28/07/2009, 10:25
Vos derniers films au cinéma
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28/07/2009, 10:54
(19/04/2008, 09:35)Salla a écrit : Ya aussi Asterix 3; nul comme les deux premiers (faut dire des films où les acteurs se contentent de se déguiser comme les personnages de la bd, mais se comportent comme eux même; c'est du cosplay pas du cinéma; et à cela s'ajoute le fait que je peux pas encadrer le show biz français) Hello, moi aussi je joue le fossoyeur tiens… Je me permets de rebondir là-dessus. Tout à fait d’accord avec toi pour Astérix 1 ; presque tout à fait d’accord avec le 3 (à part Delon et Poolevorde quand même), mais le 2, Mission Cléopâtre n’a rien à voir ! ·On ne voit quasiment pas Clavier, les autres rôles l’ éclipsent complètement ·On trouve clairement la patte des Nuls ·Chabat, Baer, Dieudonné, Nanty, Rich, Darmon, Djamel sont au meilleur de leur forme ·Il flotte une atmosphère d’humour absurde et de jeux mots désopilants qui sont pour moi assez fidèles, malgré l’aspect moderne à l’esprit de Goscinny . Il y a des scènes et des répliques fatales (Darmon vs Djamel notamment) Enfin, dernier argument en faveur de ce film que j’ai adoré : Uderzo, qui est malheureusement devenu l’auteur nullissime que l’on sait et un rapace parmi d’autres, a conchié publiquement ce film, hurlant à la trahison… et interdisant désormais à Chabat toute adaptation ultérieure. Quand on sait qu’il a encensé le trognon moisi qu’est le 1, ça devrait suffire à ce qu’on aime tous le 2 !!
C’est alors que Pip dégaina le Glaive du Sommer junior et le pointa d’un geste ample et maladroit vers la tente de l’Archimage de Mampang. La voix de Merlin (ou celle de Yatzromo, ou Nicodème, il ne savait plus trop) retentit dans son crâne… « Imbécile ! Il fait nuit noire, ça ne sert à rien !! »
(25/07/2009, 18:20)JFM a écrit :(21/07/2009, 10:01)Salla a écrit : Good morning England : très bonne surprise. Durant les années 60, les radios pirates, seules a passer du rock'n roll, sont interdites par le gouvernement britannique. On suit l'histoire de l'une d'entre elle, et de ses animateurs, qui émet à partir d'un navire dans les eaux internationales. Les amateurs de cette époque musicale apprécieront la bande son, ce que j'ai aimé pour ma part c'est les rapports entre les différents protagonistes et l'humour. De plus il y avait une excellente ambiance dans la salle de cinéma, ce que j'apprécie de plus en plus. Le film est sans doute agréable quand on y va sans vraiment en attendre quelque-chose, mais moi j'en attendais pas mal et j'ai été plutôt déçu. Comme le dit JFM, il souffre du manque d'un vrai scénario. Le film débute comme une sorte de quête d'initiation pour le jeune, puis finit en remake de Titanic. Du coup, la musique passe presque au second plan. Ladite musique est d'ailleurs pas mal choisie, mais on reste dans l'ultra-connu de ce qui s'est fait dans les sixties (Procol Harum, Stones, Kinks). Dommage de ne pas avoir passé quelques groupes et titres plus underground. Après, les acteurs jouent bien et ont incontestablement la classe (surtout le Comte et Gavin) mais le faux rythme du film ne m'a pas conquis. Ensuite, sur le contraste entre les rockeurs et les "coincés", il est vrai que c'était à cette époque que le hiatus était le plus grand, car on passait d'une société assez prude et bien élevée à une jeunesse à poil qui écoute de la musique des fleurs dans les cheveux (longs). Mais si l'état d'esprit "rock" était généralisé, être rock, ce serait alors ne pas l'être n'est-ce pas ? ^^
Oui, The Boat that Rocked (suis-je le seul à trouver que le titre "français" est inférieur à l'original?) ne subit pas le diktat d'une ligne directrice. En quoi est-ce gênant ? Ce procédé peut donner de très bons résultats (j'ai la faiblesse de penser que c'est le cas ici). M*A*S*H en est le parfait exemple : ce film n'est qu'une succession d'épisodes qui ne sont liés entre eux que par la présence de personnages récurrents. Ca n'a pas empêché que des gens très bien lui décernent une Palme d'Or.
Sinon, je n'ai pas grand-chose à rajouter sur le film. A part qu'il est à classer dans les films à voir obligatoirement en version originale. Déjà qu'avec les sous-titres français, je trouve qu'on y perd un peu... Citation :Mais si l'état d'esprit "rock" était généralisé, être rock, ce serait alors ne pas l'être n'est-ce pas ? Parce qu'être rock consiste à se démarquer à tout prix de la majorité ? Personnellement, j'estime que le maître mot de l'état d'esprit rock, c'est "liberté". Or, se démarquer à tout prix de la majorité, ça revient à agir en fonction de celle-ci. Et si on agit en fonction de quelque chose, on n'est pas libre vis-à-vis d'elle. Ergo, je ne suis pas d'accord.
03/08/2009, 20:25
(28/07/2009, 17:20)Ourgh a écrit : Ca n'a pas empêché que des gens très bien lui décernent une Palme d'Or. Je ne sais pas si c'est une référence... En tous cas, ma préférence personnelle va aux films bien scénarisés (donc ni trop compliqués ni trop simplistes). Sinon, je suis complètement d'accord avec toi sur ta définition du rock. Je n'aurais pas mieux répondu à H"The Baron"DV (il y a déjà The Duke et The Count^^). Pour conclure le suspense insoutenable que j'ai savamment distillé dans ce topic, je suis allé voir L'Attaque du Métro 123... car, parmi les films pré-sélectionnés, c'était le seul qui passait encore dans la salle où j'allais.^^ Un film sympatoche, efficace, qui détend bien, même si le côté parfois décalé est moins bien dosé que dans un Piège de Cristal.
08/08/2009, 17:51
(03/08/2009, 20:25)JFM a écrit :(28/07/2009, 17:20)Ourgh a écrit : Ca n'a pas empêché que des gens très bien lui décernent une Palme d'Or. Je peux me tromper, vu que je n'ai vu que 7 ou 8 palmes d'or (et que je me garderai bien d'émettre un avis sur des films que je n'ai pas vus), mais mon impression est que ça ressemble à un gage de qualité : je ne les ai pas toute trouvées géniales, il y en a même une pour laquelle j'estime qu'un autre concurrents aurait mérité le prix, mais il n'y en a aucune que j'oserais vouer aux gémonies. Ceci dit, si tu connais des incidents de parcours, n'hésite pas à me les communiquer (mais peut-être pas ici, sinon on va trop pourrir le sujet). Citation :En tous cas, ma préférence personnelle va aux films bien scénarisés (donc ni trop compliqués ni trop simplistes). Je ne reproche pas de ne pas être à l'aise avec G.M.E, mais de dire que c'est mal scénarisé, ou de dire qu'il n'y a pas de vrai scénario. Ce qu'il n'y a pas, c'est un fil rouge pour relier les scènes, nuance. Je vais faire une parabole avec la peinture : les cubistes ne représentent pas les choses telles qu'elles sont; ce n'est pas pour autant qu'on peut dire de leurs oeuvres qu'elles sont mal dessinées, vu que leur objectif est justement de proposer une vision différente. Revenons à G.M.E. Quel est l'objectif du film ? Plonger le spectateur dans une certaine atmosphère, faire passer un message tout en divertissant... Si le scénario atteint son objectif, alors on ne peut pas lui reprocher d'être mauvais sous prétexte qu'il n'y a pas de fil rouge. On peut d'ailleurs se poser la question : si Richard Curtis avait construit le film en suivant un fil rouge, n'aurait-il pas nui à l'atmosphère débridée qu'il voulait mettre en place ?
Inglourious Basterds
Ca peut se voir. Je ne suis pas vraiment un fanatique de ce que Tarantino a fait après Jackie Brown. Aussi suis-je allé voir son dernier produit avec la crainte d'avoir la confirmation que le réalisateur Tennesséen était devenu impuissant. Crainte infondée. Bien sûr, ce n'est pas à la hauteur de Pulp Fiction, et loin s'en faut, surtout si vous le voyez en VF (trois fois maudit soit l'unique cinéma de ma ville). Mais personnellement, j'ai trouvé ça assez jouissif. Ouaip. Une réécriture de l'histoire mêlant des américains chasseurs de scalps, des nazis d'opéra-comique (avec Christoph Waltz qui mérite son prix d'interprétation masculine au dernier Festiv'de'C'.) et une juive revancharde qui dépote. On ne regrette pas ses 2h33 minutes. (03/08/2009, 20:25)JFM a écrit : Sinon, je suis complètement d'accord avec toi sur ta définition du rock. Je n'aurais pas mieux répondu à H"The Baron"DV (il y a déjà The Duke et The Count^^). Merci pour le surnom, il me plait bien. ^^ Je n'avais fait que lancer une boutade (comme le signalaient les "^^" qu'Ourgh a généreusement tronqué en citant). Bien sûr que la liberté fait partie de l'esprit rock, mais la rébellion également. Hors, pour se rebeller, il faut bien faire face à un ordre établi. (03/08/2009, 20:25)Ourgh a écrit : En quoi est-ce gênant ? Ce procédé peut donner de très bons résultats (j'ai la faiblesse de penser que c'est le cas ici). M*A*S*H en est le parfait exemple : ce film n'est qu'une succession d'épisodes qui ne sont liés entre eux que par la présence de personnages récurrents. Ca n'a pas empêché que des gens très bien lui décernent une Palme d'Or. M*A*S*H n'a pas de ligne directrice, M*A*S*H est un bon film. Or, G.M.E. n'a pas de ligne directrice. Ergo G.M.E est un bon film.
25/08/2009, 11:08
Pour continuer la discussion sur GME : http://rdv1.dnsalias.net/forum/showthrea...&pid=17523 (ou j'ai recopié la plupart des posts sur le sujet)
25/08/2009, 14:47
(20/08/2009, 18:16)Ourgh a écrit : Inglourious Basterds Sans être fanatique de cinéma (visiblement Tarantino se serait inspiré de très nombreux styles de cinéma... dont la Nouvelle Vague ???), j'ai bien apprécié le film. Quelques longueurs je trouve, sur le chapitre 3, mais bon 5 chapitres savamment dosés, différement. J'ai beaucoup apprécié le chapitre 1 avec les jeux de caméra paranoïaque, une mise en scène vraiment haletante. Le chapitre 2 vaut également le détour pour son côté spaghetti et vieux film bien prenant. Pas mal de jeux assez rigolo, notamment la montée en crescendo, tant au niveau cadrage que musical, et qui enchaîne sur un moment immédiatement soft, et ce plusieurs fois vers la fin du film. Au final, c'est bien jouissif, j'avais également été déçu par Jackie Brown et dans une certaine mesure par Boulevard de la Mort, mais là ça vaut un peu le détour. Et bien sûr : il faut absolument le voir en VO... et là, on peut pas parler de Version Anglaise, mais de version franco-germano-anglophone !
Il ne faut pas attendre d'être heureux pour sourire... il faut sourire pour être heureux.
J'ai également été voir Inglorous Basterds, et mon avis rejoint celui d'Ourgh : pas à la hauteur de Pulp Fiction, mais bon film quand même.
Dans les points positifs : les performances de Christoph Waltz (en nazi théatral mais implacable), Brad Pitt (en plouc américain), Diane Kruger (en actrice chic), le final très tarantinesque, le rythme du film (on ne voit vraiment pas les 2h33 passer), le jeu sur les différentes langues (VO obligatoire, plus encore pour ce film). Dans les points négatifs : les dialogues, moins inspirés que par le passé (mais moins pénibles que dans Boulevard de la Mort), la quasi absence de musique marquante (mais bon le sujet ne se prétait pas trop à l'habituelle BO 70's de Tarantino), le jeu de l'acteur qui interprète Marcel le projectionniste, les plans me semblent en moyenne moins travaillés que dans Kill Bill ou Boulevard de la Mort, le fait qu'il y ait peu de fulgurances géniales telle que la présentation d'Hugo Stilgitz, et (SPOILER)la faible présence des Basterds dans le film. Je pinaille, mais je suis exigeant avec ce cher Quentin ! Dans l'ensemble, on passe un très bon moment avec plusieurs scènes qui restent en mémoire : le final dans le cinéma, l'introduction, le passage dans la cave...
04/09/2009, 11:20
(Modification du message : 04/09/2009, 11:22 par Thierry Dicule.)
G.I. Joe: oui, j'ai vu ça. Rassurez-vous, c'était pour se marrer: avec un copain, on adore voir des films de ce genre "au second degré".
Bilan: à hurler de rire. Il y a des explosions à la chaîne. Vous verrez une méchante en talons aiguilles et tenue moulante de rigueur (que ce soit lors de l'une de ses rares répliques ou en plein combat ou, sommet du gag, dans un froid polaire). Les acteurs y mettent tout leur sérieux (les méchants sont particulièrement drôles). Les termes technologiques assurent aussi le spectacle comique. Enfin, les répliques philosophiques sont nombreuses (entre 2 explosions), du genre "mais quelle est leur cible dans ce secteur? Ils doivent chercher quelque chose qui contient beaucoup de métal... Mais oui, c'est la tour Eiffel!". Ah oui au fait, il y a une longue scène de course-poursuite dans Paris. Et la tour Eiffel sera, comme vous, pliée en quatre. Pour ma part, j'ai adoré les passages suivants: la première apparition des "Joe", la découverte de la base d'entraînement puis l'entraînement, la scène où le pote du héros remonte le moral de sa collègue (monumental), le scanner sur les dromadaires (c'est un détail mais j'ai eu un fou rire incontrôlable à cause de ça), la "révélation finale" (lorsque "Cobra" ôte son masque). C'est un peu long sur la fin mais l'ultime séquence mérite de rester (je le dis pour ceux qui n'iront jamais voir ce film: départ des "G.I. Joe" pour une nouvelle mission, "l'opération mangouste" (!), avec un superbe ralenti digne du cultissime "Armageddon"). Enfin, si vous avez la chance d'avoir comme nous, dans la salle, un spectateur bodybuildé qui applaudit à la fin du film, vous sortirez de là avec une pêche d'enfer.
01/10/2009, 16:49
Vu deux films récemment : le petit Nicolas (grâcieusement invité à l'avant-première) et l'armée du Crime (grâce à une place donnée par un collègue).
Le petit Nicolas : gentillet, sans prétention, une histoire d'amitié sympa, le monde vu par un gamin de 9 ans. On ne s'ennuie pas, même si les gags sont très entendus. L'armée du Crime : cela raconte l'histoire de Missac Manouchian, le poète arménien qui monta un groupe de terroristes pendant la résistance. Fusillés comme des criminels par les collaborateurs, ce sont maintenant des héros. La biographie est un peu longuette et souffre de passages pas forcément intéressants, mais c'est sympa de voir comment des immigrés peuvent se sentir plus français que des Français...
Il ne faut pas attendre d'être heureux pour sourire... il faut sourire pour être heureux.
J'ai aussi vu le nouveau Tarantino. Un nazi sadique comme on les aime, des persos assez intéressants (pour les moins bourrins) ou tout simplement sympa, une bonne ambiance... Sur le papier, quand on résume le scénario à "des juifs massacrent des nazis", ça fait pas envie mais en fait il y a assez peu de scènes bourrines. J'ai bien aimé. A voir.
Bon évitez Ultimate Game, qui en plus d'avoir un scénario grossier et mal ficelé, et en plus de plagier gladiator, est anti-geek. Un prophète est pas mal, un peu long mais amoral ce qui est appréciable. Nul jugement direct sur l'état des prisons françaises, qui servent de décor, des personnages plutôt sympas même si, comme un ami me l'a fait remarqué, ils manquent un peu de classe par rapport à bien d'autres films. Assez réaliste, sans jugement, avec un poil d'originalité ésotérique (cf le pourquoi du comment le film est appelé ainsi), il est à voir même si j'en suis sorti fatigué. District 9 est sans doute le film le plus original que j'ai vu ces derniers temps, et le film de SF le plus original depuis longtemps: imaginez... Des aliens dans un guetto (à Johannesburg). Les persos ne sont pas des héros, on remplace le mot nègre par crevette et on a un film sympa, en partie sous forme de documentaire. Un peu plus moralisateur qu'un Prophète (qui ne l'est pas du tout) mais pas trop, et les armes des aliens sont enfin des armes puissantes, pas des petits pisto-lasers de bas étage. Assez violent, mais je pense que si vous cherchez un film de science-fiction novateur, vous l'avez.
02/10/2009, 07:51
Alendir a écrit :District 9 est sans doute le film le plus original que j'ai vu ces derniers temps Je l’ai même trouvé trop original : il mélange tellement de genres que je me demande si le réalisateur savait ce qu’il voulait. Ça commence par un faux-documentaire (qui rappelle fortement « Robocop » pour ceux qui s’en souviennent), s’ensuit une première moitié de film avec un filigrane historique transposé sur des aliens, puis ça bascule brusquement dans l’action pure et dure, avec cependant un antihéros exaspérant (il passe son temps à geindre), du gore et de l’humour. Finalement, j’ai passé un bon moment mais sans plus. Je crois qu’il s’agit d’une parodie (c’est le genre qui domine). |
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