Soirée Enquête "L'Ivresse des profondeurs" (salle de jeu)
Stuart plisse nerveusement les lèvres.

"Les explosifs étaient fort soigneusement cachés dans votre cabine, milord. Mon irritation de tout à l'heure m'a poussé à fouiller extensivement les lieux, sans quoi je ne les aurais pas découvert. Si le professeur vous avait demandé de les lui apporter, pourquoi ne vous les a-t-il pas réclamé à votre arrivée ?"

L'ingénieur jette un coup d'œil au sac qu'il tient à la main.

"Je préfère quoi qu'il en soit les conserver pour le moment. Du reste, si un accès de folie me frappait à mon tour, vous pourriez à vous tous facilement me maîtriser avant que je ne parvienne à m'en servir."

Stuart se tourne ensuite vers le reporter.

"Vous semblez être celui d'entre nous qui a de très loin les théories les plus élaborées sur ce qui s'est passé, Monsieur Bolander. Je ne rejette pas vos dires, mais ils nécessiteraient bien des précisions. Comment êtes-vous certain que le scaphandre était piégé à l'intention de Nessie ? Et que c'est une autre personne, ayant découvert la présence de ces explosifs, qui a fait en sorte que le professeur revête précisément ce scaphandre ? Comment le professeur a-t-il pu revêtir ce scaphandre sans se rendre compte de rien ? Et comment la seconde personne a-t-elle fait pour que l'explosion ait lieu précisément au moment qui lui convenait ?"

L'ingénieur fronce les sourcils.

"Et, concernant cette drogue, pourquoi l'avoir fait prendre si tardivement au professeur, alors qu'il s'apprêtait précisément à effectuer cette sortie en scaphandre ?"
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Je me redresse.

"Stuart, ce n'est pas une simple drogue, c'est une chose qui n'est pas naturelle!

Bolander, je viens de démasquer votre véritable nature. Vous abritez en vous des abominations! Alors s'il faut mourir dans quelques minutes, ce sera une consolation de savoir que vous ne survivrez pas. C'est mille fois plus important que venger la mort du professeur! Si j'avais une arme je vous tirerai dessus sans la moindre hésitation pour tenter de mettre fin à ce cauchemar."
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Calmé, Bolander regarde Stuart. "J'avoue qu'il y a beaucoup de spéculations dans mes dires. Nous savons depuis le début de cette affaire que le professeur est mort à cause d'une explosion. Et qu'elle s'est produite précisément au niveau de sa tête. À quel autre endroit aurait pu être l'explosif, si ce n'est son scaphandre ? Utiliser une telle méthode de façon préméditée pour tuer le professeur semble trop alambiquée, certains ici ont des armes, d'autres contrôlaient les arrivées d'air... non, celui qui a mis les explosifs avait un autre objectif que de porter atteinte au professeur. Chasser Nessi est la meilleure hypothèse que j'ai trouvée. Et d'où ma conclusion d'une action de dernière minute, d'opportunisme. Qu'est-ce qui aurait provoqué la détonation ? Probablement Nessi, car dans mon hypothèse, c'est bien un appât pour ce dernier. Quant à la raison pour laquelle j'ai essayé de droguer le professeur si tard, c'est que je n'avais pas eu d'opportunité plus tôt. La drogue aurait du provoqué un malaise une heure après ingestion, ce qui aurait laissé le temps au professeur d'annuler le parcours et revenir à la surface. Quand le professeur m'a dit qu'il comptait sortir, il était trop tard, il avait déjà bu son verre. Je savais néanmoins que les effets n'auraient pas commencé à se produire avant qu'il revienne."
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Smith tremble.

"Vous détenez déjà l'un des assassins. Si me livrer au majordome peut vous permettre de gagner du temps, je vais prêt à l'accepter. Néanmoins, je veux que justice soit faite !"

Le mécanicien se redresse.

"Je ne vous ai pas tout dit. Je possède un pouvoir similaire à ceux de lord MacMullen. Je suis doté d'un sixième sens qui me permet de sonder la nature même de chaque individu. J'ai été choqué quand Lord MacMullen m'a révélé avoir ce même pouvoir et qu'il sentait que nous avons quelque-chose en commun. Je croyais que ce don m'a été donné par Dame Nature mais je me pose maintenant bien des questions et je n'ai toujours pas trouvé de réponse. Ce don m'a révélé que Kurten serait prêt à commettre n'importe quelle extrémité pour son pays. Résoudre le meurtre du professeur est donc pour lui un objectif bien secondaire par rapport à sa mission contrairement à ce qu'il prétend. Je sais aussi que Bolander est étrange et allié avec quelqu'un et quelque chose qui l'est encore plus et dont je dois me méfier. Je sais que lord MacMullen considère sa cause juste, qu'il défend son clan et qu'il nous hait presque tous. Pour ce qui est de Saint-Gilles, mon don m'a indiqué qu'il était perverti et solitaire. Le docteur Carver et Saint-Gilles sont informés de l'existence de mon don. Je connais aussi un des secrets du docteur Carver... mais je préfère qu'il vous le dise lui-même. S'il ne le fait pas, je serai contraint de trahir la confiance qu'il a eu en moi."

Smith s'approche de Bolander.

"Monsieur , votre scénario omet complètement l'existence des parasites. Pourquoi ?"

Smith s'approche de MacMullen

"Si je n'avais pas appris que le professeur me considérait comme un fils, je me serais peut-être allié avec vous. Je ne sais pas d'où vient mon don mais vous, vous en connaissez probablement l'origine. Je ne crois pas à cette histoire de château écossais , je ne viens pas de cet endroit et j'ai pourtant le même pouvoir. De qui tenez vous ce don ? Qui vouliez-vous protéger avec ces explosifs ? Que savez-vous sur le monstre auquel vous semblez vouer un culte ?"

Smith se déplace vers Saint-Gilles 

" Monsieur, vous aviez dit que c'était le professeur qui vous avait invité pour bénéficier de vos dons pour débusquer Nessi. Vous vous êtes contredit plus tard en disant que vous avez fait jouer votre amitié avec le professeur pour qu'il vous invite dans le Bathyscaphe. Pourquoi avoir menti ? Pourquoi vouliez-vous absolument être invité à cette expédition ?"

Smith se rassoit.

"Il est temps pour vous aussi de parler docteur."
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<hj>Carver va s’exprimer. Il me faut un peu de temps pour rédiger le message. Je suis désolé, j’aurais pu réagir ce matin mais je pensais que la lettre exhibée par Bolander avait été trouvée dans la cabine de quelqu’un d’autre, car elle ne faisait pas partie des éléments indiqués dans les possessions du docteur… Du coup, j’attendais qu’un autre personnage réagisse.

Je suis loin de chez moi aujourd’hui, et pour ne rien vous cacher la journée est très chargée en émotion. Je ne m’étalerai pas sur ma vie perso, don’t worry, mais cette raison combinée à une journée très occupée fait que je n’aurai probablement pas le temps d’écrire autre chose, ce sera donc potentiellement mon dernier message de la partie.</hj>
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Carver se lève. Son visage paraît vingt ans plus vieux qu’il ne l’est, et son sourire est las.

« Mister Bolander, vos conclusions sont erronées. Cette lettre est datée de mon année de naissance. Lucy Connors est ma mère.

Elle était l’amante du professeur Heuvelmans. L’épouse de ce dernier a découvert sa liaison avant même que je ne vienne au monde, et elle l’a immédiatement obligé à mettre fin à cette relation.

J’ai grandi sans père. Et, petit à petit, j’ai aussi perdu ma pauvre mère… La malheureuse souffre de démence depuis quelques années. Bien qu’elle soit hospitalisée et aux mains des meilleurs médecins, sa santé se dégrade de jour en jour, lentement mais sûrement.

Je ne vous décrirai pas le sentiment de se retrouver orphelin par deux fois. Je pense que seul Smith », dit-il en adressant un regard plein de tendresse au mécanicien, « peut imaginer ce que cela fait. Mais je n’ai pas voulu me résoudre à ce sort. J’ai cherché à retrouver mon géniteur. Si je me suis intéressé à la cryptozoologie, c’est dans le seul et unique but de me rapprocher de lui. Je n’ai que faire de ce qui vit au fond de ce lac…

Mon entreprise a été couronnée de succès, je dois dire. Cryptozoologue et médecin, il ne m’a pas été difficile d’obtenir une place à bord de ce bathyscaphe.

En dehors de Smith, vous ne pouvez sans doute pas comprendre les émotions qui m’ont assailli au cours de ce bref temps passé auprès du professeur. J’ai découvert un homme brillant. Je me suis mis à l’admirer. En moi, le petit garçon troublé que j’étais n’a cessé de s’agiter, hurlant pour crever ma cage thoracique et enlacer cet homme qu’il avait fantasmé si longtemps. J’ai été à deux doigts de lui révéler mon identité… »

Le docteur pousse un profond soupir.

« Ce que je vous dis, je l’ai déjà révélé à Monsieur Saint-Gilles et Mister Smith. Le premier parce que, en dépit de mes préjugés initiaux, je me suis aperçu qu’il était, sans doute et paradoxalement, le plus honnête de nous tous — ou le moins malhonnête. Le second car j’étais le mieux placé pour comprendre ses sentiments… et qu’après avoir perdu mon père pour la deuxième fois, j’avais envie de garder un lien avec ce frère envoyé par la providence. »

Le médecin fait une pause et baisse les yeux.

« Quand j’ai découvert le corps du professeur… Une rage incommensurable m’a saisi. Depuis cette heure funeste, je ne cherche qu’à retrouver son assassin. Celui qui lui a fait exploser la tête. Mais je suis un piètre investigateur… J’ai des soupçons, mais aucune certitude, et encore moins de preuves à l’appui. »

Carver se tourne vers l’ingénieur en chef.

« Pendant un long moment, je vous ai soupçonné, Mister Stuart. Je n’aurais jamais imaginé échafauder une telle hypothèse avant de monter dans ce bathyscaphe, mais tant de choses étranges se sont déjà déroulées que je ne vois pas comment faire autrement qu’aller à l’encontre de mon esprit cartésien… Quand Mister Bolander s’est évanoui, je l’ai examiné, et je peux affirmer que son état n’était pas feint. Par conséquent, j’ai tendance à croire qu’il a été temporairement possédé par une créature, aussi inouï que cela soit… Et je pensais que c’était ce qui vous est arrivé, Mister Stuart.

Votre attitude m’a longtemps paru suspecte. D’abord, le fait que vous ne vous souveniez pas avoir embauché Smith. Ensuite, votre réticence à montrer la carte de notre trajet. Enfin, votre sortie en scaphandre… J’en suis venu à me dire qu’une créature vous avez possédé, que cette créature était liée au monstre à tentacules dont plusieurs ici nous ont fait la description, et qu’elle cherchait, d’une façon ou d’une autre, à rejoindre les siens. Le meurtre du professeur aurait donc eu pour objectif de l’empêcher de modifier le parcours du bathyscaphe, et de nous forcer à suivre ce dernier.

Mais je suis revenu sur cette théorie. Désormais, mes soupçons se porte sur un autre homme. »

Le médecin porte son regard sur lord MacMullen. Cette fois, il est inexpressif.

« My lord, dans la salle d’observation, quand je vous ai dit que lever le mystère autour de la mort du professeur était ce qui m’importait le plus, vous m’avez rétorqué que cela n’avait pour vous guère d’importance… Cela dénote soit d’un mépris notable pour la vie humaine, soit d’une réticence à l’idée qu’on cherche à découvrir la vérité.

Je sais que vous êtes prêt à tout pour protéger les secrets du loch. Tout dans votre attitude depuis le début de cette expédition le prouve. Suivant cette perspective, tuer le professeur fait parfaitement sens. Mon autopsie m’a révélé qu’une explosion était à l’origine de sa mort, explosion qui a également endommagé la porte extérieure du sas de sortie. Or, voici que Mister Stuart revient avec des explosifs trouvés dans votre cabine… Pour la pêche ? Sérieusement ? »

Le docteur Carver pousse un nouveau soupir.

« Bien sûr, ce ne sont que des soupçons. Je n’ai aucune preuve. Mais après avoir passé en revue tous les éléments de cette affaire, et bien que les fondations de certains d’entre eux soient faites de l’argile la plus friable… si on me demande de désigner un coupable, alors c’est vers vous que je pointerai mon doigt. »

Le médecin se rasseoit et retrouve son mutisme. Ses yeux regardent dans le vague.
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Je secoue la tête avec véhémence.

"Vous êtes tous de fieffés imbéciles. Carver, si vraiment j'avais voulu saboter cette expédition, croyez-vous que je me serai contenté d'un simple petite explosion, tout en conservant la majeure partie du reste dans ma cabine "pour plus tard"? On peut me traiter d'impulsif, de sanguin, de chauvin exacerbé. Mais pas d'imbécile!

Smith, puisque vous comprenez enfin l'urgence - ah, si vous aviez bien voulu vous ouvrir à moi, nous aurions démasqué l'horrible nature de Bolander bien plus tôt et nous n'en serions pas là! Pouvez-vous faire entendre raison aux autres? Le meurtre n'est pas le plus important, je le maintiens. Ce qui importe véritablement c'est cette abomination qui est ou qui possède Bolander. Je veux bien me livrer avec vous, si ça peut permettre de l'arrêter, même si je n'ai pas tué le professeur. J'en avais l'intention, certes, mais comme tout le monde. Je sais juste que cette horreur qui s'est fait jour ne doit pas vivre, j'en suis convaincu au plus profond de moi.

Et vous pensez vraiment que Blake va revenir à la raison si on lui livre le bon meurtrier? Qu'il va d'un coup retrouver tout son flegme pour lancer "Oh, désolé messieurs, maintenant que j'ai découvert le vrai coupable, pouvons-nous mettre nos plus beaux smokings et fêter le nouvel an comme il se doit?" Vous êtes fous de penser cela. Je suis persuadé que ça ne l'arrêtera pas. Je pense qu'il faut faire autre chose tout de suite, pour anéantir le mal à la source.

Et je ne sais pas vraiment quoi faire. Je propose de briser ma statue sur le champ, et... et si quelqu'un veut bien tirer sur Bolander, vous serez tous témoins de mes parole: j'endosse l'entière responsabilité de son meurtre de sang froid. Sain de corps et d'esprit, en mon âme et conscience.

Et si vous m'accusez tous, j'en serai ravi, faites donc! Comme ce n'est pas moi le coupable, le dément aux commandes mettra sa menace à exécution et vous tuera tous. Ce sera parfait! J'aurai quand même un regret en ce qui vous concerne, Smith."
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(hj) oui, moi aussi j'ai été surpris comme Jehan: par le tract indépendantiste, ce n'est pas quelque chose qui était censé être dans la cabine de MacMullen (/hj)
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Stuart tourne un regard interloqué vers MacMullen.

"Vous aviez donc bien l'intention de tuer le professeur, milord ? Et peut-être même avez-vous agi en ce sens. Mais je ne saisis pas vos motifs."

Les sourcils de l'ingénieur se froncent.

"Bien que cette charge explosive soit extrêmement louche, le fait que je l'ai trouvée dans votre cabine il y a à peine vingt minutes suggère manifestement que vous aviez renoncé à vous en servir, peut-être parce que les évènements ne le rendaient plus nécessaire. Du reste, si le scaphandre a été piégé, cela a très probablement été fait avant même notre départ. Et rien n'explique encore la présence de ces étranges parasites dans le corps du professeur..."

Il jette un regard nerveux vers le manomètre, dont l'aiguille reste - pour le moment - immobile.

"Quoi que nous décidions, il ne nous reste plus beaucoup de temps pour le faire. Quelqu'un a-t-il une nouvelle révélation à faire ?"
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"Les parasites sont très certainement issus de la poudre de Bolander, qui admet l'avoir utilisée, en comptant sans doute qu'on prendrait mes révélations sur sa nature maléfique pour des élucubrations!

Mais comme Smith et moi avons tous les deux ressenti quelque chose de malveillant en Bolander, ce n'est plus une spéculation mais un fait. Bolander n'est pas ce qu'il prétend être! Il y a en lui quelque chose d'autre que son humanité! Je ne sais pas qui est son allié dont on doit encore plus se méfier, comme l'indique Smith, mais je crains qu'il ne soit trop tard...

Comment faire pour forcer Bolander à nous dévoiler sa nature? Je suis épuisé et ne peux plus rien faire. J'ai donné tout ce qui me restait d'énergie pour me concentrer sur lui. Il doit bien rire sous cape...
Mais qu'est-ce qu'il espère, qu'on sacrifie un innocent ou un coupable à sa divinité abjecte pour la renforcer? Sait-il ce qui se trame dans la tête de Blake/Heuvelmans? En est-il le vecteur? En se faisant passer pour victime possédée, c'était un bon moyen de détourner les soupçons...

Quoi qu'il en soit je tiens à agir, et j'espère bien briser cette statue, faute de savoir quoi faire de mieux... Smith, avez vous un marteau, ça pourrait être utile..."

MacMullen, de dépit, jette son kebbie stick et, sortant la statue, s'approche d'une table et commence à frapper dessus de toutes ses forces.
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(hj) L'interdiction de tout acte de violence est levée.
Les espions peuvent se tirer dessus ou se capturer (à condition d'avoir encore une arme, évidemment).
La majorité des présents, si tous d'accord, peuvent se saisir de celui qu'ils présument l'assassin pour le livrer.
Qui a les explosifs peut faire couler le bathyscaphe.
Il est aussi possible d'essayer de se dénoncer soi-même ou de dénoncer quelqu'un (en allant hurler la réponse à la porte de la salle des machines).
La menace de Blake/Heuvelmans est daté d'hier à 21h donc vous avez jusqu'à ce soir 21h pour vous mettre d'accord ou agir. (/hj)
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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(hj) royal rumble! (/hj)

Si personne ne l'en empêche, MacMullen se jette sur Bolander et tente de l'étrangler en hurlant "Meurs, abominatiooooooooonnnn"

(hj) je suppose que l'action sur la statue ne sers pas à grand chose (/hj)
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"Aidez-moi, cet homme est fou !" Bolander essaye de s'extraire de la prise du lord dément.
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Smith hésite quelques instants, il regarde tour à tour MacMullen et Bolander, puis il profite de l'attaque de MacMullen sur ce dernier pour lui subtiliser la fiole et son mystérieux contenu.
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(hj) J'ai autorisé à ce que les espions se tirent dessus et à ce qu'on se saisisse du coupable présumé, pas à ce qu'on se donne des bourre pifs ou qu'on s'étrangle ! (/hj)
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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