06/09/2024, 17:28
Un grand merci à vous deux pour ces retours. C'est infiniment précieux d'avoir aussi rapidement des avis, il s'agit vraiment de la grande force de notre forum. Prendre le clavier pour exprimer ce qu'on a ressenti est aussi un effort, ce n'est jamais évident, donc merci, merci beaucoup.
@ Oberon77 : Tu soulignes le thème initial qui ne t'attirais pas. C'est vrai qu'on est très loin ici de l'imaginaire et du rêve qu'on apprécie habituellement dans les LDVELH. Que tu aies quand même apprécié me fait d'autant plus plaisir.
@Grattepapier : Toujours autant de générosité dans tes feedbacks. Puisses tu garder cette flamme encore longtemps!
Vu les particularités de l'histoire, j'ai du mal à te répondre sans rajouter des spoilers.
Tu analyses bien l'aventure, sa structure et mes motivations concernant cette dernière. Récemment, je m'étais interrogé pourquoi Stephen King m'avait autant marqué alors qu'il est critiquable sur bien des aspects. Cette force qu'il a d'ancrer ses histoires dans un réel réaliste donne un poids accru quand il décide de les faire basculer dans le fantastique. J'en avais été particulièrement frappé dans Simetierre, où le quotidien banal du couple est détaillé sous toutes ses coutures avant le passage du camion. J'ai voulu explorer dans cette direction.
Pour les personnages, là aussi tu es dans le vrai en parlant de mon récit le plus personnel. Cinq des six personnages sont des mélanges concrets et inventés de profils et de traits que je peux facilement retrouver autour de moi (ou en moi!). Le sixième par contre est presque un copier-coller d'un de mes copains. Je te laisse deviner lequel du groupe...
Tu as aussi malheureusement raison sur tes deux premières réserves, ce sont à l'évidence des erreurs de ma part.
Concernant le troisième point, je comprends ce que tu expliques. Mon souci principal était d'ancrer l'histoire dans le réalisme, le plus possible, dans l'espoir que l'invraisemblable devienne vraisemblable. Peut-être aurais-je dû à certains moments (et pas qu'à la fin) ouvrir un peu plus le robinet du romanesque.