07/10/2024, 11:05
Je n'ai jamais trop apprécié l'univers des Superhéros (hormis le Comics les Boys, ça c'est énorme / et en LDVELH le Spiderman La Ville sans Lumière). Je ne suis pas non plus grand fan des énigmes et des mini-jeux. Autant dire que je partais avec un sacré malus pour apprécier cette AVH!
J'avoue qu'au début, je ne m'ennuyais pas, mais n'étais pas super emballé non plus. Pas mal de fautes ou de coquilles qui cassent un peu l'immersion et un univers donc qui ne me parle pas trop. Un départ assez mou, plutôt convenu avec cette recherche tranquille d'objets à dénicher un peu partout à la surface du globe. Ceci dit, le côté amusant marche tout de suite avec l'héroïne qu'on joue, vraiment digne des méchants de Pixar entre crises ponctuelles d'égocentrisme et de crétinisme, les jeux de mots permanents et des poncifs tournés en dérision. Mention spéciale à Bob qui m'a bien fait marrer dans son rôle de second couteau éternellement sacrifiable et pourtant toujours indispensable.
Et puis, peu à peu, j'ai surtout vu toutes les très bonnes idées, la réalisation au poil (qui laisse deviner une grande expérience en matière de littérature interactive) et les nombreuses originalités. Je ne vais pas toutes les détailler, mais j'ai trouvé que jamais des énigmes ou des mini-jeux n'avaient été aussi bien utilisés dans un LDVELH. D'habitude, elles sont soit trop faciles, soit frustrantes car bloquant l'aventure. Ici, cette manière d'utiliser les pouvoirs spéciaux pour non pas donner la solution, mais des indices pertinents, est super bien vue. C'est vachement bien équilibré sur ce point et, sincèrement, les énigmes m'ont bien plu. Je le répète, ça me gave un peu d'habitude. Mais là, j'ai vraiment pris plaisir à les terminer, celles de l'île de Paques, de l'utilisation du puzzle et des trois portails sont géniales. Il y a un côté Brennan en moins foutraque, plus pertinent. Le côté visuel et matériel de cette aventure n'est pas là juste pour faire beau ou original, il sert vraiment le jeu.
Aussi, bravo pour le score d'Ego. En plus de représenter une variation bien personnelle de la règle des Points de Vie, elle colle parfaitement avec l'histoire et se justifie tout le temps.
Après, niveau jeu, j'ai trouvé l'aventure très facile puisque je l'ai gagnée du premier coup (sans bien sûr débloquer tous les achievements de la fin). Au début on va vaguement serrer les fesses niveau Ego (j'ai dû descendre à 3 une fois), mais plus on gagne d'alliés et plus tout devient facile par un effet boule de neige. Ceci dit, l'aventure est longue et comme on visite presque tout en une fois, ça ne m'a pas frustré plus que ça, j'étais satisfait de mon parcours.
Niveau péripéties, il y a un peu de tout. J'ai regretté parfois quelques parallèles comme la possibilité systématique de faire des achats avant d'aller prendre des risques. Cette arborescence exploratoire donne un sentiment de balade avec pas assez de situations sous tension (sauf bien sûr quand on se retrouve face à un Superslip). Les blagues potaches et les références fusent dans tous les sens, aussi bien celles pop des années 80 que des bien plus récentes (comme je bascule dans la catégorie vieux con, je n'ai pas été réceptif à toutes). Pas mal de situations burlesques qui donnent dans le mille, j'ai particulièrement apprécié l'Australie. Le final aussi est réussi.
J'ai donc un bon long moment avec cette aventure pas prise de tête et soignée dans sa réalisation. C'est d'autant plus méritoire que pour moi, elle semble à destination d'un public jeunesse (ou je me trompe). Il faudrait juste une bonne relecture et correction d'ensemble. Même simplement avec un logiciel comme Antidote ou autre, ça enlèverait pas mal d'erreurs et accentuerait le côté professionnel qu'elle dégage.
J'avoue qu'au début, je ne m'ennuyais pas, mais n'étais pas super emballé non plus. Pas mal de fautes ou de coquilles qui cassent un peu l'immersion et un univers donc qui ne me parle pas trop. Un départ assez mou, plutôt convenu avec cette recherche tranquille d'objets à dénicher un peu partout à la surface du globe. Ceci dit, le côté amusant marche tout de suite avec l'héroïne qu'on joue, vraiment digne des méchants de Pixar entre crises ponctuelles d'égocentrisme et de crétinisme, les jeux de mots permanents et des poncifs tournés en dérision. Mention spéciale à Bob qui m'a bien fait marrer dans son rôle de second couteau éternellement sacrifiable et pourtant toujours indispensable.
Et puis, peu à peu, j'ai surtout vu toutes les très bonnes idées, la réalisation au poil (qui laisse deviner une grande expérience en matière de littérature interactive) et les nombreuses originalités. Je ne vais pas toutes les détailler, mais j'ai trouvé que jamais des énigmes ou des mini-jeux n'avaient été aussi bien utilisés dans un LDVELH. D'habitude, elles sont soit trop faciles, soit frustrantes car bloquant l'aventure. Ici, cette manière d'utiliser les pouvoirs spéciaux pour non pas donner la solution, mais des indices pertinents, est super bien vue. C'est vachement bien équilibré sur ce point et, sincèrement, les énigmes m'ont bien plu. Je le répète, ça me gave un peu d'habitude. Mais là, j'ai vraiment pris plaisir à les terminer, celles de l'île de Paques, de l'utilisation du puzzle et des trois portails sont géniales. Il y a un côté Brennan en moins foutraque, plus pertinent. Le côté visuel et matériel de cette aventure n'est pas là juste pour faire beau ou original, il sert vraiment le jeu.
Aussi, bravo pour le score d'Ego. En plus de représenter une variation bien personnelle de la règle des Points de Vie, elle colle parfaitement avec l'histoire et se justifie tout le temps.
Après, niveau jeu, j'ai trouvé l'aventure très facile puisque je l'ai gagnée du premier coup (sans bien sûr débloquer tous les achievements de la fin). Au début on va vaguement serrer les fesses niveau Ego (j'ai dû descendre à 3 une fois), mais plus on gagne d'alliés et plus tout devient facile par un effet boule de neige. Ceci dit, l'aventure est longue et comme on visite presque tout en une fois, ça ne m'a pas frustré plus que ça, j'étais satisfait de mon parcours.
Niveau péripéties, il y a un peu de tout. J'ai regretté parfois quelques parallèles comme la possibilité systématique de faire des achats avant d'aller prendre des risques. Cette arborescence exploratoire donne un sentiment de balade avec pas assez de situations sous tension (sauf bien sûr quand on se retrouve face à un Superslip). Les blagues potaches et les références fusent dans tous les sens, aussi bien celles pop des années 80 que des bien plus récentes (comme je bascule dans la catégorie vieux con, je n'ai pas été réceptif à toutes). Pas mal de situations burlesques qui donnent dans le mille, j'ai particulièrement apprécié l'Australie. Le final aussi est réussi.
J'ai donc un bon long moment avec cette aventure pas prise de tête et soignée dans sa réalisation. C'est d'autant plus méritoire que pour moi, elle semble à destination d'un public jeunesse (ou je me trompe). Il faudrait juste une bonne relecture et correction d'ensemble. Même simplement avec un logiciel comme Antidote ou autre, ça enlèverait pas mal d'erreurs et accentuerait le côté professionnel qu'elle dégage.