05/12/2024, 13:51
Merci Skarn pour cette critique, comme toujours enrichissante et avec les mots justes.
Je ne connaissais pas cette notion de genre "blanc" en littérature. N'ayant toujours pas essayé de lire du Nothomb, tu ne m'as pas vraiment envie d'essayer!
J'espérais plus parvenir à croiser les genres qu'à les faire disparaître. Mais il est vrai que j'ai donné une place importante à la partie "voyage", presque majoritaire. De mon expérience personnelle, découvrir la Chine ne m'a pas moins abasourdi que si j'avais découvert une vie extraterrestre. Comme dans la littérature fantasy dont le charme est de faire connaître les aspects d'un autre monde, j'ai voulu à ma façon inspirer le même genre de curiosité. C'est effectivement raté si on le voit plus comme un guide touristique déguisé.
Content que le jeu t'ait satisfait, c'est un point qui me faisait peur. Je naviguais un peu à vue avec ce système de relations, sans être sûr que ce serait probant.
Ce qui tu exprimes sur l'équilibrage est diablement intéressant. Tu as lu dans mon esprit! J'ai effectivement eu cette réflexion et ces hésitations. Ces regrets aussi quand je me suis aperçu vers la fin que s'il valait mieux donner de nombreuses pistes à découvrir dans la première partie, certains passages gagnent en effet moins à être relus. Peut-être aurais-je dû carrément assumer la structure en collier de perles et proposer au joueur d'ignorer certaines "perles" à la relecture, de les zapper d'une certaine manière ou de revenir à celle de son choix. Ou alors partir dans une histoire quasiment sans PFA (mais je n'ai jamais lu un LDVELH sans PFA qui m'ait complètement convaincu, faute de tension).
Je corrige les derniers bugs comme tu l'as signalé.
Pour le physique d'Ally, j'ai pensé que la plupart des hommes hétéros avaient souvent à l'esprit cet aspect d'une jolie femme qu'ils côtoient sans encore bien la connaître. Mais c'était pour les parties Yu Tou, Romain et Kris. Je dois vérifier que je n'y ai pas fait trop référence dans les passages consacrés à Maëva ou Antoine.
Pour revenir sur le serpent, Grattepapier avait raison de mentionner Babylone. Sans ce film, je n'aurais pas placé cette légende urbaine! Mais comme ils ont osé pour le côté fun, Romain s'est dit "Allez, ça le fait grave". Aussi, j'ai toujours eu un peu d'affection pour les remèdes de grand-mère ou habitudes ancestrales, partant du principe que l'expérience humaine multimillénaire pèse quand même un peu fasse à la science moderne, qu'il y a toujours dedans un soupçon de vérité.
Je ne connaissais pas cette notion de genre "blanc" en littérature. N'ayant toujours pas essayé de lire du Nothomb, tu ne m'as pas vraiment envie d'essayer!
J'espérais plus parvenir à croiser les genres qu'à les faire disparaître. Mais il est vrai que j'ai donné une place importante à la partie "voyage", presque majoritaire. De mon expérience personnelle, découvrir la Chine ne m'a pas moins abasourdi que si j'avais découvert une vie extraterrestre. Comme dans la littérature fantasy dont le charme est de faire connaître les aspects d'un autre monde, j'ai voulu à ma façon inspirer le même genre de curiosité. C'est effectivement raté si on le voit plus comme un guide touristique déguisé.
Content que le jeu t'ait satisfait, c'est un point qui me faisait peur. Je naviguais un peu à vue avec ce système de relations, sans être sûr que ce serait probant.
Ce qui tu exprimes sur l'équilibrage est diablement intéressant. Tu as lu dans mon esprit! J'ai effectivement eu cette réflexion et ces hésitations. Ces regrets aussi quand je me suis aperçu vers la fin que s'il valait mieux donner de nombreuses pistes à découvrir dans la première partie, certains passages gagnent en effet moins à être relus. Peut-être aurais-je dû carrément assumer la structure en collier de perles et proposer au joueur d'ignorer certaines "perles" à la relecture, de les zapper d'une certaine manière ou de revenir à celle de son choix. Ou alors partir dans une histoire quasiment sans PFA (mais je n'ai jamais lu un LDVELH sans PFA qui m'ait complètement convaincu, faute de tension).
Je corrige les derniers bugs comme tu l'as signalé.
Pour le physique d'Ally, j'ai pensé que la plupart des hommes hétéros avaient souvent à l'esprit cet aspect d'une jolie femme qu'ils côtoient sans encore bien la connaître. Mais c'était pour les parties Yu Tou, Romain et Kris. Je dois vérifier que je n'y ai pas fait trop référence dans les passages consacrés à Maëva ou Antoine.
Pour revenir sur le serpent, Grattepapier avait raison de mentionner Babylone. Sans ce film, je n'aurais pas placé cette légende urbaine! Mais comme ils ont osé pour le côté fun, Romain s'est dit "Allez, ça le fait grave". Aussi, j'ai toujours eu un peu d'affection pour les remèdes de grand-mère ou habitudes ancestrales, partant du principe que l'expérience humaine multimillénaire pèse quand même un peu fasse à la science moderne, qu'il y a toujours dedans un soupçon de vérité.