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Là où tout commence et s´achève...
La première escarmouche est à mettre au compte des Lannister, qui se lancèrent sans succès à l´assaut de la flotte Greyjoy. Bien des saisons plus tard, les nombreuses troupes arborant la bannière au Lion n´urent aucune difficulté a vaincre les quelques forces au céphalopode stationnée dans un fief Greyjoy, à quelques encablures à peine du premier affrontement. La boucle était ainsi bouclée, ce dernier succès permettant d´asseoir la suprématie du clan Lannister sur la région de Westeros et gagner la légitimité du trône de fer qu´ils occupaient déjà depuis quelques temps.
La campagne des Greyjoy fut plombée par une alliance des autres force du nord de Westeros, forçant les armées à combattre sans cesse, épuisant les hommes autant que les généraux qui devaient être sur tous les fronts. De surcroît les renforts tant attendus n´arrivèrent jamais... Alors, délaissant la défense de ses frontières sud en permettant aux fourbes Lannister de fourbir leurs armes pour leur plan d´invasion, les Greyjoy décidèrent de fondre sur Winterfell pour anéantir les Stark contre lesquels ils glanaient quelques succès.
Les forces engagées furent massives de part et d´autre, mais les assiégés repoussèrent héroïquement l´assaut.
Dès lors ce fut la fin des espoirs Greyjoy de peser dans la lutte pour le trône de fer, ayant engagé trop de troupes dans ce "quitte ou double" finalement perdu. Et le perfide Lion Lannister profta de ce cuisant revers pour bondir sur sa proie desormais trop affaiblie...
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Les Tyrell ont assumé leur réputation, c'est à dire attendre patiemment que les autres s'entretuent pour tirer les marrons du feu. Tactique longtemps payante, mais qui a s'est finalement révélée trop défensive pour emporter la victoire. Signalons tout de même la prise d'Accalmie à Stannis Outremer, et celle de Port-Réal à l'avant-dernier tour. Dans les points négatifs, la flotte coulée par celle des Greyjoy, ce qui a conduit à renoncer à toute ambition maritime.
Je m'en suis mieux tiré que ce que je pensais pour une première partie, contrôlant 5 forteresses juste avant la victoire de Jehan. Il faut dire que les batailles étaient localisées dans le nord et le centre, j'ai seulement ferraillé avec Outremer à quelques reprises aux alentours d'Accalmie. Du coup j'ai pu contrôler le sud sans trop de difficultés.
J'ai par contre un peu trop négligé les points de pouvoir, l'épée en acier valyrien est effectivement très utile.
En tout cas très bon jeu et soirée très sympa. A reproduire.
Debout, debout cavaliers de Théoden!
Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat,
Une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève !
Au galop ! au galop ! courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde !
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(05/09/2015, 13:06)Aragorn a écrit : Il faut dire que les batailles étaient localisées dans le nord et le centre, j'ai seulement ferraillé avec Outremer à quelques reprises aux alentours d'Accalmie. Du coup j'ai pu contrôler le sud sans trop de difficultés.
Ca a peut-être été ma grande erreur stratégique initiale. Au lieu de me concentrer sur le sud du continent, j'ai engagé la majorité de mes forces vers le centre, où les régions étaient plus riches mais aussi beaucoup plus contestées.
Plus tard, je me suis trop inquiété de l'avance des Greyjoy (qui ont été les premiers à contrôler 5 cités). J'aurais dû laisser les Stark et les Lannister se débrouiller pour les contrer et m'occuper plutôt de conquérir l'Eyrie. En restant sur la côte est, je bénéficiais du soutien de ma flotte, ce qui pouvait m'aider à conserver mes positions. Au lieu de cela, j'ai aventuré le coeur de mon armée vers l'ouest, dans une position où il était menacé de tous les côtés.
Il faut dire que l'arrivée très tardive de la première carte de recrutement a donné à la partie une dynamique très différente de ce dont j'avais l'habitude.
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J'avoue à cette partie du Trône de fer, j'ai fait office presque de PNJ. Il y a jamais eu un risque que j'emporte la partie, ma principale utilité a été de présenter un obstacle pour que les autres ne remportent pas la partie trop facilement..
Je retiendrais quand même :
-l'attaque d'un bateau pirate Baratheon
-Catelyn Stark qui brise heroiquement le siège de Winterfell et renvoie les Greyjoy dans leurs sombres repaires
Mr. Shadow
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Nouvelle partie du Trône de Fer, où j'ai été un chef de guerre singulièrement dénué d'audace et de vision stratégique. Je n'ai pas osé m'aventurer au nord, pas su dominer le sud, pas fait de percée significative à l'est et pas eu le cran et la perspicacité d'arracher la domination des mers à l'ouest.
C'est ce dernier point qui m'a été fatal, car il laissait la flotte Greyjoy de Jehan libre de déplacer ses troupes terrestres sur de grandes distances et de les soutenir dans beaucoup de leurs combats. Lorsque j'ai eu la brillante idée d'envoyer mon armée principale bronzer à Dorne plutôt que de lui faire protéger ma capitale, Jehan s'est facilement emparé de celle-ci et a ainsi remporté la partie.
[...]
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06/03/2016, 21:42
(Modification du message : 06/03/2016, 21:49 par Lyzi Shadow.)
Nous avons joué en ce dimanche après-midi.
Une partie de Trône de Fer suivie d'une partie de Tokaido.
Si ma mémoire est bonne, Jehan a gagné les deux.
J'ai quand même fini 3ème (sur 5) à Tokaido, et mes Baratheon étaient sans doute en deuxième position de gagner après les Greyjoy de Jehan.
EDIT : bon je pensais avoir fini de poster avant Outremer, mais finalement non...
Du coup, ça fait un peu redite. Tant pis.
Mr. Shadow
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06/03/2016, 21:52
(Modification du message : 06/03/2016, 22:11 par Jehan.)
[font=Verdana]Nous étions cinq joueurs, cet après-midi. Une partie du Trône de fer pour commencer : j’avais les Greyjoy, Skarn les Lannister, Outremer les Tyrell, Lyzi les Baratheon et Tholdur les Stark. J’ai gagné la partie au huitième tour, grâce à une étourderie d’Outremer, qui a laissé Hautjardin sans défenses alors que mes bâteaux mouillaient au large du Bief et permettaient à mes troupes nordiques de débarquer. Comme j’étais le premier joueur au tour suivant, que j’avais six forteresses et que Villevieille était elle aussi sans défenses, on a arrêté la partie à ce moment-là.
Je ne suis pas toujours très inspiré à ce jeu, mais cette fois j’ai joué plutôt correctement. J’ai ainsi vite obtenu le contrôle des mers occidentales, faisant planer une menace permanente sur les Stark et les Lannister et sécurisant ma capitale. Skarn a toutefois commis une erreur qui m’a facilité la tâche : j’avais prévu d’utiliser une de mes deux flottes pour bloquer toute retraite à la sienne tandis que ma seconde l’attaquait, puis de déplacer la première vers les côtes du Nord une fois la puissance maritime des Lannister annihilée. Cependant, Skarn jouait avant moi et aurait pu prendre l’initiative d’attaquer, ce qui lui aurait permis de sauver sa flotte s’il avait remporté le combat naval.
La suite fut une longue série de batailles acharnées. Contre les Lannister, d’abord, chaque camp prenant puis reprenant des territoires à l’autre. Castral Roc est ainsi tombée deux fois entre mes mains, la deuxième fois définitivement car Skarn s’est retrouvé débordé par les menaces, celle des Baratheon à l’est et celle des Tyrell au sud. À sa décharge, les Lannister semblent clairement la maison la plus compliquée à jouer.
Contre les Stark, ensuite. Pas vraiment de vainqueur entre les deux maisons, n’ayant réussi ni à prendre Winterfell ni à mener mes armées suffisamment loin dans le cœur du Nord. Je pense que Tholdur aurait pu me poser plus de problèmes s’il avait été plus agressif. Il m’a également involontairement aidé en supprimant un soutien d’une flotte Baratheon, sur la mer orientale, grâce à une action de pillage, ce qui m’a permis de prendre Claquepince et sa forteresse à Lyzi. D’ailleurs, j’ai aussi reçu une certaine aide d’Outremer, qui a affaibli Skarn exactement de la même façon, l’empêchant de me reprendre sa capitale (mais c’était plus justifié dans son cas, puisqu’il était lui aussi en conflit ouvert avec les Lannister).
Les Greyjoy commencent avec l’épée en acier valyrien, qui apporte un avantage très important dans les batailles, et je me suis efforcé de la garder tout au long de la partie, dépensant trois puis huit (!) points de pouvoir lors des événements « jeu des trônes ». En contrepartie, je me suis longtemps retrouvé dernier sur les deux autres pistes, ce qui m’a handicapé un long moment car je ne pouvais jouer aucune action spéciale, et étais donc cantonné à deux mouvements, contre trois pour mes adversaires. C’est pourquoi, la deuxième fois qu’il a fallu enchérir sur les trois pistes (Trône de fer, fiefs, cour du roi), j’ai misé suffisamment pour m’assurer le trône (et, comme je l’ai écrit plus haut, la première place aux fiefs) et obtenir au moins une étoile à la cour du roi, dans le but de pouvoir attaquer trois fois et d’être le premier à jouer lors de l’ultime tour (car la prise de la septième forteresse met aussitôt fin à la partie), stratégie couronnée de succès, donc.
[...]
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(06/03/2016, 22:34)Skarn a écrit : À noter que nous avons joué à une vieille version du Trône de Fer, celle sans les ports et avec un équilibrage des différentes factions pour le moins étrange.
Il est vrai que tes Lannister n'étaient pas très gâtés, surtout considérant leur position de départ (à cinq, ils sont littéralement entourés de tous les côtés).
J'avais eu une idée de chanson pour illustrer les déboires de tes armées, mais c'est plus facile lorsqu'on a le temps d'y réfléchir un peu !
Nous voyageons de ville en ville,
Nous recherchons des fantassins,
Des cavaliers, ou des marins,
Mouvant est notre domicile.
Un jour ici, un jour ailleurs,
Vivant toujours sous la menace,
Malgré le fait que ça nous lasse,
Courant de malheur en malheur !
Préférant au kraken le lion,
Le poids de l'or au froid du nord,
Les incestueuses aux laideronesses,
Et à Stannis le pote Tyrion !
Nous voyageons de guerre en guerre,
Nous accumulons des tonneaux,
Nous avons perdu nos bâteaux,
On nous appelle les Lannister.
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08/03/2016, 23:58
(Modification du message : 09/03/2016, 00:14 par Lyzi Shadow.)
J'aime beaucoup le vers
"Le poids de l'or au froid du nord" ^^'
:clap: :clap:
Référence :
https://www.youtube.com/watch?v=oRIB-q76arM
Mr. Shadow
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(La plus haute salle d'un donjon, dont une âme vigilante a capitonné les murs, grillagé les fenêtres et retiré tous les objets tranchants. Les yeux injectés de sang, des cernes de la taille d'une assiette, une haleine à faire reculer Gregor Clegane, Stannis Baratheon est assis devant une table recouverte d'un monceau de cartes, de lettres, de rapports et de dessins de soldats réalisés au crayon de couleur jaune.)
Stannis : "Hé hé hé ! C'est le dixième tour, tous mes adversaires sont en train de craquer, mais je tiens la distance ! Je vais tous les écraser dans le sang, ces usurta.. uspurta... upsura... u-sur-pa-teurs, voilà ! Ca fait des mois que je ne dors que deux heures par nuit pour préparer ce plan génial... Un autre aurait renoncé, mais pas moi ! J'ai une volonté de nerf et des fers d'acier ! J'ai bien fait de demander à Mélisandre cette drogue énergisante, tiens. Bon, elle m'avait dit une seule goutte par jour, mais qu'est-ce qu'elle y connaît, d'abord ? C'est pas parce que c'est elle qui l'a préparée que... qu'est-ce que j'étais en train de dire, déjà ? Ah oui, mon plan génial ! Absolument imparable, tant que personne ne fait rien pour le contrarier ! Tenez, là, par exemple, la grosse armée Tyrell, hein ? Et bien j'envoie ma grosse armée à moi et je lui défonce forcément la tronche. C'est mathématique, il suffit de compter : un plus un plus un plus un plus je vais me faire maraver la gueule et il va gagner la partie. Bon, c'est rien de grave, juste un petit coup de fatigue bien pomcréhensible au seuil de la victoire. Non, en fait, ce que je voulais faire, c'était bouger mon chevalier là, et ensuite je bouge ma grosse armée ic... ces chiens gâleux m'ont poutré ma grosse armée ! Mais c'est pas grave, tout est prévu, car il me reste ma tour de si... ces fils de gueuse ont brûlé ma tour de siège et sont en train de se faire griller des saucisses au-dessus des restes ! Ca y est ! Je pète les plombs ! Et les plombs n'ont même pas encore été inventés ! Je vais sacrifier tout le monde pour massacrer tout le monde et moi avec ! Mélisaaaandre !"
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c'est le "pomcréhensible" qui m'a tué
сыграем !
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03/06/2016, 00:13
(Modification du message : 03/06/2016, 00:44 par Lyzi Shadow.)
Techniquement, les Barathéon à ce stade de la partie avait une plus grosse armée que les Tyrell, mais plus dispersée, et ils n'avaient pas compté sur le soutien logistique imprévu des Greyjoy.
Et du coup, en effet, marave la gueule.
Note : il faudra peut-être expliquer à ceux qui n'étaient pas présents à la partie POURQUOI Stannis est entourée de lettres sur lesquelles figures des "dessins de soldats réalisés au crayon de couleur jaune" ^^
Mr. Shadow
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Niveau fatigue, c'était franchement pas beaucoup mieux côté Stark.
« Et là, je blitze ces deux villes, et 1, 2, 3, 4, 6, 7, je passe à 7 forteresses. Bon, je suis ouvert à une contre-attaque violente si je fais cela, mais, hé, à 7 forteresses la victoire est instantanée, donc c'est pas un problème. 1, 2, 3, 4, 6, 7, ce plan est imparable. »
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(03/06/2016, 09:41)Skarn a écrit : « Et là, je blitze ces deux villes, et 1, 2, 3, 4, 6, 7, je passe à 7 forteresses. Bon, je suis ouvert à une contre-attaque violente si je fais cela, mais, hé, à 7 forteresses la victoire est instantanée, donc c'est pas un problème. 1, 2, 3, 4, 6, 7, ce plan est imparable. » Rhoo piti joueurs y'a des jeux (je sais plus mais j'ai fait c'est sur) ou les conditions de victoires doivent etre tenue un tour, c'est bien plus rigolo (genre coalition de fin du monde lol)
сыграем !
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03/06/2016, 11:04
(Modification du message : 03/06/2016, 12:35 par Jehan.)
Première partie de la version 2 du Trône de fer hier soir, en effet. Personne n’ayant réussi à mettre la main sur sept cités au cours du jeu, nous sommes donc allés, pour la première fois, jusqu’au bout des dix tours. Une preuve que cette version est mieux équilibrée que son aînée ?
La partie s’est articulée autour de deux conflits majeurs, le premier opposant, au Sud, les Baratheon d’Outremer aux Tyrell de Lyzi, le second, au Nord, mettant aux prise les Lannister d’Aragorn, les Stark de Skarn et les Greyjoy (de moi-même).
Cette version permet de jouer jusqu’à six joueurs en ajoutant les Martell aux cinq familles d’origine, mais comme nous n’étions, justement, que cinq, ce sont des forces neutres qui occupaient les villes de Dorne à la place de la famille princière. Outremer et Lyzi se sont disputés ces territoires pendant environ les deux tiers de la partie, finissant par se partager tout le Sud. Ils ont longtemps eu les mains libres pour ce faire, leurs frontières nord restant relativement calmes un long moment car les Lannister et les Stark s’efforçaient d’endiguer la menace Greyjoy et n’avaient guère le loisir d’ouvrir un front supplémentaire au sud.
J’ai en effet pris un bon départ, m’assurant le contrôle des mers de la côte ouest ainsi que deux cités sur le continent : Pouce-Flint et Salvemer. Les efforts conjugués d’Aragorn et Skarn m’obligeaient néanmoins à rester prudent ; j’ai notamment veillé à défendre bec et ongles Salvemer, territoire stratégique qui me donnait un accès au Neck et au Conflans (sous domination Lannister). J’ai pris le risque de dépenser beaucoup de points de pouvoir lors de la première attaque des Sauvageons, dans l’espoir d’obtenir un avantage intéressant en tant que premier défenseur. Bingo : cela m’a permit de remonter sur la piste du Trône de fer et d’obtenir la première place sur celle de la cour du roi, gagnant donc le corbeau messager, grâce auquel j’ai pu un bref instant anticiper les futurs mouvements des Sauvageons (une autre nouveauté de la V.2).
J’ai bénéficié d’une erreur de jugement des Stark au cours d’une attaque de Robb contre Moat Cailin défendue par Theon Greyjoy… armé d’une lame d’acier valyrien — le détail omis par Skarn. Les Stark perdant leur unité de chevaliers dans la défaite, ils se retrouvèrent alors dans une position de faiblesse qui me laissait les mains libres de m’occuper des Lannister, qui n’avaient pas osé m’attaquer durant les tous premiers tours. Je continue d’ailleurs de penser que le joueur Lannister ne doit pas hésiter à agresser les Greyjoy le plus rapidement possible, vu la position de départ des deux maisons.
Il faut savoir que le tout premier recrutement de la partie n’est arrivé qu’à l’avant-dernier tour, ce qui rendait mathématiquement les pertes de troupes très handicapantes, et limitait forcément l’expansion des différentes maisons, faute d’armées dignes de ce nom. J’en ai d’ailleurs fait les frais, moi aussi, suite à une grosse erreur de jugement. Étant parvenu à établir un blocus maritime sur le port (encore une nouveauté de cette version) de la capitale Lannister, je prévoyais ensuite un débarquement de troupes contre la garnison de Port-Lannis (les garnisons sont un autre ajout de la nouvelle version) pour m’emparer tout à la fois du territoire, du port et de l’unité maritime qui y était retranchée. Toutefois, j’avais mal calculé, et je ne disposais plus de commandants suffisamment forts pour emporter l’assaut (il faut dire que j’avais multiplié les batailles au point d’avoir déjà utilisé mes sept cartes maison une première fois !). Face à ser Gregor Clegane, dit la Montagne, et aux trois épées de sa carte, j’ai même perdu, à mon tour, mon unité de chevaliers dans l’affaire, ce que me mettait dans une position délicate… Je savais que je ne gagnerais pas forcément le combat, mais je n’avais pas prévu de perdre une troupe et j’espérais faire défausser une grosse carte à Aragorn… Malheureusement, les Sauvageons ont choisi ce moment pour réattaquer, et c’est lui qui s’est retrouvé premier défenseur, cette fois-ci, ce qui lui a permis de récupérer ses cartes maison défaussées. Un coup d’épée dans l’eau de ma part, donc.
Je n’avais, en effet, plus assez de points de pouvoir pour espérer faire autre chose que de la figuration face aux Sauvageons, car les enchères de l’événement « bataille des rois » étaient passées par là. J’avais misé suffisamment pour garder ma lame d’acier valyrien mais pas assez pour éviter de perdre beaucoup d’influence à la cour du roi. À ce moment, le trône était entre les mains de Outremer, et ce dernier a dû arbitrer entre moi et Lyzi pour les dernière et avant-dernière positions sur la piste de la cour. N’étant pas une menace immédiate pour les Baratheon, au contraire des Tyrell, je me suis retrouvé devant ces derniers, ce qui me permettait de garder un ordre spécial. Sans cela, je pense que la partie était finie pour moi.
En effet, grâce à mon ordre de consolidation de pouvoir spécial (qui, dans cette version, permet de recruter une troupe), j’ai pu améliorer une unité d’infanterie en unité de siège (également estampillée V.2) à Pouce-Flint et la faire débarquer à Port-Lannis. Cette seconde tentative a été la bonne (les engins de siège donnent un bonus de 4 aux attaques contre les cités), et j’ai pu éliminer la garnison des Lannister et prendre leur capital(e). Malheureusement, j’avais détruit leur flotte dans le même tour, Aragorn ayant tenté de forcer le blocus. Il ne me restait que deux commandants : Euron et Victarion, mes deux plus forts. Or, dans cette version, lorsque toutes les cartes maison ont été défaussées, on ne récupère pas la dernière qui a été jouée. Autrement dit, celle que j’allais garder en main suite à ce combat n’allait plus être disponible un long moment. J’ai donc choisi de jouer Euron pour pouvoir le récupérer, car c’était mon plus fort commandant (4 points de force de combat contre 3 pour Victarion). Toutefois, le symbole épée sur sa carte m’a fait hésiter, car il signifiait qu’il risquait de détruire la flotte que je voulais capturer (alors que Victarion n’avait pas de symbole épée, et m’aurait donc permis de la préserver). Rétrospectivement, je pense que j’aurais dû « sacrifier » Euron pour mettre la main sur une unité maritime supplémentaire. Surtout qu’une flotte dans un port non soumis à un blocus peut rapporter des points de pouvoir lors des événements « jeux des trônes » (énième nouveauté ; cette édition n’en manque décidément pas).
Enfin, bon, nous avons tous commis au moins une ou deux erreurs dans cette partie. C’est normal : le jeu est déjà très riche à la base, et il nous fallait essayer de prendre en compte toutes les possibilités induites par les nouveautés de la V.2. C’était difficile de penser à tout. D’autant que la partie a été longue, très longue, et que la fatigue a fini par se faire ressentir au cours des derniers tours.
La prise de Port-Lannis a sonné pour moi le début d’une phase de défense et de tentative de consolidation de pouvoir pour quelques tours, car mes troupes étaient exsangues et mes coffres vides. Je dis « tentative », car un événement malheureux nous a interdit d’utiliser les ordres de consolidation de pouvoir pendant tout un tour, ce qui m’a laissé sur la paille, sans le moindre point de pouvoir… Évidemment, une nouvelle attaque des Sauvageons est survenue. Nous étions tous beaucoup trop faibles pour les empêcher de passer, cette fois, et en tant que dernier enchérisseur, c’est moi qui ai pris le malus. J’ai donc perdu deux places sur la piste des fiefs, et ma lame d’acier valyrien par la même occasion, qui s’est donc retrouvée aux mains des Tyrell. Heureusement, ces derniers n’étaient pas mes adversaires directs ; tout juste quelques escarmouches nous ont opposés en mer, trop occupés que nous étions avec nos principaux adversaires respectifs.
Ma chance est que, malgré ma perte de deux rangs, j’étais toujours devant Lannister et Stark sur la piste des fiefs, ce qui me permettait d’emporter les batailles en cas d’égalité. Ainsi, malgré la perte de ma lame, mon faible nombre de troupes terrestres et mon nombre de points de pouvoir famélique, je suis parvenu à défendre tant bien que mal mes possessions terrestres face aux Stark (qui avaient eu le temps de se refaire, notamment grâce à la prise des Eyrié), ne pouvant les empêcher de me reprendre temporairement Pouce-Flint, toutefois, et de détruire ainsi mon unité de siège (qui ne peut pas battre en retraite). J’ai même réussi à grignoter les dernier territoires Lannister, qui, repoussés vers l’est, s’étaient frottés aux Baratheon, dont l’expansion s’était étendue jusqu’au Conflans. Aragorn aurait même pu espérer obtenir quelques succès contre Outremer… s’il avait obtenu le soutien des Stark. Or, Skarn a préféré apporté l’aide de ses troupes aux Baratheon, pour éviter que ces dernières ne se replient vers le Nord.
Le dernier tour approchait, et, enfin, la première carte recrutement arriva. Je venais de perdre Pouce-Flint, ce qui réduisait le nombre de troupes que je pouvais lever, mais j’avais quand même suffisamment de forteresses et de châteaux pour me reconstituer des armées, d’autant que ma limite de ravitaillement n’avait cessé d’augmenter, ce qui me permettait de ne pas trop me soucier de leur taille (contrairement aux Stark, qui durent sacrifier une de leur troupe). Les Lannister hors-jeu, Tyrell, Baratheon, Stark et Greyjoy lancèrent toutes leurs forces au cours des deux derniers tours, dans l’espoir de prendre une septième et dernière cité… Le mieux parti pour cela était clairement Lyzi, qui en possédait déjà six, mais il était handicapé par sa dernière place sur la piste du Trône de fer, qui l’obligeait à jouer en dernier. Romain a donc eu le temps de lui reprendre une cité avant qu’il ne puisse mettre fin à la partie. Mes troupes à Salvemer étaient trop bien soutenues (d’autant que les tempêtes d’automne interdisaient les raids) pour que Skarn envisagent de les prendre, aussi les Stark ont décidé d’attaquer leurs anciens « alliés » Baratheon sur la côte est. Quant aux Tyrell, ils lancèrent un assaut vengeur sur ces mêmes Baratheon… fort opportunément soutenus par une de mes troupes, qui s’assuraient ainsi qu’Outremer (comme Lyzi) ne dépasse pas les cinq cités contrôlées. Enfin, de mon côté, je mis fin à l’existence de la maison Lannister en lançant un assaut sur Harrenhal, dernier territoire sous leur contrôle, sans troupes pour le défendre, puis je reportais mes efforts sur Pouce-Flint afin de reprendre la cité grâce à mes nombreuses troupes commandées par l’Œil-de-Choucas. L’autre option était Moat Cailin, mais Skarn avait trop bien défendu la place pour que je puisse espérer m’en emparer.
Au final, les maisons Greyjoy et Stark se retrouvèrent avec six cités chacune, contre cinq pour les Baratheon et les Tyrell. Dans ce cas de figure, c’est d’abord le nombre de forteresses contrôlées qui fait la différence ; or, Skarn ne possédait que Winterfell, tandis que j’étais en possession de Pyk, Port-Lannis, Vivesaigues et Salvemer. Victoire !
Bilan : la V.1 était déjà excellente, la V.2 est encore meilleure ! J’ai hâte de pouvoir y rejouer… mais pas un soir. ^^ La partie d’hier a bien duré quatre heures, alors je n’ose imaginer à six joueurs…
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