12/09/2022, 12:16
(Modification du message : 12/09/2022, 12:18 par Voyageur Solitaire.)
Merci Skarn pour ce retour !
Il y a plusieurs moments où les dés vont décider pour nous de notre prochaine destination sans alternative possible. Et s'ils ne nous aiment pas, ou au contraire nous aiment trop, il est possible de complètement zapper des passages pourtant intéressants.
C'est vrai.
Mais je n'ai pas trouvé d'autre moyen, étant donné le milieu dans lequel on évolue : on est en pleine mer, dans des eaux inconnues/mal connues qui s'étendent à perte de vue par moments. Difficile donc de diriger le lecteur, en l'absence des repères qu'on peut avoir sur la terre ferme ou en ville (allez-vous longer le fleuve/vous enfoncer à travers les collines/ suivre l'avenue qui traverse la ville/prendre la petite ruelle sur votre gauche...).
Là, à part proposer à chaque fois virer sur tribord/ou bâbord... Bien sûr, je pourrais proposer : vous apercevez au loin un naufragé sur bâbord tandis qu'un navire inconnu se profile sur tribord... Mais quelque part, j'oriente le choix du lecteur, non ? J'ai bien pensé à une compétence "navigation" mais au final, ça revenait à lancer les dés aussi. Ou alors un truc du genre "la navigation à la berlue" du Voyage de l'effroi ? J'y ai pensé mais au final, on en revient toujours à lancer les dés, donc à une grande part d'aléatoire.
J'en suis donc resté au hasard et, finalement, je me dis que ça correspond à notre environnement : on est perdu au milieu d'une immensité vide, on est donc plutôt soumis au hasard pour ce qui est des rencontres, évènements, péripéties.
Si la thématique de l'hermaphrodisme a fait couler un peu d'encre ici, elle est au final plutôt anecdotique dans le cadre même de l'aventure, c'est-à-dire que cela aurait pu être n'importe quelle autre particularité physique de naissance que cela n'aurait pas changé grand chose. On n'est pas le Requiem du roi des roses, encore moins dans une œuvre militante queer.
Merci.
Il n'y a effectivement aucun militantisme, aucun "wokisme", aucune volonté d'attirer un lectorat particulier avec ce personnage.
Comme expliqué plus haut, j'étais parti sur une héroïne au départ, après avoir longuement hésité. Mais au fil des relectures, ça ne me plaisait pas. Finalement, l'univers faisant référence à la Grèce antique m'a inspiré ce personnage hermaphrodite. Ce qui correspond, il est vrai, à mon goût pour les personnages originaux ou un peu atypiques mais ça ne va pas plus loin. Et puis, ça permettait de renforcer le lien avec Sirmion qui, de simple médecin de bord, devient notre mentor, une présence paternelle quelque part étant celui qui nous a sauvé et élevé. Et cela a enrichi certaines rencontres comme avec la Murène, Méréa la voyante ou Agaphi le sculpteur.
Après, je le reconnais, dans mon esprit, Phaïdon (le héros que l'on incarne) est bisexuel. Mais dans l'AVH, au moment de faire crac-crac, le choix du/de la partenaire est toujours laissé au lecteur.
Enfin, je n'accroche pas avec les codes, je trouve que ça casse l'ambiance, l'immersion. Je préfère donc utiliser une phrase.
Pour la longue-vue, je sais pas trop... Je trouvais ça trop "époque Grandes Découvertes" pour une histoire inspirée de la Grèce antique. J'ai donc préféré cette périphrase. Pareil pour le gouvernail : j'ai préféré décrire une lourde barre de bois horizontale plutôt qu'une roue que l'on tourne. Cela me semblait plus en adéquation avec la Grèce antique, même Fantasy.
Merci de t'être intéressé à mon AVH Skarn.
J'espère qu'en dépit de ses défauts, elle t'aura fait passer un agréable moment.
Il y a plusieurs moments où les dés vont décider pour nous de notre prochaine destination sans alternative possible. Et s'ils ne nous aiment pas, ou au contraire nous aiment trop, il est possible de complètement zapper des passages pourtant intéressants.
C'est vrai.
Mais je n'ai pas trouvé d'autre moyen, étant donné le milieu dans lequel on évolue : on est en pleine mer, dans des eaux inconnues/mal connues qui s'étendent à perte de vue par moments. Difficile donc de diriger le lecteur, en l'absence des repères qu'on peut avoir sur la terre ferme ou en ville (allez-vous longer le fleuve/vous enfoncer à travers les collines/ suivre l'avenue qui traverse la ville/prendre la petite ruelle sur votre gauche...).
Là, à part proposer à chaque fois virer sur tribord/ou bâbord... Bien sûr, je pourrais proposer : vous apercevez au loin un naufragé sur bâbord tandis qu'un navire inconnu se profile sur tribord... Mais quelque part, j'oriente le choix du lecteur, non ? J'ai bien pensé à une compétence "navigation" mais au final, ça revenait à lancer les dés aussi. Ou alors un truc du genre "la navigation à la berlue" du Voyage de l'effroi ? J'y ai pensé mais au final, on en revient toujours à lancer les dés, donc à une grande part d'aléatoire.
J'en suis donc resté au hasard et, finalement, je me dis que ça correspond à notre environnement : on est perdu au milieu d'une immensité vide, on est donc plutôt soumis au hasard pour ce qui est des rencontres, évènements, péripéties.
Si la thématique de l'hermaphrodisme a fait couler un peu d'encre ici, elle est au final plutôt anecdotique dans le cadre même de l'aventure, c'est-à-dire que cela aurait pu être n'importe quelle autre particularité physique de naissance que cela n'aurait pas changé grand chose. On n'est pas le Requiem du roi des roses, encore moins dans une œuvre militante queer.
Merci.
Il n'y a effectivement aucun militantisme, aucun "wokisme", aucune volonté d'attirer un lectorat particulier avec ce personnage.
Comme expliqué plus haut, j'étais parti sur une héroïne au départ, après avoir longuement hésité. Mais au fil des relectures, ça ne me plaisait pas. Finalement, l'univers faisant référence à la Grèce antique m'a inspiré ce personnage hermaphrodite. Ce qui correspond, il est vrai, à mon goût pour les personnages originaux ou un peu atypiques mais ça ne va pas plus loin. Et puis, ça permettait de renforcer le lien avec Sirmion qui, de simple médecin de bord, devient notre mentor, une présence paternelle quelque part étant celui qui nous a sauvé et élevé. Et cela a enrichi certaines rencontres comme avec la Murène, Méréa la voyante ou Agaphi le sculpteur.
Après, je le reconnais, dans mon esprit, Phaïdon (le héros que l'on incarne) est bisexuel. Mais dans l'AVH, au moment de faire crac-crac, le choix du/de la partenaire est toujours laissé au lecteur.
Enfin, je n'accroche pas avec les codes, je trouve que ça casse l'ambiance, l'immersion. Je préfère donc utiliser une phrase.
Pour la longue-vue, je sais pas trop... Je trouvais ça trop "époque Grandes Découvertes" pour une histoire inspirée de la Grèce antique. J'ai donc préféré cette périphrase. Pareil pour le gouvernail : j'ai préféré décrire une lourde barre de bois horizontale plutôt qu'une roue que l'on tourne. Cela me semblait plus en adéquation avec la Grèce antique, même Fantasy.
Merci de t'être intéressé à mon AVH Skarn.
J'espère qu'en dépit de ses défauts, elle t'aura fait passer un agréable moment.
Anywhere out of the world