Après avoir acquis l'extension Liens indissolubles je me suis lancé dans une partie test en solo de Runebound (partie toujours en cours) avec les cartes de l'extension (sympa pour varier les combats notamment), en jouant le premier des 2 scénarios de la boîte de base, et en incarnant 1 personnage de la boîte de base.
Voici donc le début des aventures hardies de Laurel
La rumeur enflait chaque jour dans tout le royaume de Terrinoth. Le retour du Haut Seigneur Dragon Margath était proche, il reviendrait bientôt semer la mort et la désolation!
Laurel de Boisanglant, qui séjournait alors à Bourg Chaland, village situé au carrefour des routes menant aux grandes cités de Aubelande, Rivegarde et Tamalir, décida qu'il était temps d'en avoir le cœur net. Elle n'attendit pas la tombée du jour pour se rendre dans la plaine toute proche où elle établit son campement. De quoi prendre un peu d'avance sur sa route vers les Montagnes du Désespoir, qui d'après la légende était le lieu ou jadis était tombé Margath...
Premier jour
Les sens aiguisés de Laurel la réveillèrent peu avant l'aube, tandis qu'une silhouette s'approchait lentement de son bivouac. L'ayant prise surprise et sommée de déclarer ses intentions, l'Elfe fut quelque peu décontenancée lorsqu'elle découvrit que sa visiteuse était une toute jeune fille qui se mit aussitôt à fondre en larme. A travers les sanglots, Laurel finit par comprendre que la pauvre petite venait de se découvrir des pouvoirs magiques, mais qu'elle était incapable de les maîtriser et avait décidé de s'enfuir de chez elle. Pourtant, elle ne pouvait plus supporter la solitude, ce qui l'avait poussée à s'approcher du camp. Laurel, pourtant farouche chasseresse et guerrière, fut émue par le récit de la jeune fille et décida de lui venir en aide. Faisant appel à toutes ses connaissances elfiques en matière d'arcanes qui lui restaient de son enfance, elle finit par réussir à apprendre à l'apprentie magicienne à canaliser ses pouvoirs. Ce fut là une longue affaire, mais la gratitude dans les yeux de la jeune fille n'avait pas de prix. Lorsque qu'elles se séparèrent, Laurel prit la direction des Marécages de la Lune Rougeoyante, situés au bord des collines de Fuméebleue, elles-mêmes au pied des Montagnes du Désespoir.
Loin dans le nord, les exactions des membres du culte de l'Effroyable, pour qui le feu des dragons devait purifier les impies, commençaient. Mais rien qui ne devait troubler la marche de Laurel.
Deuxième jour
Alors qu'elle arpentait le marais, elle tomba sur une poignée de paysans en train de racler la tourbe. Ils lui apprirent qu'ils obéissaient au seigneur de Tombeciel, et que le maître d'armes de la forteresse recherchait de l'aide pour terrasser un monstre qui sévissait dans la région. Laurel s'enquit de la direction à prendre: ce n'était qu'un petit détour sur son chemin, aussi elle décida de partir sans plus attendre. Elle atteignit Tombeciel alors que la nuit tombait, justement, ce qui lui parut un heureux présage. Lorsqu'elle annonça sa qualité d'aventurière, on lui offrit le gîte et le couvert, et elle s'entretint avec le maître d'armes qui lui confia que la traque commencerait le lendemain.
Troisième jour
Laurel se leva avant l'aube et partit, de concert avec le maître d'armes, sur la piste de l'Homme-Bête qui était la cause de tant de ravages dans les environs. La créature fut vite acculée au combat mais s'avéra un redoutable adversaire. Au cours de l'affrontement Laurel reçut de sérieuses blessures et nul doute que sans l'aide de son compagnon d'armes du moment, l'affaire aurait pu mal tourner. L'Elfe comprenait mieux pourquoi il n'avait pas voulu affronter seul la créature sauvage! En récompense de cette victoire elle reçu de l'or, et décida de s'octroyer un repos bien mérité pour le restant de la journée dans la forteresse. Le guérisseur local fut si compétent qu'elle put prendre congé de ses hôtes avant le soir, et se rendre dans les Montagnes du Désespoir.
Quatrième jour
Alors qu'elle gravissait péniblement les pentes rocailleuses, elle tomba dans l'embuscade d'un Chat Sélénite. Laurel se maudissait de n'avoir rien vu venir, et surtout craignait de ne pas être de taille face à cet adversaire surnaturel. Contenant avec frénésie les assauts de la créature mystique, elle décida de fuir et dut employer toute son agilité pour semer le félin. Elle redescendit à travers les Collines Sanglantes, puis établit son campement bien en contrebas dans les plaines Brumeuses, espérant ne plus faire de mauvaise rencontre. Laurel était quelque peu désemparée car elle n'avait aucune idée vers où guider ses pas le lendemain.
Cinquième jour
Laurel rencontra un vaste rassemblement de paysans venus fêter les moissons. Voilà une bonne occasion d'oublier pour un moment les échos de la venue de Margath! pensait-elle. Mais les gens du pays ne semblaient pas faire preuve d'autant d'enthousiasme que ce à quoi elle s'attendait. L'un d'eux finit par lui confier que le village voisin de Valbrasil venait de tomber sous l'emprise du culte de l'Effroyable. Voilà qui expliquait cette relative tiédeur, un tel événement avait en effet de quoi jeter une ombre dans tous les cœurs. Laurel se jura d'aller sur place en quête de renseignements, mais décida de passer auparavant un peu de temps auprès des paysans. Elle leur parla de ses exploits guerriers pour faire reconnaître sa qualité, mais il faut croire que les autochtones étaient blasés car ils ne lui accordèrent pas l'attention qu'elle espérait.
Sixième jour
Laurel entra de bon matin à Valbrasil. L'endroit était sinistre, les marques du cultes étant visibles tant chez les habitants que sur les bâtiments. Bien décidée à en apprendre plus sur les dragons et Margath, elle prit pourtant le risque de subir le cruel rite d'initiation du culte de l'Effroyable. Le rituel la meurtrit dans sa chair mais elle serra les dents et réussit à en apprendre un peu plus sur les événements à venir. Puis elle soigna ses blessures avant de quitter au plus vite Valbrasil car elle ne comptait pas passer la nuit dans ce village désormais maudit. Elle trouva dans la partie sud des Collines Brumeuses un terrain convenable pour établir son campement.
Septième jour
Laurel apprit d'un fermier qui revenait affolé d'un marché à Tamalir que d'étranges lueurs venaient d'apparaître dans les Marais de l'Aile Noire, qui bordent la capitale à l'ouest. Laurel se dit qu'elle tenait peut-être là une piste nouvelle dans sa recherche sur les dragons, mais qu'elle était encore trop loin de Tamalir pour s'y rendre directement. De plus, son corps se ressentait encore de son intronisation la veille au culte de l'Effroyable, et elle ne put parcourir que peu de chemin ce jour-là. Tout se passait comme si un aimant la retenait à Valbrasil, et elle fût contrainte malgré elle d'y passer la nuit - une nuit agitée et emplie de cauchemars.
Huitième jour
En ces temps sombres, les barons du Conseil de Treize ont décidé d'offrir une prime aux aventuriers méritants. Une estafette est tout spécialement venue frapper à la porte de la chambre de l'auberge miteuse où séjournait Laurel pour lui apporter de l'or. Le Conseil a décidément des yeux et des oreilles partout!
Galvanisée par cette marque de reconnaissance Laurel fit une incursion jusqu'à Roncebois, où elle apprit par un chasseur que les Dents de Mennara, au nord-est de Bourg Chaland, seraient un ancien tombeau de dragons. Laurel s'est enfin décidée, elle ira aux Dents plutôt qu'aux Marais, la piste semble meilleure et surtout se trouve bien plus près! Demain elle se rendra à Aubelande avant de partir en direction des pics majestueux.
Neuvième jour
Laurel, dont la bourse avait plus que doublé de volume, dénicha au marché d'Aubelande une belle Lance de Chasse. Il lui en coûta toutes ses économies, mais après sa mésaventure dans les Montagnes du Désespoir elle avait compris qu'il lui fallait s'équiper de pied en cap pour espérer affronter à armes égales les créatures sauvage de Terrinoth. Même si elle aurait aimer profiter un peu plus des services de la cité, elle la quitta sans perdre de temps et marcha toute la journée pour arriver jusqu'au sud du Lac de Kurnan. Elle était satisfaite du trajet accompli. Si demain elle parvenait à parcourir la même distance, elle serait alors en vue des Dents de Mennara et pourrait établir son campement au pied des pics.
Dixième jour
Un dragon! Un redoutable dragon! Laurel n'a rien pu faire pour échapper à la menace venue du ciel! Il fallait combattre ou périr! Le Glasd'effroi ne devait faire qu'une bouchée de l'Elfe, même fraîchement équipée de sa Lance de Chasse. Et pourtant, virevoltant avec l'énergie du désespoir, Laurel parvint à lutter pied à pied avec ce redoutable adversaire, dont certaines attaques manquaient leur cible d'un cheveu. Après un combat épique la lance de Laurel perça les flancs du Glasd'effroi qui tomba sans vie sur le sol. Un véritable exploit! Mais le dragon avait si profondément entaillé le corps de Laurel qu'elle ne savoura pas sa victoire, tenant à peine debout. Elle ne put que jeter ses dernières forces dans une marche harassante pour regagner Bourg Chaland, où elle entra dans sa demeure s'écrouler sur son lit. Les blessures infligées par la créature draconique étaient sans commune mesure avec celles qu'elle avait subies lors de son intronisation au culte de l'Effroyable. Survivrait-elle jusqu'au lendemain?
Voici donc le début des aventures hardies de Laurel
La rumeur enflait chaque jour dans tout le royaume de Terrinoth. Le retour du Haut Seigneur Dragon Margath était proche, il reviendrait bientôt semer la mort et la désolation!
Laurel de Boisanglant, qui séjournait alors à Bourg Chaland, village situé au carrefour des routes menant aux grandes cités de Aubelande, Rivegarde et Tamalir, décida qu'il était temps d'en avoir le cœur net. Elle n'attendit pas la tombée du jour pour se rendre dans la plaine toute proche où elle établit son campement. De quoi prendre un peu d'avance sur sa route vers les Montagnes du Désespoir, qui d'après la légende était le lieu ou jadis était tombé Margath...
Premier jour
Les sens aiguisés de Laurel la réveillèrent peu avant l'aube, tandis qu'une silhouette s'approchait lentement de son bivouac. L'ayant prise surprise et sommée de déclarer ses intentions, l'Elfe fut quelque peu décontenancée lorsqu'elle découvrit que sa visiteuse était une toute jeune fille qui se mit aussitôt à fondre en larme. A travers les sanglots, Laurel finit par comprendre que la pauvre petite venait de se découvrir des pouvoirs magiques, mais qu'elle était incapable de les maîtriser et avait décidé de s'enfuir de chez elle. Pourtant, elle ne pouvait plus supporter la solitude, ce qui l'avait poussée à s'approcher du camp. Laurel, pourtant farouche chasseresse et guerrière, fut émue par le récit de la jeune fille et décida de lui venir en aide. Faisant appel à toutes ses connaissances elfiques en matière d'arcanes qui lui restaient de son enfance, elle finit par réussir à apprendre à l'apprentie magicienne à canaliser ses pouvoirs. Ce fut là une longue affaire, mais la gratitude dans les yeux de la jeune fille n'avait pas de prix. Lorsque qu'elles se séparèrent, Laurel prit la direction des Marécages de la Lune Rougeoyante, situés au bord des collines de Fuméebleue, elles-mêmes au pied des Montagnes du Désespoir.
Loin dans le nord, les exactions des membres du culte de l'Effroyable, pour qui le feu des dragons devait purifier les impies, commençaient. Mais rien qui ne devait troubler la marche de Laurel.
Deuxième jour
Alors qu'elle arpentait le marais, elle tomba sur une poignée de paysans en train de racler la tourbe. Ils lui apprirent qu'ils obéissaient au seigneur de Tombeciel, et que le maître d'armes de la forteresse recherchait de l'aide pour terrasser un monstre qui sévissait dans la région. Laurel s'enquit de la direction à prendre: ce n'était qu'un petit détour sur son chemin, aussi elle décida de partir sans plus attendre. Elle atteignit Tombeciel alors que la nuit tombait, justement, ce qui lui parut un heureux présage. Lorsqu'elle annonça sa qualité d'aventurière, on lui offrit le gîte et le couvert, et elle s'entretint avec le maître d'armes qui lui confia que la traque commencerait le lendemain.
Troisième jour
Laurel se leva avant l'aube et partit, de concert avec le maître d'armes, sur la piste de l'Homme-Bête qui était la cause de tant de ravages dans les environs. La créature fut vite acculée au combat mais s'avéra un redoutable adversaire. Au cours de l'affrontement Laurel reçut de sérieuses blessures et nul doute que sans l'aide de son compagnon d'armes du moment, l'affaire aurait pu mal tourner. L'Elfe comprenait mieux pourquoi il n'avait pas voulu affronter seul la créature sauvage! En récompense de cette victoire elle reçu de l'or, et décida de s'octroyer un repos bien mérité pour le restant de la journée dans la forteresse. Le guérisseur local fut si compétent qu'elle put prendre congé de ses hôtes avant le soir, et se rendre dans les Montagnes du Désespoir.
Quatrième jour
Alors qu'elle gravissait péniblement les pentes rocailleuses, elle tomba dans l'embuscade d'un Chat Sélénite. Laurel se maudissait de n'avoir rien vu venir, et surtout craignait de ne pas être de taille face à cet adversaire surnaturel. Contenant avec frénésie les assauts de la créature mystique, elle décida de fuir et dut employer toute son agilité pour semer le félin. Elle redescendit à travers les Collines Sanglantes, puis établit son campement bien en contrebas dans les plaines Brumeuses, espérant ne plus faire de mauvaise rencontre. Laurel était quelque peu désemparée car elle n'avait aucune idée vers où guider ses pas le lendemain.
Cinquième jour
Laurel rencontra un vaste rassemblement de paysans venus fêter les moissons. Voilà une bonne occasion d'oublier pour un moment les échos de la venue de Margath! pensait-elle. Mais les gens du pays ne semblaient pas faire preuve d'autant d'enthousiasme que ce à quoi elle s'attendait. L'un d'eux finit par lui confier que le village voisin de Valbrasil venait de tomber sous l'emprise du culte de l'Effroyable. Voilà qui expliquait cette relative tiédeur, un tel événement avait en effet de quoi jeter une ombre dans tous les cœurs. Laurel se jura d'aller sur place en quête de renseignements, mais décida de passer auparavant un peu de temps auprès des paysans. Elle leur parla de ses exploits guerriers pour faire reconnaître sa qualité, mais il faut croire que les autochtones étaient blasés car ils ne lui accordèrent pas l'attention qu'elle espérait.
Sixième jour
Laurel entra de bon matin à Valbrasil. L'endroit était sinistre, les marques du cultes étant visibles tant chez les habitants que sur les bâtiments. Bien décidée à en apprendre plus sur les dragons et Margath, elle prit pourtant le risque de subir le cruel rite d'initiation du culte de l'Effroyable. Le rituel la meurtrit dans sa chair mais elle serra les dents et réussit à en apprendre un peu plus sur les événements à venir. Puis elle soigna ses blessures avant de quitter au plus vite Valbrasil car elle ne comptait pas passer la nuit dans ce village désormais maudit. Elle trouva dans la partie sud des Collines Brumeuses un terrain convenable pour établir son campement.
Septième jour
Laurel apprit d'un fermier qui revenait affolé d'un marché à Tamalir que d'étranges lueurs venaient d'apparaître dans les Marais de l'Aile Noire, qui bordent la capitale à l'ouest. Laurel se dit qu'elle tenait peut-être là une piste nouvelle dans sa recherche sur les dragons, mais qu'elle était encore trop loin de Tamalir pour s'y rendre directement. De plus, son corps se ressentait encore de son intronisation la veille au culte de l'Effroyable, et elle ne put parcourir que peu de chemin ce jour-là. Tout se passait comme si un aimant la retenait à Valbrasil, et elle fût contrainte malgré elle d'y passer la nuit - une nuit agitée et emplie de cauchemars.
Huitième jour
En ces temps sombres, les barons du Conseil de Treize ont décidé d'offrir une prime aux aventuriers méritants. Une estafette est tout spécialement venue frapper à la porte de la chambre de l'auberge miteuse où séjournait Laurel pour lui apporter de l'or. Le Conseil a décidément des yeux et des oreilles partout!
Galvanisée par cette marque de reconnaissance Laurel fit une incursion jusqu'à Roncebois, où elle apprit par un chasseur que les Dents de Mennara, au nord-est de Bourg Chaland, seraient un ancien tombeau de dragons. Laurel s'est enfin décidée, elle ira aux Dents plutôt qu'aux Marais, la piste semble meilleure et surtout se trouve bien plus près! Demain elle se rendra à Aubelande avant de partir en direction des pics majestueux.
Neuvième jour
Laurel, dont la bourse avait plus que doublé de volume, dénicha au marché d'Aubelande une belle Lance de Chasse. Il lui en coûta toutes ses économies, mais après sa mésaventure dans les Montagnes du Désespoir elle avait compris qu'il lui fallait s'équiper de pied en cap pour espérer affronter à armes égales les créatures sauvage de Terrinoth. Même si elle aurait aimer profiter un peu plus des services de la cité, elle la quitta sans perdre de temps et marcha toute la journée pour arriver jusqu'au sud du Lac de Kurnan. Elle était satisfaite du trajet accompli. Si demain elle parvenait à parcourir la même distance, elle serait alors en vue des Dents de Mennara et pourrait établir son campement au pied des pics.
Dixième jour
Un dragon! Un redoutable dragon! Laurel n'a rien pu faire pour échapper à la menace venue du ciel! Il fallait combattre ou périr! Le Glasd'effroi ne devait faire qu'une bouchée de l'Elfe, même fraîchement équipée de sa Lance de Chasse. Et pourtant, virevoltant avec l'énergie du désespoir, Laurel parvint à lutter pied à pied avec ce redoutable adversaire, dont certaines attaques manquaient leur cible d'un cheveu. Après un combat épique la lance de Laurel perça les flancs du Glasd'effroi qui tomba sans vie sur le sol. Un véritable exploit! Mais le dragon avait si profondément entaillé le corps de Laurel qu'elle ne savoura pas sa victoire, tenant à peine debout. Elle ne put que jeter ses dernières forces dans une marche harassante pour regagner Bourg Chaland, où elle entra dans sa demeure s'écrouler sur son lit. Les blessures infligées par la créature draconique étaient sans commune mesure avec celles qu'elle avait subies lors de son intronisation au culte de l'Effroyable. Survivrait-elle jusqu'au lendemain?