L'Épée de Légende S2E01 (Les Treize Mages)
(19/10/2017, 20:48)tholdur a écrit : J'ai donc 2 objets, l'armure et l'épée. Et plus de bourse non plus?

La bourse a disparu avec le reste.
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Ok modifications faites dans la FA.

Allez Eusèbe!
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Le visage du chevalier offre au contemplateur une expression impénétrable ¹… Son regard se pose successivement sur le torrent grondant, en contrebas ², sur le pont où il se tient en ce moment même ³, puis sur celui passant sous la cascade ⁴…

Eusèbe hésite un très long moment, pesant le pour et le contre ⁵…

Finalement, la mort dans l’âme, il se résigne à tout perdre, et commence à se diriger vers la cascade…

… Puis, brusquement, revient sur ses pas, repasse sur le pont d’origine, empoigne sa hache à deux mains et court, les yeux injectés de sang, avec toute l’énergie que lui procure la rage soudaine qui lui brûle les entrailles.

« Amène-toi, cloporte, qui que tu sois !!! Tu vas payer pour la mort d’Eleof !!! Viens par ici, chien ⁶ !!! »

¹ Gné ?
² Eleof ? Eleeooof ?…
³ Combat. Danger. Fuir. Ah ! pas possib’…
⁴ Moins danger. MAIS PERDRE OR !!!
⁵ Combat. Perdre or. Combat. Perdre or. Combat. Perdre or…
⁶ « Service neuronal central ? Je reporte un bug critique du système. Le programme instinct de survie vient de planter. Je requiers une intervention d’urgence. Genre maintenant, là, tout de suite. Vite. »
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Je présume que la possibilité d'utiliser le parchemin de soin avant le combat faisait partie du programme qui a planté ?
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(20/10/2017, 17:17)Outremer a écrit : Je présume que la possibilité d'utiliser le parchemin de soin avant le combat faisait partie du programme qui a planté ?

Oui. Je prends le risque de ne l’utiliser qu’après le combat pour pouvoir récupérer un maximum de P.E., dans l’hypothèse où je survivrai…
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Note que tu pourras toujours utiliser le parchemin pendant le combat, si nécessaire. Mais ça prend une action, donc ça n'est pas forcément très rentable.


*


En réponse au défi d'Eusèbe, la tête de gargouille parle à nouveau : "Renais de tes cendres."

Une silhouette prend lentement forme sur le pont : un berserker robuste revêtu d'une cotte de mailles pourrissante. Ses bras, qui paraissent exsangues et morts, tiennent un marteau de guerre. La clarté rougeâtre d'un geyser éclaire son visage et Eusèbe le reconnaît aussitôt : c'est Beorn le Forgeron, qui était son ennemi le plus détesté jusqu'à ce qu'il le tue, il y a déjà trois ans.

"Le vainqueur aura la vie," déclare la tête de pierre.

Beorn sourit et s'avance. La peau de son visage est flétrie et putréfiée. "Ja, mon vieil ennemi," dit-il de sa voix épaisse. "Voici le moment d'échanger nos places." Et, sur ces mots, il abat violemment son marteau vers le chevalier.


Les deux adversaires ont la même Habileté et leurs attaques seront donc simultanées. Le chevalier sait que le berserker est un adversaire redoutable, doté d'une grande force. En revanche, Beorn n'a pas la résistance physique qu'une existence faite de plantureux festins d'entraînement rigoureux et de durs labeurs a conféré à Eusèbe. Par ailleurs, l'armure dont il est revêtu est visiblement médiocre.


Le marteau de guerre de Beorn percute le chevalier en pleine poitrine, lui ôtant 6 points d'Endurance (9 points de dégâts moins 3 de protection).
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Aïe ¹.

Un second coup comme celui-là, et je suis mort… Jeffrey, j’espère que tu as fait le deuil d’Eleof, parce que tu vas probablement en subir un deuxième.

3 + 4 = 7, je touche.

3 + 2 = 5 points de dégâts.

¹ Aïe.
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Le deuxième coup de Beorn est moins bien ajusté, mais sa force exceptionnelle le rend néanmoins redoutable. Eusèbe perd 4 des points d'Endurance qui lui restaient (7-3).
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Je manque lamentablement mon attaque : 6 + 5 = 11.

Ce n’eeest… qu’un auu reevoiiir… mes frères…
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Lance tout de même les dés pour ta troisième attaque, histoire de voir si tu réussis à re-tuer Beorn !
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(20/10/2017, 19:21)Outremer a écrit : Lance tout de même les dés pour ta troisième attaque, histoire de voir si tu réussis à re-tuer Beorn !

Tiens, 5 + 4 = 9, ça passe tout juste.

Et re-tiens, 6 + 2 = 8 points de dégâts.

Vu ce que tu dis, comme j’ai fait les dégâts maximum, j’en conclus que je le tue.

La question est : est-ce que lui aussi ?…

Ô ! dés ! pourquoi m’avez vous abandonné… au deuxième assaut…
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De l'autre côté du deuxième pont, Jeffrey observe la conclusion tragique du combat : la lame d'Eusèbe transperce de part en part la poitrine du berserker au même instant que le lourd marteau de guerre fracasse le crâne du chevalier. Victimes l'un de l'autre, les deux ennemis basculent ensemble du pont et disparaissent dans la rivière grondante.


*


Le combat fini, les sorcières sont retournées à leurs chaudrons. Désormais seul, Jeffrey s'écarte des deux ponts, sentant les yeux chassieux des mégères rivés sur lui. Leurs répugnants familiers grouillent sous ses pieds : des corbeaux pourrissants dont les yeux pendent de leurs orbites, des rats aux dents jaunes, des crapeaux pustuleux et difformes aux visages humains... Ils s'accrochent aux chevilles du magicien, qui préfèrerait presque retourner sur le pont que d'endurer ces horreurs répugnantes.

Les sorcières elles-mêmes sont tapies sur les marches du temple, caquetant entre elles et gloussant comme des démentes.


Jeffrey peut :

- parler aux sorcières,

- gravir les marches pour entrer dans le temple,

- emprunter le passage qui contourne le temple sur la droite,

- emprunter le passage qui contourne le temple sur la gauche.
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Il y a comme une impression de déjà-vu, là.
Franchement, Eusèbe, ce n'était vraiment pas la peine de rejouer la même scène, Jeffrey avait très bien saisi tout le tragique dès la première prise...^^

Pardonnez-moi gentes dames, sauriez-vous m'indiquer la sortie la plus proche? Ce n'est pas que j'ai une mission à accomplir mais, bon, j'ai également deux faire-part de décès à transmettre et si jamais je devais périr moi aussi, voyez-vous, personne ne pourrait s'accomplir de cette tâche, donc, si vous avez une porte dérobée à m'indiquer pour revenir à la surface, je serai votre éternel débiteur...

Tout ceci pour dire que Jeffrey décide de parler aux mégères.

Juste histoire de gagner un peu de temps sur la faucheuse...

Ah, si seulement, au lieu de Edgar Cymorhe, son mentor avait été Hou Diny, il y a longtemps qu'il aurait trouvé le moyen de s'échapper!
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"Alors, mesdames, qu'est-ce que vous préparez ?" demande Jeffrey, au bord de la nausée à la vue de leurs sourires édentés.

"On ne fait que cuisiner," répond l'une d'entre elle, retirant le couvercle de pierre de son chaudron. Une odeur méphitique vient piquer les yeux du magicien, ce qui fait ricaner les sorcières.

Une autre s'approche de Jeffrey et lui tend une louche remplie d'un bouillon fumant. "Tu veux goûter ?"

"Pas si vite, ce n'est pas encore prêt !" s'écrie une autre, en jetant une main décomposée dans son chaudron bouillonnant.


Jeffrey ne peut pas réellement goûter à l'un des breuvages, car les sorcières réclament deux pièces d'or par gorgée et il n'a plus d'argent. En revanche, il pourrait employer le sortilège d'Asservissement sur l'une d'elles, pour la contraindre à lui parler des dangers encore à venir. Comme le magicien n'est pas en combat, il n'a pas besoin de lancer les dés (mais la sorcière a une chance de résister, comme toujours avec les sorts psychiques).

Sinon, il ne lui reste plus qu'à choisir entre pénétrer dans le temple, ou le contourner par la gauche ou par la droite.




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Jeffrey est aux abois et tente donc de tirer les vers du chaudron, euh du nez d'une des sorcières (tant pis si retour de bâton).
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