurait trouvé. La spirale vertigineuse dans laquelle s'enfonce le protagoniste principale mériterait donc d'être renforcée, enfin, selon moi.
Attention : il y a un renvoi qui nous permet d'accéder à l'épilogue. Je ne me rappelle plus comment c'est comptabilisé, mais cela ferait 51 sections. Comme la dernière section envoie directement à l'épilogue, c'est juste une suite qui est ainsi découpée pour éviter qu'elle ne se remarque par sa longueur dans le corps du texte, mais techniquement, elle existe. Le plus simple serait de mettre une ligne indiquant au bon paragraphe que l'AVH est finie, et qu'il est possible d'aller lire un épilogue – là. Mais cela a peut-être déjà été tranché antérieurement et j'embête tout le monde pour rien ... désolé.
Une bonne histoire dont je recommande la lecture. Un grand merci à toi, Flam.
Goburlicheur de chrastymèles