30/01/2012, 18:05
Les gens essayent avant tout de faire ce qui est bon, ou ce qu'ils pensent être bon, pour eux-même.
Si on pense sincèrement qu'aller faire du mal à l'autre en représailles de ce qu'il nous a fait subir avant va nous procurer du plaisir (de voir que nous aussi on peut l'atteindre, et lui faire mal physiquement ou moralement comme lui nous l'a fait), alors on aura tendance à ne pas se poser de question et agir dans ce sens. Pourtant, je ne pense pas que ce soit la meilleure option.
Déjà car on entre dans la même logique que lui (la fameuse loi du Tallion), et que donc on entre dans un cercle sans fin de représailles et contre-représailles. Un observateur extérieur neutre qui prendrait la "scène en cours" trouverait qu'il a affaire à deux personnes identiques. Le fameux "c'est pas moi, c'est lui qui a commencé!", lancé par deux gamins qui se bagarrent, et qui recommenceront à la prochaine récré, alternant à chaque fois celui qui a commencé et l'autre, dans ce cercle sans fin...
Ensuite, si c'est une agression morale (verbale), comme on le dit aussi parfois "La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe". Si on réagit, c'est qu'on considère que l'autre à raison dans les propos qu'il nous assène. Et s'il a raison, et qu'on réagit violement, c'est parce qu'il n'y a "que la vérité qui blesse".
La logique, si l'autre en face est vraiment un crétin, veut qu'on ignore tout simplement ce qu'il raconte, car c'est jsute n'importe quoi et qu'on ne peut rien répondre de sensé. Pourquoi réagir face aux attaques d'un provocateur, quand tout le monde sait qu'il ne profère que des attaques gratuites? Après il peut toucher un point sensible, comme le surpoids. Mais là cela dépend encore de la personne. Si elle assume son surpoids ça ne lui pose pas de problème et elle ne réagit pas, sinon, encore la vérité qui blesse. Il faut donc plutôt faire un travail sur soi et assumer ce qu'on est, ou essayer de changer ce qu'on est, plutôt que de se braquer sur des remarques vexantes. Si on réagit avec virulence, c'est que nous n'arrivons pas à assumer ce que nous sommes, et vouloir se venger du provocateur ne fera pas avancer les choses. Après comment arriver à s'assumer? Là je n'ai pas de réponse toute faite, mais je sais que c'est un truc qui doit venir de nous. Si on arrive déjà à se centrer sur nous-même, on sera moins blessé par cette "affreuse vérité", qui nous paraîtra moins affreuse.
Pour la violence physique, en général c'est que l'autre (l'agresseur) n'est pas bien dans sa tête. Le mieux est de l'éviter autant que possible. Si c'est un connard ivre que tue ma femme et mes gosses dans un accident de voiture, c'est certain que je vais immédiatement avoir envie de le tuer. Mais au final, est-ce que ça va vraiment m'aider, ou de le voir se sentir mal, pour que moi-même je me sente mieux? La réponse est non (ce qui ne veut pas dire que si un truc pareil arrive un jour je sois aussi rationnel). La vie est remplie de saloperies prêtes à nous tomber sur le coin du nez, et vouloir lutter contre est inutile. Une fois qu'on arrive à l'accepter les choses vont bien mieux. Mais pour d'autres, il est encore possible d'influer, et finalement ce sont celles-ci les pires, car si on n'y arrive pas on est malheureux car on sait que ça demeure pourtant possible (et c'est d'ailleurs pour ça que depuis un bon moment déjà je n'arrive pas vraiment à chasser certains nuages noirs qui planent au-dessus de moi dans un ciel pourtant bleu).
Bon on s'est éloigné des projets auxquels on renonce. En ce moment d'ailleurs j'ai plutôt des projets d'AVH auxquels non seulement je ne renonce pas mais qui pour l'un d'entre eux (Le Retour vers Fang) va même bientôt aboutir!
Si on pense sincèrement qu'aller faire du mal à l'autre en représailles de ce qu'il nous a fait subir avant va nous procurer du plaisir (de voir que nous aussi on peut l'atteindre, et lui faire mal physiquement ou moralement comme lui nous l'a fait), alors on aura tendance à ne pas se poser de question et agir dans ce sens. Pourtant, je ne pense pas que ce soit la meilleure option.
Déjà car on entre dans la même logique que lui (la fameuse loi du Tallion), et que donc on entre dans un cercle sans fin de représailles et contre-représailles. Un observateur extérieur neutre qui prendrait la "scène en cours" trouverait qu'il a affaire à deux personnes identiques. Le fameux "c'est pas moi, c'est lui qui a commencé!", lancé par deux gamins qui se bagarrent, et qui recommenceront à la prochaine récré, alternant à chaque fois celui qui a commencé et l'autre, dans ce cercle sans fin...
Ensuite, si c'est une agression morale (verbale), comme on le dit aussi parfois "La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe". Si on réagit, c'est qu'on considère que l'autre à raison dans les propos qu'il nous assène. Et s'il a raison, et qu'on réagit violement, c'est parce qu'il n'y a "que la vérité qui blesse".
La logique, si l'autre en face est vraiment un crétin, veut qu'on ignore tout simplement ce qu'il raconte, car c'est jsute n'importe quoi et qu'on ne peut rien répondre de sensé. Pourquoi réagir face aux attaques d'un provocateur, quand tout le monde sait qu'il ne profère que des attaques gratuites? Après il peut toucher un point sensible, comme le surpoids. Mais là cela dépend encore de la personne. Si elle assume son surpoids ça ne lui pose pas de problème et elle ne réagit pas, sinon, encore la vérité qui blesse. Il faut donc plutôt faire un travail sur soi et assumer ce qu'on est, ou essayer de changer ce qu'on est, plutôt que de se braquer sur des remarques vexantes. Si on réagit avec virulence, c'est que nous n'arrivons pas à assumer ce que nous sommes, et vouloir se venger du provocateur ne fera pas avancer les choses. Après comment arriver à s'assumer? Là je n'ai pas de réponse toute faite, mais je sais que c'est un truc qui doit venir de nous. Si on arrive déjà à se centrer sur nous-même, on sera moins blessé par cette "affreuse vérité", qui nous paraîtra moins affreuse.
Pour la violence physique, en général c'est que l'autre (l'agresseur) n'est pas bien dans sa tête. Le mieux est de l'éviter autant que possible. Si c'est un connard ivre que tue ma femme et mes gosses dans un accident de voiture, c'est certain que je vais immédiatement avoir envie de le tuer. Mais au final, est-ce que ça va vraiment m'aider, ou de le voir se sentir mal, pour que moi-même je me sente mieux? La réponse est non (ce qui ne veut pas dire que si un truc pareil arrive un jour je sois aussi rationnel). La vie est remplie de saloperies prêtes à nous tomber sur le coin du nez, et vouloir lutter contre est inutile. Une fois qu'on arrive à l'accepter les choses vont bien mieux. Mais pour d'autres, il est encore possible d'influer, et finalement ce sont celles-ci les pires, car si on n'y arrive pas on est malheureux car on sait que ça demeure pourtant possible (et c'est d'ailleurs pour ça que depuis un bon moment déjà je n'arrive pas vraiment à chasser certains nuages noirs qui planent au-dessus de moi dans un ciel pourtant bleu).
Bon on s'est éloigné des projets auxquels on renonce. En ce moment d'ailleurs j'ai plutôt des projets d'AVH auxquels non seulement je ne renonce pas mais qui pour l'un d'entre eux (Le Retour vers Fang) va même bientôt aboutir!