[YAZ 2024] Le naufragé de la route
#31
Pour moi, à part le fait des très nombreuses morts souvent aléatoire, ça passe... Il faut le prendre comme une petite aventure dépaysante...
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#32
Je me suis permis de refaire la mise en page, sans corriger les fautes et l'absence cruelle de ponctuation. Mais je pense que la lecture sera moins pénible. Je ferai une critique prochainement.
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#33
(28/01/2025, 23:48)linflas a écrit : Je me suis permis de refaire la mise en page, sans corriger les fautes et l'absence cruelle de ponctuation. Mais je pense que la lecture sera moins pénible. Je ferai une critique prochainement.

Merci Linflas ! C'est effectivement le jour et la nuit !
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#34
C'est parti. 3e AVH de mon sprint "11 AVH en 15 jours".
J'ai utilisé la version en ligne sur litteraction, pas le document joint par linflas dans l'avant-dernier message, s'il y a une différence.

Les fautes que j'ai trouvées :
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J'ai terminé l'AVH en cinq reprises, je pense.
Ma première tentative fut la plus longue.
Je suis passé par la tour, le labyrinthe, et j'ai fini maudit en regardant dans le miroir.

Après ça, j'ai fait exprès de prendre des directions qui étaient de toute évidence fatales, parce que je voulais voir les fins.
J'ai ainsi : ouvert la grille de l'entrée, regardé la télé toute la nuit, couché avec la succube.

Et ensuite j'ai trouvé la vraie fin, un peu par accident, en explorant les options du lit de la succube, que je croyais toutes mortelles.

C'est parti pour la notation.

I - Règles (6/10)

1. Règles de combat
Autant que je sache, il n'y a pas de règles de combat. Le combat final est résolu narrativement, et je soupçonne que tenter de se battre contre les armures animées que j'ai fuies est un échec automatique.
(Je vérifie)
Alors, non, mais les combats sont résolus narrativement.
Je passe donc cette section.

2. Autres règles
En jetant un oeil sur le passage en haut des tours où on peut se balancer en haut d'une chaîne, j'ai vu ce système très curieux où, au lieu de lancer un dé, on choisit au hasard un chiffre, et les conséquences dépendent de celui-ci. Ça peut marcher dès lors qu'on ne sait pas quel est le résultat qui est le meilleur.
Je pense que c'est le seul moment de l'AVH où on utilise ce système.
Il a le mérite d'être extrêmement simple (pas de compétences à expliquer ou qu'est-ce), mais bon, ça reste un "mât", où si on est malchanceux, on meurt.
D'un autre côté, on peut deviner facilement que c'est une action très risquée, et elle n'est en rien obligatoire pour réussir l'aventure.
Résultat modéré : 3/5.


II - Style (6/10)

1. Ambiance et description des décors
Là, c'est le jour et la nuit par rapport à l'AVH que j'ai lue juste avant ! (Le Dernier Roi) Je reprochais à cette dernière de ne faire pratiquement aucune description des décors, des vêtements, des personnages.
Là, au contraire, les riches descriptions contribuent superbement à installer l'ambiance.
Le froid, les sensations du personnage (sa boule au ventre), la brume inexplicable, le parquet en bois, les murs en pierre, pour chaque pierre on sait si elle est noire, rouge ou blanche, etc.
Rien à reprocher !
Et puis moi, le fantastique contemporain, c'est un genre qui me plaît (c'est le genre de ma mini-AVH Un héritage funeste et de plusieurs AVH que j'ai commencées sans jamais les achever).
Résultat positif : 4/5.

2. Style littéraire
C'est là que le bât blesse.
Le style est lourd. Avec des phrases trop longues, où s'accumulent des pronoms relatifs et des propositions coordonnées - le tout sans virgule en plus.
Et des répétitions mal venues. J'ai pas noté d'exemples, mais en gros, ça donnait des enchaînements de phrases du genre "vous n'arrivez pas à faire ceci. Après cet échec, vous faites truc". On a déjà compris que c'était un échec, pas besoin de le répéter. "Vous manquez de faire ceci. Ensuite, vous essayez de faire truc" aurait suffi.
Des fois c'était limite "Il y a un escalier devant vous. Vous gravissez l'escalier qui est devant vous, et montez en haut. Une fois monté en haut, vous êtes en haut de l'escalier." J'exagère à peine.
Bon, allez, des vrais exemples :

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Ou des fois il y a des formulations qui étaient juste... bizarres.
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Bref, résultat négatif : 2/5.
(Pas très négatif non plus, parce que c'est pas imbuvable malgré tout)


III-Scénario (7/10)

1-Histoire
L'histoire est assez basique : on est perdu en voiture, on tombe sur une demeure infernale, et il va falloir vaincre son maître pour pouvoir en sortir vivant.
On peut penser au Manoir de l'Enfer, bien sûr, mais pas que. Au final, c'est un schéma d'histoire qui correspond aussi plus ou moins bien à d'autres classiques jeux d'horreurs tels que Alone in the Dark, Resident Evil ou Silent Hill.
Un mec ordinaire bloqué dans un chateau médiéval avec des pièges mortelles partout, ça m'a aussi fait penser au premier Elvira (un hybride jeu d'aventure point & click et jeu d'action à la première personne des 1990 sur Atari ST et Amiga).
Mais c'est toujours sympa, si l'ambiance est réussie, et elle l'est.
En plus c'est pas trop linéaire.
On peut très bien passer par les tours et éviter complètement le passage des armures animées, ou au contraire, aller directement au rez-de-chaussée. C'est sympa d'avoir plusieurs chemins possibles (et vraiment différents) sur une aventure aussi courte.
J'ai jamais tenté l'étage où on entend les oiseaux, je ne sais donc pas si c'est juste un piège et une impasse, ou s'il y a aussi un chemin par là. J'ai aussi éviter la tour avec les sculptures terrifiantes, préférant les tours d'aspect plus "normal". 
Globalement, prendre une direction opposée à ce qui semblait de toute évidence un danger m'a plutôt bien servi ^^

En parcourant le texte pour retrouver les phrases qui m'avaient vraiment paru très bizarres, j'ai eu la bonne surprise de voir qu'il y a une fin victorieuse alternative dès le début, où, si on est chanceux, on peut descendre la chaîne et retrouver sa voiture (et la copine qui nous prend pour une "bonne poire"), au lieu de s'écraser dans les douves ou de tomber jusqu'en Enfer.
J'hésite entre modéré et positif... Disons positif. 4/5

2-Personnages
On n'a que deux personnages non joueurs, autant que je sache : Nini et Thierry.
Ils apparaissent trop peu pour qu'on s'en fasse une bonne idée, mais bon, leur physique ("une femme potelée, avec des tresses"), leurs vêtements ("de lourdes lunettes", "en lingerie fine"), leurs expressions ("un regard compatissant forcé dans lequel vous sentez de la cruauté") sont plutôt richement décrits, même si parfois un peu maladroitement.
Les transformations sont assez détaillées, aussi.
Après, ça reste des méchants très simples, mais bon, ça fait le taf.
Je dirais modéré : 3/5.


Présentation et orthographe :
Au départ, j'ai vu la page titre, j'ai eu une très bonne première impression !
"Ouah, super, il a fait des efforts sur une police un peu graphique pour mettre dans l'ambiance - même si la capitalisation du titre n'est pas bonne"
J'ai très vite déchanté...
Déjà, l'introduction, interminable, est en un seul bloc, sur deux pages (donc deux gros blocs).
Avec mes troubles de la concentration, j'ai dû mettre 40 minutes à la lire, à force de perdre l'attention et d'aller papillonner ailleurs.

Eh puis, alors, c'est bourré de fautes. Je crois que je suis tombé sur une seule section sans aucune faute au cours de toutes mes tentatives, et la grosse majorité des sections avaient plusieurs fautes.
Et la ponctuation est désastreuse ! Parfois, ça manquait cruellement de virgules alors qu'il y a des phrases à rallonge à multiples propositions (comme je l'ai dit dans la partie style littéraire), ce qui n'arrange pas ce problèmes. Et parfois, au contraire, il y a des virgules complètement malvenues, qui séparent le sujet et le verbe ou le verbe et son COD. L'auteur a une grande liberté sur où il veut mettre ses virgules et ses respirations, d'accord, mais il y a certains cas où c'est carrément fautif, d'un point de vue grammatical !
Eh puis, les autres sections, comme l'introduction, sont toujours d'un seul bloc, quelle que soit leur taille.
Punaise, les mecs, quand vous écrivez des sections qui font plus de 5-10 lignes, METTEZ DES ALINÉAS, mince !
Bref, 2 points de malus.

Note finale : 17/30.

Mais bon, encore une fois, je n'ai pas passé un mauvais moment.
J'ai même plutôt apprécié l'ambiance.
Et j'ai quand même persisté jusqu'à atteindre la section 50.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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#35
LOL, j'ai lu vos revues après avoir posté la mienne.
Je constate que je suis vraiment un gentil ^^'
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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#36
LE NAUFRAGÉ DE LA ROUTE
Hello à toutes et à tous !
Voici ce que j'ai pensé de cette AVH.
Je l'ai comme à mon habitude entièrement lue et j'en ai exploré toutes les arborescences ; par contre, énigmes mises à part, je ne joue en général pas les règles (tirages de dés, mini jeux, etc...). Mon avis porte donc plutôt sur le côté littéraire et sur le scénario que sur la part ludique de l'aventure.
Bon... Difficilement délicat de faire la critique d'une œuvre dont l'auteur nous a vraisemblablement quitté il y a peu.
Loin de moi l'idée de manquer de respect envers qui ou quoi que ce soit, quelle qu'en soit la qualité, si la personne ou l'œuvre est respectable au niveau humain et humaniste, ce qui est bien évidemment le cas ici: tout essai, toute tentative, tout projet lié à la littérature interactive arborescente attire mon attention et mérite mon respect, qu'elle soit à mes yeux bonne ou non.
Mais comme ici l'exercice est tout de même de dire, sans fard ni détour mais avec tact et sincérité, ce que j'ai pensé de cette AVH, je le ferai donc en argumentant au mieux pour étayer mes propos.
Au niveau du scénario, il s'agit d'une histoire extrêmement classique: panne de voiture, Manoir lugubre dans lequel on se réfugie, errance de pièces en pièces et rencontres mystérieuses et malsaines. Il faut s'échapper d'une maison hantée et diabolique.
Aussi simple que soit ce genre de scénario, on sait bien qu'il peut donner de très bonnes histoires : nombreux sont ceux , moi compris, qui ont frissonné à la lecture d'un Manoir de l'enfer (ou de sa suite fan fiction écrite par Gaetano Abbondanza), de Maison hantée de Laurent Duquesne, ou encore des grands classiques de Poe et autres Jean Ray...!
Le problème du Naufragé de la route ne vient donc pas de la simplicité de son histoire.
Premier écueil à mon humble avis : la mise en page. Bien sûr que la forme influence l'appréciation du contenu! Et si on n'est pas ici pour juger des compétences de graphiste ou de maquettiste des auteurs, un minimum d'ergonomie peut aider les lecteurs à mieux apprécier une œuvre.
Ici, le gros et très indigeste pavé de signes, bloc d'encre et de mots justifiés et rien de plus, nécessite un réel effort de la part du lecteur et parvenir à terminer la lecture de l'AVH est déjà une victoire en soi! Mais faut s'accrocher, hein dis..!
Enfin... passé cette muraille difficilement franchissable, nous voici dans l'histoire...
Mouais... a vrai dire, je n'ai jamais réussi à y entrer vraiment.
Le style littéraire est assez moyen, ni mauvais ni bon: le vocabulaire, les tournures de phrases, rien n'est très relevé ni sort de l'ordinaire, mais rien n'est rebutant non plus. Il y a bien quelques petites fautes d'orthographe ici ou là mais rien de catastrophique.
J'ai trouvé par contre le Manoir, les scènes et les rencontres trop souvent complètement invraisemblables. A tel point qu'à aucun moment je n'ai frissonné, ri ou senti réellement être dans la maison des horreurs.
Par exemple, au paragraphe 29, alors qu'on est dans un manoir inconnu, sinistre et lugubre à souhait et que l'auteur n'a cessé de nous dire que l'on était mal à l'aise et apeuré, voilà qu'on nous propose de nous vautrer dans le canapé, de regarder la télé et de faire une petite sieste. Heu... je ne sais pas vous, mais moi, dans ce qui m'a tout l'air d'une maison hantée et/ou diabolique, je ne materais pas Netflix tranquille. Et je piquerais encore moins un ptit roupillon !
Au paragraphe 46, on se laisse rêver à une femme en lingerie fine... drôle d'endroit pour songer à la bagatelle !
Certains PFA sont ... étranges, ou ont en tout cas échappé à ma compréhension (3=>28; 36=>48...). Pire encore: certaines PFA sont, selon mes goûts, à la limite du ridicule ! Téleporté en enfer au beau milieu d'un film d'horreur au 45, ou en regardant un miroir au 9; au beau milieu d'une satanique copulation (quelle idée de vouloir sauter la propriétaire d'un Manoir hanté, et encore plus étrange d'avoir voulu continuer notre étreinte quand elle s'est révélée être un démon !) au 35 ou encore en tombant d'une chaîne de pont levis après avoir traversé le sol au 49..! Même la vision de l'enfer et du diable semble tout droit sortie du théâtre de Guignol!
Et pourquoi donc vous suspendre à l'anneau du 25?
Même le paragraphe final 50 est hyyyyyper bateaux ("Mais êtes-vous vraiment sûr qu'il ne s'agisse que d'un mauvais rêve ou était ce la réalité "?). Tin tin tin... (musique lugubre en fond, cliff hanger ON..).
Aux 46, 9, 41, on trouve des allusions aux femmes très... particulières, disons... ("la plus grande question de l'univers : comprendre les femmes"; "... puisqu'elle est du sexe faible.  D'ailleurs, une femme ne peut pas être totalement maléfique !"...). Tout cela me paraît quelque peu caricatural.
J'aurais d'ailleurs compris, voire apprécié ce côté absurde et caricatural si l'AVH avait été un pastiche de ce genre littéraire, mais ici, il semble bien que ce soit à prendre au premier degré ! Et là... et bien je trouve que ça ne fonctionne pas du tout!
La structure arborescente elle-même est très basique (1=> 2 et 3; 2 = PFA, 3=> 4 et 5; 4= PFA ; 5 => 6, 7 et 8; 6=PFA. Etc...) et les PFA sont en général très aléatoires et impossibles à prévoir logiquement, avec tout de même 6 chances sur 9 de mourir en fin d'aventure ! Même Sir Ian ne l'avait pas faite, celle là.. !
A noter également, dans ma version en tout cas, une erreur de renvoi au paragraphe 2 (non pas => 44 mais vraisemblablement => 42), ce qui peut arriver bien sûr (que celui qui n'a jamais fait une erreur de renvoi jette la première pierre! Ce ne sera pas mon cas en l'occurrence..!), mais sur 50 paragraphes, c'est tout de même dommage.
Bref: vous l'aurez compris, je n'ai pas, mais alors pas du tout, apprécié cette AVH. Je m'y suis ennuyé du début à la fin et même le ridicule de certaines scènes ne m'a pas fait sourire ! Depuis "Aux confins du Khant ", je ne m'étais plus autant senti volé de mon temps de lecture qu'ici!
Voilà... Pas de podium pour le naufragé de la route qui, à mon humble avis, ne mérite que son titre!
Et avec tout le respect que je dois à l'auteur...
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#37
Un peut petit la police non ?? Smile
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#38
dommage que ce soit un faux air de manoir de l'enfer, avec un labyrinthe inutile, une touche d'humour un peu mal placée vers la fin, bref, un "film de série B"
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