24/06/2024, 14:40
Arilys, une lectrice étudiante à l'Université de littérature de Montréal, a consacré son mémoire de maîtrise aux LDVELH, dont une partie à Nils Jacket Contre l'Agent X.
Le mémoire, intitulé "Pour une poétique du roman-dont-vous-êtes-le-héros", étudie les "configurativité et effets de multiversalité" du LDVELH.
C'est très intéressant de lire une étude de la sorte sur l'un de ses propres livres, j'ai trouvé. En voici un petit extrait que je trouve intéressant car je suis loin d'avoir toutes ces données (et termes techniques) en tête au moment où je crée :
"là où Nils Jacket contre l’Agent X réussit à proposer un récit « programmé » par le texte plutôt qu’entièrement émergent et contingent – c’est-à-dire seulement constitué dans l’esprit de chaque lecteur(ice) – réside dans son architecture précisément hybride entre l’organigramme, qui permet une progression chronologique déterminée par l’auteur, et l’hyperfiction à récit caché, qui permet l’exploration libre d’un univers diégétique au rythme idiosyncratique du lecteur ou de la lectrice. Cette hybridité repose sur un déroulement chronologique du récit extrêmement régulé, qui explicite l’isochronie de tous les événements et rappelle ainsi à la lecture qu’au moment où le héros effectue une action, d’autres événements se produisent ailleurs dans l’univers diégétique."
Qu'en pensez-vous ? D'accord avec ce constat ?
L'architecture "à tiroirs" basée sur l'isochronie est d'ailleurs le modèle que j'ai décidé de conserver pour la série Nils Jacket après le tome 3.
Même si j'ai dû beaucoup l'adapter pour le tome 6 à venir.
Dans Loup Maudit, l'exploration géographique usuelle dans les LDVELH des années 80 est davantage présente.
J'en profite pour saluer ici celles et ceux qui au Québec lisent Nils Jacket et Loup Maudit !
Le mémoire, intitulé "Pour une poétique du roman-dont-vous-êtes-le-héros", étudie les "configurativité et effets de multiversalité" du LDVELH.
C'est très intéressant de lire une étude de la sorte sur l'un de ses propres livres, j'ai trouvé. En voici un petit extrait que je trouve intéressant car je suis loin d'avoir toutes ces données (et termes techniques) en tête au moment où je crée :
"là où Nils Jacket contre l’Agent X réussit à proposer un récit « programmé » par le texte plutôt qu’entièrement émergent et contingent – c’est-à-dire seulement constitué dans l’esprit de chaque lecteur(ice) – réside dans son architecture précisément hybride entre l’organigramme, qui permet une progression chronologique déterminée par l’auteur, et l’hyperfiction à récit caché, qui permet l’exploration libre d’un univers diégétique au rythme idiosyncratique du lecteur ou de la lectrice. Cette hybridité repose sur un déroulement chronologique du récit extrêmement régulé, qui explicite l’isochronie de tous les événements et rappelle ainsi à la lecture qu’au moment où le héros effectue une action, d’autres événements se produisent ailleurs dans l’univers diégétique."
Qu'en pensez-vous ? D'accord avec ce constat ?
L'architecture "à tiroirs" basée sur l'isochronie est d'ailleurs le modèle que j'ai décidé de conserver pour la série Nils Jacket après le tome 3.
Même si j'ai dû beaucoup l'adapter pour le tome 6 à venir.
Dans Loup Maudit, l'exploration géographique usuelle dans les LDVELH des années 80 est davantage présente.
J'en profite pour saluer ici celles et ceux qui au Québec lisent Nils Jacket et Loup Maudit !