09/07/2023, 23:48
L'aventure aurait clairement besoin d'une bonne relecture et de liens cliquables. Elle est de plus bien à l'étroit dans son format actuel et (une fois passé le mini-Yaz) ce ne serait pas du luxe de lui rajouter 10-15 paragraphes.
Je l'ai néanmoins trouvée tout à fait sympathique.
J'ai toujours eu un faible pour les AVH "fragment de vie", où le héros a manifestement connu bien des aventures auparavant et en connaîtra bien d'autre après ; cela stimule l'imagination et cela donne davantage d'ampleur au personnage. Ce concept est particulièrement bien exploité dans cette œuvre-ci, où on ne voit qu'un fragment (n'incluant ni le début, ni la fin, ni une étape manifestement cruciale) des voyages merveilleux de Jehan de Mandeville. J'ai trouvé que cela contribuait très bien à l'atmosphère.
L'heroic fantasy à la Donjons & Dragons s'est si allègrement servie dans le folklore de l'Antiquité et du Moyen-Âge qu'on oublie facilement les nombreuses créatures extraordinaires qu'elle a négligées. Il est très rafraîchissant de découvrir une aventure qui exploite à fond les êtres tels que les Blemmyes, les Sciapodes, les Poissons-Évêques, les Panotéens ou les Cynocéphales.
Ceux-ci sont très bien exploités par l'AVH. Ils sont loin de se résumer à leur étrangeté physique, ayant aussi une personnalité et des mœurs qui les rendent très vivants.
Même s'ils sont plus rares, j'ai également apprécié les êtres plus monstrueux tels que le mermecolion. La manticore est une créature un peu plus utilisée dans l'heroic fantasy, mais qui reste loin d'être surutilisée et que j'aime bien personnellement.
L'idée d'offrir trois profils possibles (correspondant à la division classique fort/intellectuel/roublard) n'est pas mauvaise du tout. Cela dit, j'ai vraiment eu l'impression que le profil "Savant" écrasait les deux autres. D'ailleurs, est-il seulement possible de parvenir au 50 en étant Chevalier ou Rusé ?
Le système des Blessures n'est pas totalement clair ; il n'est pas expressément précisé qu'on meurt lorsqu'on a coché toutes nos cases Blessures. Du reste, il semble à vrai dire très difficile de mourir ainsi.
J'ai beaucoup apprécié le fait que notre héros puisse tout à fait continuer son périple sans avoir réussi au mieux l'aventure, et que cela ne semble pas nécessairement nuire à ses chances d'atteindre le but qu'il s'est fixé dans l'introduction. Le fait qu'atteindre le 50 ait pour principal effet de nous apporter la satisfaction d'avoir été utile aux autres est une idée que je trouve sincèrement excellente.
Je l'ai néanmoins trouvée tout à fait sympathique.
J'ai toujours eu un faible pour les AVH "fragment de vie", où le héros a manifestement connu bien des aventures auparavant et en connaîtra bien d'autre après ; cela stimule l'imagination et cela donne davantage d'ampleur au personnage. Ce concept est particulièrement bien exploité dans cette œuvre-ci, où on ne voit qu'un fragment (n'incluant ni le début, ni la fin, ni une étape manifestement cruciale) des voyages merveilleux de Jehan de Mandeville. J'ai trouvé que cela contribuait très bien à l'atmosphère.
L'heroic fantasy à la Donjons & Dragons s'est si allègrement servie dans le folklore de l'Antiquité et du Moyen-Âge qu'on oublie facilement les nombreuses créatures extraordinaires qu'elle a négligées. Il est très rafraîchissant de découvrir une aventure qui exploite à fond les êtres tels que les Blemmyes, les Sciapodes, les Poissons-Évêques, les Panotéens ou les Cynocéphales.
Ceux-ci sont très bien exploités par l'AVH. Ils sont loin de se résumer à leur étrangeté physique, ayant aussi une personnalité et des mœurs qui les rendent très vivants.
Même s'ils sont plus rares, j'ai également apprécié les êtres plus monstrueux tels que le mermecolion. La manticore est une créature un peu plus utilisée dans l'heroic fantasy, mais qui reste loin d'être surutilisée et que j'aime bien personnellement.
L'idée d'offrir trois profils possibles (correspondant à la division classique fort/intellectuel/roublard) n'est pas mauvaise du tout. Cela dit, j'ai vraiment eu l'impression que le profil "Savant" écrasait les deux autres. D'ailleurs, est-il seulement possible de parvenir au 50 en étant Chevalier ou Rusé ?
Le système des Blessures n'est pas totalement clair ; il n'est pas expressément précisé qu'on meurt lorsqu'on a coché toutes nos cases Blessures. Du reste, il semble à vrai dire très difficile de mourir ainsi.
J'ai beaucoup apprécié le fait que notre héros puisse tout à fait continuer son périple sans avoir réussi au mieux l'aventure, et que cela ne semble pas nécessairement nuire à ses chances d'atteindre le but qu'il s'est fixé dans l'introduction. Le fait qu'atteindre le 50 ait pour principal effet de nous apporter la satisfaction d'avoir été utile aux autres est une idée que je trouve sincèrement excellente.