Soirée Enquête "L'Ivresse des profondeurs" (salle de jeu)
"Je suis à ma connaissance la seule personne à être sortie en scaphandre au cours des vingt dernières minutes. La visibilité à cette profondeur est très mauvaise : les eaux du loch sont particulièrement sombres et la lampe dont est équipée mon scaphandre m'était presque inutile. Je n'ai pu faire mes observations que grâce à la lumière des puissants projecteurs entourant le hublot de la salle d'observation. J'en déduis que celui-ci offre une bonne visibilité dans les circonstances présentes."

Stuart sombre quelques instants dans des réflexions silencieuses avant de se tourner vers le journaliste :

"Je suis en ce moment précis près à accepter bien des choses que j'aurais jugées ridicules voilà encore quelques heures, Monsieur Bolander, mais Smith a raison : les explications que vous fournissez aux évènements sont loin de tout expliquer. Je ne suis sorti là-dehors que poussé par la nécessité et ce que j'y ai vu..."

Sa voix vacille un instant.

"...ce que j'y ai vu n'était certes pas le reflet de mes désirs, ni de ceux d'aucun homme sain d'esprit. Par ailleurs, votre malaise n'aurait-il pas précisément été causé par le fait que nous passions à ce moment-là au-dessus de cet... endroit où le loch est si profond ?"
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Smith voit que Kurten vient de rentrer dans le salon. 

"Monsieur Kurten, qu'avez-vous vu à l'extérieur du Bathyscaphe ? Où étiez-vous passé ?"

Smith balaie le salon du regard avant de reprendre 

"Ne croyez vous pas qu'il serait plus prudent que monsieur Blake reste avec nous ?"
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Avant de prendre le téléphone, le nageur est intercepté par les questions de Smith, il prends le temps de lui répondre...

«Oh, je ne suis pas allé bien loin...
Non, finalement, je ne suis pas sorti en scaphandre car au moment où j'allais le faire, Herr Stuart est revenu..
Après, j'ai voulu aller à l'observatoire pour voir s'il n'avait pas déposer ou cacher quelque chose sur la coque...
Mais c'est une vrai purée de pois, j'ai rien vu d'extraordinaire» 
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Ed St-Gilles s'apprêtait à apostropher également Kurten, mais a été pris de cours par Smith. Il se tourne vers Ripley, les deux mains levées, paumés tournées vers lui.
"M. Ripley, je vous garantis que la salle d'observation offre une vue parfaite sur le ou les bâtiments sous-marins et la statue qui les surplombe. Mais la simple vue m'en a fait vaciller la raison. Je ne souhaite à personne de partager un tel spectacle. Si les personnes qui sont sorties confirment mes dires, je me rallierai à la proposition de Milord d'empêcher de regarder à nouveau, au moins tant que nous serons dans cette zone du Loch."
Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse. Telle est la loi.
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Ed St-Gilles se fige avec incrédulité aux propos de Kurten.
"Peter, que dites-vous ? J'y étais dans cette salle. Et je l'ai vu !"
Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse. Telle est la loi.
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"Vous étiez dans la salle d'observation au moment où je me trouvais moi-même à l'extérieur, Monsieur Saint-Gilles, tandis que Monsieur Kurten ne s'y est rendu qu'ensuite. Cette zone où le loch atteint sa profondeur maximale n'est pas bien large, nous l'avons traversée en à peine un quart d'heure."

Stuart tourne vers Kurten un visage dénué d'expression.

"Puisque nous parlons de cacher des choses, Monsieur Kurten, je vous restitue ici ce que je m'étais permis de vous emprunter précédemment. Dans les circonstances actuelles, tout ceci ne me semble plus important."

L'ingénieur désigne du doigt le carnet d'adresse qu'il avait déposé sur la table pendant l'absence du nageur allemand.
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Ed St-Gilles se détend un peu.
"Merci de cette explication, M. Stuart. Avez-vous pu voir la coque de notre bathyscaphe et la créature accrochée dessus ?

Devons-nous prochainement naviguer sur une autre zone abyssale ?"
Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse. Telle est la loi.
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Peter ne réponds pas à St Gilles car Stuart le fait pour lui
Puis quand il voit le carnet d'adresse sur la table..

«Ah ça, oui, le a et le h veut bien dire Adolphe Hitler, je le reconnais, le nier ne sert à rien dans ces circonstances...
Oui, je sais que pour vous, il est considéré comme un agitateur et oui, il veut que je trouve toutes les informations possibles concernant ce bathyscaphe, votre œuvre, Herr Stuart..
Mais comme vous vous en doutez, si vous avez trouvé ce papier et comme vous avez dû le voir si vous m'avez espionné comme il se doit...
Je ne suis pas aller dans votre cabine, ni dans celle de Smith...Et quand à la salle des machines, je n'y suis allé qu'accompagné du lord...
Dès que le professeur est mort, tout a été remis en question, le professeur était mon ami et je veux découvrir son meurtrier, de même je sais qu'il y a parmi nous un véritable espion voir même est-il aussi le meurtrier. Celui-là ...c'est ma priorité et je peux vous affirmer qu'il ne sortira pas vivant de ce bathyscaphe...»
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Stuart fait un geste de la main.

"Mettons nos différends de côté, Monsieur Kurten. Ils sont sans importance à l'heure actuelle et je désire également démasquer l'assassin du professeur."

L'ingénieur se retourne ensuite vers Saint-Gilles :

"Non, je ne distinguais pas nettement la coque du bathyscaphe et je n'aurais pas été en mesure d'apercevoir quelque chose qui s'y serait accroché. Pour ce qui est des zones particulièrement profondes, la plupart d'entre elles se situent vers le centre du loch, par lequel nous ne passerons pas. Il en existe une seule autre que traversera notre itinéraire, dans presque deux heures. Je pense...

Stuart s'interrompt le temps de prendre une profonde inspiration.

"Je pense qu'il faudra nous y préparer, si tant est que ce soit possible."
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