Le Seigneur des Agneaux 1 : La Commune Ôtée de l'Agneau

[Alendir]

Une fois le livre téléchargé, j’ai écouté la musique du film «La communauté de l’Anneau » pour me mettre dans l’ambiance… Peut-être que j’aurai du trouver une musique un peu plus comique.
Tout d’abord, je n’étais pas sûr que toute l’histoire repose simplement sur un jeu de mot. Et bien si, Orion l’a fait. Anneau ressemble à Agneau, donc on fait une histoire d’animaux de la ferme, de « Babe 3 » (si c’est bien comme ça que s’appelle le héroïque petit cochon qui passe quelquefois à la télé). C’est bien dans cet esprit-là qu’a été écrite cette AVH. Et ça marche ! Bien sûr on retrouve des allusions diverses to « The Lord of the Rings », notamment au niveau des noms. Mais c’est aussi une jolie aventure avec de l’humour, de la légèreté, de l’enthousiasme, faite pour plaire aux petits et grands. En bruit de fond, il y a quelques critiques de la société humaine, mais c’est surtout une sympatique aventure qui détend bien.
Enfin, presque, parfois on se sent frustré… Si j’ai bien compris les règles, on n’a que 7 points à répartir dans 3 caractéristiques, sachant qu’elles seront souvent sollicitées et que des tests ratés de ces craactéristiques pourront s’avérer mortels (j’ai testé et je confirme). Donc si j’ai bien compris les règles, un test consiste à lancer deux dés et à comparer le résultrat à son score dans la caractéristique voulue. Or même si on met le maximum de points dans une seule caractéristique, cela reste un chiffre assez bas (5 points) et empêche tout victoire aux jets des autres caractéristiques (qui n’auraient alors que 1 point). Cela rend l’aventure difficile et hasardeuse, d’autant plus au contraire on essaie d’équilibrer ses caractéristiques en mettant 1 ou 3 points pour chacune d’elles. Bref, je trouve les tests trop durs. Il faudrait plutôt demander au lecteur de lancer deux dés, d’ajouter son score au résultat, et de comparer la somme à un résultat qu’il devrait obtenir. Ou alors augmenter le nombre de points de caractéristiques de départ. Ou encore ne lancer qu’un dé pour les tests. Bien sûr, ces règles que je trouve dures ont aussi pour but de permettre (ou forcer) le lecteur de recommencer à zéro et ainsi de suivre d’autres chemins (qui sont nombreux, avec tout plein de compagnons, c’est très cool), mais la route qui a le plus de chance de nous mener à la victoire est du coup celle qui passe par le moins de test possibles. Et puisqu’il faut tout miser sur une caractéristique pour avoir une chance de réussir un test, quand il y en a qui sont enchaînés par exemple, cela devient impossible. Donc je pense qu’il faut revoir ce système, j’ai du tricher pour trouver pas mal de trucs sympa genre sous quel forme se trouve Galadriel… Bon, c’était le seul point négatif, et on peut facilement le régler.
J’ai trouvé en même temps que c’est bien d’incarner un simple agneau. Enfin on peut incarner un boulet en herbe ! Enfin nos compagnons et nos adversaires peuvent être vraiment plus forts que nous-même tout en nous laissant une chance grâce au système de combat ! J’ai en effet bien aimé le système de compagnons (même si ce n’est pas non plus une idée nouvelle) et les autres aspects des règles. Par exemple, le fait qu’on passe par des stades de santé (c’est également le cas dans « Le viellard et la Sihouette » d’ailleurs, car je trouve que c’est plus sympa que les chiffres, même si ceux-ci peuvent être plus pratiques avec les calculs compliqués genre Oiseau), mais surtout les pouvoirs spéciaux des compagnons et adversaires, ce qui ajoute une touche particulière, et aussi le système de combats. Ils sont très liés au hasard mais au moins servent vraiment à quelque chose puis que, contrairement au système des DF par exemple, il font enfin appel à l’imagination du lecteur –j’avais eu aussi une idée de ce genre, mais abandonnée, parce que trop compliquée, comme d’habitude, quoi, or là c’est très bien fait- par exemple : j’ai un ennemi qui attaque par la droite, j’esquive ou je pare, et j’arrive peut-être même à contre-attaquer avant de donner un coup de boule. Ça, c’est une règle très efficace et mise en scène simplement. Elle est aussi la preuve que même un combat qui se fie totalement au hasard peut être amusant et peut ne pas être là simplement pour faire recommencer le lecteur ou comme pour prouver que le livre est bien aussi un jeu. Bref, bravo pour ce point !
En gros, Orion, j’ai beaucoup aimé te lire. Très distrayant, ça sentait bon l’aventure. Les règles trop dures m’ont juste un peu frustrées, mais c’est un détail, sinon c’est du très bon travail. Good work ! Pour finir, j'avoue qu'une pointe d'humour dont je me souviendrai, c'est bien le rapprochement des nuages que Fredon fait avec ses confrères

Sinon, l'énigme, puisque vous en parlez, est en fait extrêmement simple, même si j'ai mis quelques minutes à la trouver. Pas très originale en elle-même, à vrai dire, surtout que si je me souviens bien, elle est précédée et suivie de tests qui m'ont écarté de ce qui la suivait (bon, j'ai triché du coup). Heureusement ce qui suit est très bon.