24/08/2010, 08:10
Parmi mes nombreux projets abandonnés ou faiblement embauchés, un me vient à l'esprit en particulier.
L'idée de base est un point qui m'a toujours gêné lorsque j'écris un passage souterrain dans un monde médiéval-fantastique. L'électricité n'existe pas. Une torche ou une lanterne, ça éclaire mal, et ce n'est guère pratique pour effectuer des actions physiques, comme un traditionnel combat. Aussi, les auteurs ont toujours tendance à s'arranger. Notre luminaire ne nous embête pas. Il y a des ouvertures au plafond. Du lichen phosphorescent sur les murs. Des sphères magiques qui ressemblent étrangement à des lampadaires. Et je ne parle même pas des personnages non-humains qui disposent d'une nyctalopie quasiment parfaite.
Je me suis donc mis en tête d'écrire une aventure où on jouerait quelqu'un plongé contre sa volonté dans de sombres cavernes. Cette fois, on serait vraiment dans l'obscurité la plus complète. Il devrait se débrouiller sans sa vue, seul, dans un environnement hostile.
J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire les premiers paragraphes où on progresse uniquement à l'aide de son sens du toucher. Puis je me suis rendu compte que le héros allait continuer à raser les murs pendant un bon bout de temps. Et décrire un environnement intéressant sans son aspect visuel est un Oulipo délicat. Surtout sans se répéter. Il existe beaucoup plus de mots pour définir des variantes de couleurs que des différences de rugosité.
Le scénario complet de l'aventure, et même un plan sommaire, existent, mais j'ai bon espoir d'en récupérer de grosses parties pour d'autres projets, donc je les garde dans le secret des dieux pour l'instant.
L'idée de base est un point qui m'a toujours gêné lorsque j'écris un passage souterrain dans un monde médiéval-fantastique. L'électricité n'existe pas. Une torche ou une lanterne, ça éclaire mal, et ce n'est guère pratique pour effectuer des actions physiques, comme un traditionnel combat. Aussi, les auteurs ont toujours tendance à s'arranger. Notre luminaire ne nous embête pas. Il y a des ouvertures au plafond. Du lichen phosphorescent sur les murs. Des sphères magiques qui ressemblent étrangement à des lampadaires. Et je ne parle même pas des personnages non-humains qui disposent d'une nyctalopie quasiment parfaite.
Je me suis donc mis en tête d'écrire une aventure où on jouerait quelqu'un plongé contre sa volonté dans de sombres cavernes. Cette fois, on serait vraiment dans l'obscurité la plus complète. Il devrait se débrouiller sans sa vue, seul, dans un environnement hostile.
J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire les premiers paragraphes où on progresse uniquement à l'aide de son sens du toucher. Puis je me suis rendu compte que le héros allait continuer à raser les murs pendant un bon bout de temps. Et décrire un environnement intéressant sans son aspect visuel est un Oulipo délicat. Surtout sans se répéter. Il existe beaucoup plus de mots pour définir des variantes de couleurs que des différences de rugosité.
Le scénario complet de l'aventure, et même un plan sommaire, existent, mais j'ai bon espoir d'en récupérer de grosses parties pour d'autres projets, donc je les garde dans le secret des dieux pour l'instant.