Soirée Enquête "L'Ivresse des profondeurs" (salle de jeu)
Smith se remet soudainement à trembler, puis il met sa tête entre ses mains.

"Ce n'est pas vrai... c'est impossible... comment est-ce possible ?"

Il essaie de réagir et de s'apaiser sans parvenir.

"Je suis désolé messieurs, mais je crois que je suis en train de perdre mon sang-froid "

Smith s'enfonce dans le canapé et serre sa mâchoire. 
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Stuart ne répond pas à la demande de Kurten. La mâchoire crispée, il pose successivement les yeux sur chacun de ceux qui se trouvent dans le salon, en particulier Ripley et Bolander. Puis il se lève brusquement de son fauteuil.

"Messieurs, je crois que je vais réellement devenir fou si je reste un instant de plus à ne rien faire dans cette pièce. J'ai besoin d'aller m'occuper à quelque chose pour retrouver mon calme et réfléchir lucidement à la situation."

Il pose un instant une main sur l'épaule de Smith, d'une façon qu'il s'efforce de rendre réconfortante, puis il se dirige vers la sortie. Il prend seulement le temps de glisser quelque chose à l'oreille du docteur Carver avant de quitter les lieux.
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"A ceux qui quittent cette pièce, il ne saurait être trop recommandé de rester dans des endroits sûrs.", déclare Ripley, les yeux toujours rivés sur Bolander.
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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Smith s'agite de nouveau et se met à crier

"Y-a-t-il seulement un endroit de sûr ! Ce qui a tué le professeur attend juste le bon moment pour nous éliminer !"
 
Il sert très fort ses genoux, envahi par l'angoisse.

"Docteur, dit simplement Smith, avez-vous un calmant pour moi ?"

(Hj ) J' ai un bug avec la taille de la police de caractère quand j'utilise mon téléphone (/hdj)
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"Dommage que ce document ne soit pas daté. Je ne comprends pas ce qui vous retenait de le partager, Herr Kurten. Pour ma part, cette lecture ne fait qu'embrouiller encore plus les choses dans mon esprit sans rien révéler de compromettant pour qui que ce soit!"

Quelqu'un saurait quel âge pourrait avoir cet homme? Pourrait-il être l'un de vous, ou présent à bord en tant que passager clandestin? Quelqu'un lui veut-il du mal, veut-il du mal à quelqu'un? Ou bien serait-il mort lui aussi?"

Quand je vois Stuart quitter le salon aussi fébrile, je ne peux m'empêcher de laisser l'inquiétude transparaître dans ma voix qui bafouille pour la première fois de la soirée.

"Ah! Je... Messieurs, je crois que je dois... vous révéler ce que contenait le document trouvé dans le bureau du professeur, car il me vient en tête un doute affreux. Le document, en possession de Monsieur Blake, est un rapport d'expertise, dont la conclusion est que Monsieur Stuart est responsable de la mort de 10 marins, à cause d'un défaut de conception d'un précédent submersible. Malgré cela, il avait conservé la confiance du Professeur, l'autre document que je lui ai remis allait dans ce sens, même s'il voulait lui parler de cet incident. Stuart avait réussi à me convaincre que cet incident l'avait poussé à tout vérifier dans les moindres détails pour la présente machine, et je pense toujours le croire. Par contre, voici le doute qui m'assaille à présent... et si ce n'était pas un défaut de conception, mais une mauvaise manœuvre suite à un mouvement de panique qui avait causé l'accident? Nous sommes tous témoins de son état qui ne cesse d'empirer depuis le début de la traversée. Peut-être qu'il n'était plus maître de lui, qu'il éprouve une angoisse des profondeurs. Je crains qu'il ne commette quelque manœuvre irréparable. Smith?"

Quand je vois la réaction de Smith, je ne me contiens plus et mon visage prend un teint rouge brique quand je viens me planter devant lui pour lui hurler dans les oreilles.

"Ce n'est pas le moment de flancher, Smith, vous êtes la dernière personne capable de nous prémunir d'un accident mortel si Stuart panique à un point de non retour. Vous devez retrouver Monsieur Stuart pour l'empêcher de faire n'importe quoi! Il semble votre ami, il vous écoutera dans doute, et si vous avez peur, je pense que vous serez rassuré en sa compagnie. Je crois que nous devrions être plusieurs à partir à sa recherche, peut-être dans sa cabine, et peut-être plus vraisemblablement dans la salle des machines, qui doit être un peu son domaine, comme vous aussi. C'est là que le risque me semble le plus grand, et c'est là que je compte me rendre."

Je me tourne alors vers Carver, essoufflé de ma tirade.

"Bloody Hell! Que vous a-t-il dit! Il n'est plus temps des messes basses!"

Je suis sur le point de me précipiter hors de la pièce, attendant juste d'entendre la réaction de Carver.
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St-Gilles rattrape McMullen à l'épaule et lance du plus vite qu'il le peut.
Un instant Milord. J'ai une dernière question à vous poser. Vous étiez présent au salon avant les autres, votre verre de whisky en témoigne.

Vous avez pu descendre de la salle des scaphandres et vous diriger vers la salle d'observation juste après la secousse.

Vous essayez de nous faire manger après être passé à la cuisine.
Vous insistez pour que nous voyagions à l'aveuglette et restreignions nos mouvements.

Vous aviez un moyen de pression sur Stuart.

À quel jeu jouez-vous ?"
Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse. Telle est la loi.
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Curieusement, la réaction de Saint-Gilles semble me calmer alors qu'elle aurait dû provoquer une réaction épidermique vu ce qui s'est passé la dernière fois.

"Pour ce qui est des scaphandres, personne n'a d'alibi puisque tout le monde était seul avant que nous ne nous regroupions. Vous avez donc parfaitement le droit de me soupçonner. Mais pour vos divagations sur le verre de whisky et ma présence au salon, et ce qui concerne la cuisine, je laisserai Blake dissiper les ténèbres qui vous entourent. Pour ma part, j'aimerai beaucoup que vous soyez à mille lieues de moi, en train de vous empiffrer de grenouilles si ça vous chante!"

"J'avais un moyen de pression comme vous dites, mais j'ai joué cartes sur table avec Stuart, ne voyant pas comment relier cela à la mort du professeur, et craignant même que quelqu'un à bord puisse être de la famille d'un des marins disparus, qui se serait trompée de cible en tuant par erreur Heuvelmans avec cette histoire de scaphandre dont l'ordre aurait été modifié - qui n'a d'ailleurs pas été l'objet de grandes investigations il me semble. J'ai même pensé que si cette hypothèse était vraie, alors Smith pourrait être celui qui veuille le tuer, car il est resté muet sur ses origines familiales malgré mes sollicitations. Smith serait un prête-nom que je ne serai pas étonné."

"Après je me trompe peut-être en pensant que Stuart puisse avoir disjoncté la dernière fois, et dans ce cas vous pourrez vous gausser de moi comme bon vous semblera... Mais si j'ai raison, il ne faut surtout pas le laisser seul sans surveillance! Même un... Français tel que vous doit pouvoir le comprendre, non?"
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Quand Ripley l’apostrophe et le menace, Bolander le regarde silencieux, d’un œil déterminé et sévère, indifférent à l’ambiance qui se détériore et craquage successif des convives. Puis d’une voix forte et sévère qu’il n’avait jamais eu de la soirée, il se lève et s’adresse au mécène :
« Sir Ripley, pour qui vous prenez vous ? L’argent vous donne beaucoup de pouvoir dans le monde des hommes, mais les forces que vous croyez défier sont au-delà des vôtres. Depuis des années, j’essaye de protéger les fous dans votre genre qui croient défier ce qui est au-delà de la raison et de notre logique. Votre inconscience vous a conduit à mépriser la décence en allant fouiner et voler autrui, mais en plus, vous espérez semer la panique à bord avec des choses qu’aucun homme ne peut espérer maîtriser, ni même nommer ? Regardez ces hommes autour de nous, pensez-vous les aider en leur partageant ce qui vous effrait ? Je vous ordonne de me remettre ce qui m’appartient, sur le champ ! »
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"Mr. Bolander, je ne crois, en toute humilité, défier aucune autre force que la vôtre. Celles que vous mentionnez, ici et à longueur des pages de votre journal, ne sont, j'en ai bien peur, que le fruit de votre cerveau profondément malade."
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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"Oh, et puisque nous parlons de décence, permettez-moi d'expliquer pourquoi j'ai pris la liberté de m'intéresser à vos affaires. Il y a eu cette impression tenace de vous avoir vu rôder sur la rive du loch la nuit dernière. Mais un autre élément a été déterminant : votre nom, qui m'a été familier. Comme vous, j'ai beaucoup voyagé, et il se trouve que je m'intéresse aussi aux faits divers. Aussi, quand un homme jadis condamné par la justice américaine pour des faits de profanation de cimetière et d'incendie criminel partage le même espace vital que moi, j'ai tendance à être prudent."
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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Soudain, le visage de Bolander se fige dans une grimace improbable et le journaliste tombe de sa chaise, comme s’il avait perdu tout tonus. Il est au sol, quasi immobile, si ce n’est les quelques spasmes qui animent sporadiquement ses membres.
[+] 1 personne remercie Salla pour ce message !
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Jack Ripley observe la chute de Sean Bolander, impassible.

"Alors, dites-nous, Mr. Bolander : le meurtre de William Heuvelmans serait-il lié à ces... forces en lesquelles vous croyez ?"
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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Peter allait attraper Stuart pour l'empêcher de sortir quand Smith partit en vrille

«My Lord, pour la date, j'ai oublié de vous le dire, mais elle date du 3 juin 1912..»

Puis il entend tout le monde et se tourne pour regarder les uns et les autres...

«Les scaphandres échangés, pourquoi je n'y ai pas pensé plutôt...»

Se dit-il à mi-voix...

Puis parlant fort au Lord,

«My Lord, essayez de tirer les vers du nez de Smith, s'il est vraiment l'enfant sauvage trouvé dans la jungle, il a pu en vouloir assez au professeur pour vouloir le tuer. Car si dans son enfance, il a été balader dans des foires comme un phénomène, il a pu rendre responsable le professeur sans savoir qu'il a tout fait pour l'adopter. Et peut-être qu'au vu de voir son erreur, il est en train de perdre pied...»

Puis il allait parler au médecin quand celui-ci s'écroule au sol...

«Monsieur Bolander, Monsieur Bolander...» dit en criant

Puis regardant St Gilles et Ripley...

«Messieurs, est-ce que vous avez des notions de médecine, qu'est ce qu'il lui arrive , est-ce qu'il a été empoisonné ? »
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Smith se lève soudainement du canapé sous l'effet des paroles de Kurten avant de s'effondrer de nouveau sous l'effet de la fatigue nerveuse.

"C'est tellement facile de m'accuser alors que je suis en état de faiblesse. Je ne suis pas l'enfant sauvage monsieur Kurten, il y a juste des choses de mon passé dont je ne veux pas parler. Et je ne vous en parlerai pas même si je sais que je vais mourir ce soir ! Il faudra quand même que vous m'expliquez comment j'aurais pu faire ingurgiter des parasites au professeur ! Quant à vous milord, je n'ai pas révélé la teneur de notre conversation et je ne le ferai pas, alors je vous prierai d'avoir un peu de respect pour moi ! "

Smith prend sa tête dans ses mains.
"Je ne comprends pas ce qui se passe, je n'ai plus de repère..."

Il sursaute quelques secondes 
"Qu'est-ce qui se passe avec monsieur Bolander ?"
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(hj) c'est Carver le médecin, pas Bolander (/hj)

"Mais enfin Smith, puisque je vous dis que vous êtes le seul à pouvoir prévenir une catastrophe, comment puis-je vous manquer de respect? Si vous n'agissez pas, oui, je vais sans doute reconsidérer la chose! "
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