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Stanley Bradfford:
Une sombre histoire qui hante les terres d'Écosse. Une créature malfaisante, un château lugubre et un chasseur téméraire.
Bienvenue dans les Highlands en 1889...
L'avh est disponible sur littéraction. Bonne lecture.
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga
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28/05/2017, 09:42
(Modification du message : 28/05/2017, 09:44 par tholdur.)
L’Écosse, tiens, mon projet de mini-AVH, sombre également, se passe aussi là-bas! J'ai hâte de lire la tienne.
Mais après discussion hier avec Skarn je me suis rendu compte que j'avais encore un mois: si je me motive vraiment, je peux peut-être arriver à participer (et rendre ma casquette de juge). Du coup je vais sans doute éviter de lire la tienne tout de suite, pour ne pas être influencé même si les histoires sont peut-être très différentes. Il y a tout de même un château lugubre, c'est incontournable pour une histoire en Écosse (avec peut-être quelques tonneaux de Whisky!).
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Mince, si j'avais su j'aurais situé mon avh en Provence, on aurait pas eu le château en commun, ni même le whisky (oui, oui, y'a un peu de scotch dans mon avh...), j'aurais mis des calanques et du pastaga !!
Motive-toi Tholdur, écris et fais tout péter !!
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Okay…
Je crois que je vois ce que cette aventure essaye de faire, mais ne suis pas convaincu qu'il y arrive.
Stanley Bradfford s'ouvre sur un assez joli enchaînement entre l'introduction et le 1, et j'avais donc de grands espoirs. C'est ensuite que cela se gâte.
Les règles tout d'abord. Elles auraient à mon sens pu se passer de dés et de règles spécifiques pour les combats, qui alourdissent fortement la lecture, via l'emploi de pertes de points de vie modulables dans le style des Destins (ou du Pensionnat des Ombres pour rester dans la thématique de ce mini-Yaz').
Mais bon, ça reste classique et on a connu pire, on va dire que ça passe.
La narration est de type seconde personne du pluriel omniscient burlesque, façon Quête du Graal, alors que le fond du récit reste sérieux. Autant je ne m'explique pas cet aspect humoristique plutôt incongru par rapport au reste, autant le fait que le narrateur ne soit pas parfaitement confondu avec le protagoniste me semble être une bonne excuse pour dissimuler certains éléments de l'histoire que le protagoniste principal connaît et qui ne seront intégralement explicités pour le lecteur que dans la meilleure fin.
Même s'ils sont fortement sous-entendus dès le départ. On renifle ainsi très tôt un twist façon L'Arpenteur de Lune. Enfin, une comparaison avec L'Heure de Vérité serait peut-être plus appropriée.
En effet :
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Dans ce cas aussi, atteindre la vraie fin ne demande pas d'accomplir l'objectif suggéré par la narration (trucider l'intrus) mais au contraire de faire tout autre chose.
(oui, j'ai mis du texte blanc dans un spoiler, parce que la balise n'en fait qu'à sa tête en ce moment)
Sauf que dans le cas présent, c'est vraiment pas bien organisé. À plusieurs reprises des choix supplémentaires peuvent être proposés sans que le texte ne fasse clairement comprendre pourquoi dans une situation en apparence identique mais dans un autre endroit ou à un autre moment ils n'étaient pas disponible.
Pour rester dans les analogies, ça ressemble un peu à mes propres productions cuvée 2015/2016, où tu ne comprenais pas pourquoi il t'arrivait quelque chose dans un cas A et pas un cas B. Dans mon exemple personnel, je sais expliquer (et non excuser) cela par la nécessité de raccourcir des branches, quitte à les recoller de force à d'autres endroits où elles n'avaient rien à faire.
Je soupçonne qu'il en soit de même ici, les 50 paragraphes étant employés.
Toutefois, beaucoup de ces paragraphes sont, ironiquement, du remplissage. Toute la première partie en extérieur est ainsi aussi linéaire que pleine de quasi-doublons qui n'apportent vraiment pas grand chose. Le 1 pourrait aussi bien renvoyer directement sur le 39, permettant de faire passer à la trappe 6, 48, 3, 27, 4, 42 et 50. Je suppose que cette première partie devait à l'origine avoir plus d'importance, puisqu'elle a été peu à peu dépouillée pour laisser plus de place à la suite, jusqu'à se vider totalement de sa substance.
Bref, en l'état, j'ai pas été des masses convaincu. En fait, j'ai une impression (renforcée par des fautes d'orthographe de ci de là) de brouillon, de premier jet, pas encore homogénéisé au niveau du ton, pas encore élagué des sections devenues superflues, pas encore enrichi du contexte (spatial ou psychologique) qui permet de comprendre pourquoi certains choix sont disponibles ou pas.
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Citation :Je crois que je vois ce que cette aventure essaye de faire, mais ne suis pas convaincu qu'il y arrive
Ahh... et dis moi que vois-tu alors ?!
Citation :Les règles tout d'abord
Beh ouais, tu n'as pas tort, j'ai longtemps hésité à mettre ou non des règles "classiques". Et puis comme j'ai mis des règles dans toutes mes avh's, y compris les mini pour le mini yaz, je me suis dit "te lances pas dans un truc que tu maîtrises pas laisse ça aux autres !".
Ça peut alourdir la lecture effectivement, mais pas ou peu de règles ça ne fait plus livre-jeu mais livre tout court je trouve, ce n'est qu'un avis personnel bien sûr.
Je ne pensais pas que trois paramètres seraient "trop" pour 50 paragraphes. Surtout que L'habileté et le magnétisme servent surtout aux combats et tests divers. La vie fluctue, mais vu le nombre de rencontres que l'on peut avoir au cours de l'aventure, je pensais qu'un total un poil haut serait judicieux.
Ainsi je ne voulais pas une partie de cache-cache jusqu'au happy end, je voulais plusieurs façons d'aborder le problème de ce chasseur qui vient vous pourrir la vie, et finalement le lecteur découvre petit à petit vers quel" trait de caractère" du Lord il veut aller. J'en arrive donc à la deuxième ligne de ta critique...
Citation :La narration est de type seconde personne du pluriel omniscient burlesque, façon Quête du Graal, alors que le fond du récit reste sérieux. Autant je ne m'explique pas cet aspect humoristique plutôt incongru par rapport au reste, autant le fait que le narrateur ne soit pas parfaitement confondu avec le protagoniste me semble être une bonne excuse pour dissimuler certains éléments de l'histoire que le protagoniste principal connaît et qui ne seront intégralement explicités pour le lecteur que dans la meilleure fin.
Alors l'aspect QDG est bien présent au début de l'avh, mais on va dire que je voulais tromper les fidèles de la série en atténuant petit à petit les traits d'humour pour rester sérieux voire prendre un ton plus hautain : la noblesse contre le petit peuple.
effectivement tu peux en fonction des choix avoir telle ou telle attitude, par forcément logique, par forcément fondée, je l'avoue, mais lors de l'écriture de l'arborescence, toutes les idées me semblaient plausibles à défaut d'être logiques !
Pour le twist final tu as raison, trop "renifable" dès le départ alors ? Mais par curiosité quelle(s) fin(s)
as tu eue ?
Tu parles ensuite de remplissage, et bien non ! Je ne remplis pas Skarn !
Il se peut que certaines séquences se ressemblent (les cerfs et les chiens par exemple) mais c'est du simple délire, une simple vision de cette aventure à ma sauce. Après ma cuisine ne peut plaire à tout le monde, j'en suis conscient et je te remercie de ta sincérité.
Et pour répondre à la question que tu poses : non cette première partie n'avait pas plus d'importance au départ. Les deux premiers paragraphes se devaient d'être longs pour bien immerger le lecteur (réussi ou pas, on me le dira !) mais je voulais ensuite envoyer du fight direct. 50 sections c'est court et développer une histoire viable sur un si petit chemin c'est pas facile on le sait tous. J'avais donc le choix de faire du OTP pour avoir beaucoup de paragraphes à lire et jouer ou du plus "toile d'araignée" avec des chemins parfois très courts.
SPOILER Pour info en 9 paragraphes tu avoir une fin, en 6 tu peux tomber sur un PFA. Fin SPOILER
Pour conclure en retour sur ton analyse, je peux admettre que l'ensemble te soit apparu indigeste.
Les fautes d'ortho ou de frappe : Mea culpa, deux relectures pourtant...
En revanche, enrichir le contexte spatial me parait là superflu. Je ne voulais pas des sections romancières où les descriptions prennent le dessus sur l'action. Pourtant tu sais à quel point j'aime m'étaler sur les descriptions dès qu'on entre dans une séquence contemplative ou plus lente...
Là où je te rejoins à 100% c'est sur le ton employé : j'ai galéré comme un porc tout au long de l'avh à savoir quel ton employé en fonction du paragraphe. Je ne voulais pas être trop familier cela aurait rompu le ton (justement) et le respect aristocratique. Je ne voulais pas être trop détaché des émotions du Lord car il aurait alors perdu de son côté "humain". Bref, je me suis même demandé si j'irais au bout en jonglant (avec ou sans réussite ?) entre deux tons. Tantôt je voulais en faire un victime innocente, tantôt je voulais montrer qu'il n'allait pas se laisser faire par de misérables gueux... Un exercice délicat, mais que j'ai aimé tenter...
Et pour les choix logiques ou pas, comme je te le dis plus haut, ne cherche pas plus loin, il y a ta vision des choix proposés et la mienne. Peut être que dans ta cuvée 2015/2016 je vais trouver des avh's excellentes (sans doute même ) dans lesquels les choix proposés me paraîtront tout à fait logique. Si tu veux proposer aux lecteurs des choix logiques, réfléchis et raisonnés à l'extrême, limite de l'aventure interactive réaliste, il ne faut plus viser 200/300 § mais 500/600, je pense. Et ce serait beaucoup d'écriture en amont pour finalement peu de lecture en aval.
Mais une re-jouabilité énorme je te l'accorde.
Merci en tout cas pour la rapidité de ton retour, j'avais perdu l'habitude d'avoir la fièvre du
premier jour de post !!
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28/05/2017, 20:47
(Modification du message : 28/05/2017, 20:48 par Skarn.)
Citation :Ahh... et dis moi que vois-tu alors ?!
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SpoilerUne aventure à tiroirs, qui souhaite constamment surprendre le lecteur. On commence par suggérer qu'on va jouer le chasseur, mais on incarne en fait le comte, qui n'est en fait pas le coupable et qui ne souhaite pas particulièrement faire du mal à son assaillant. La bonne fin étant d'ailleurs de ne pas le tuer.
D'où le parallèle avec l'aventure de Kraken, où la narration suggère qu'on doit tuer la méchante au début, alors qu'on joue en réalité son père qui cherche à la sauver.
Ensuite, chez Kraken, on essaye de faire des efforts pour ne pas tuer l'adversaire dès le départ, ce qui ici, passé une première approche pacifiste ratée, n'est pas vraiment le cas. La meilleure fin nécessite d'ailleurs de tuer les amis du chasseur… Dont apparemment tout le monde se fout au village.
Citation :ar curiosité quelle(s) fin(s) as tu eue ?
Fin D en sous-sol (après avoir décidé d'ignorer les résultats des dés)
Fin B ensuite, en usant de ce que j'avais compris de l'objectif réel de l'aventure (il est possible que je sois mort une fois avant de l'atteindre, faute d'avoir fait le ménage)
Et après, j'ai dû tout fouiller pour trouver la C (dont la différence avec la D m'échappe, puisque le résultat final sera le même), et surtout la A, qui nécessite de faire un choix bien précis qui n'a pas vraiment de rapport :
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Invoquer les chauve-souris sur le toit.
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Tu as raison.
Atteindre la fin A n'a pas vraiment de rapport avec la séquence dont tu parles, mais pourquoi t'obstines-tu tant à vouloir des liens logiques et totalement réalistes entre les paragraphes ?!
Combien d'avh te proposent deux choix, le premier te conduit à la victoire l'autre à la mort. Sans crier gare, sans indice. Et ça je trouve finalement que c'est carrément réel, dans la vie tu dois faire des choix sans forcément savoir ce qu'il va advenir ensuite. Des choix faits souvent au ressenti, au feeling.
C'est vrai me semble-t-il pour tout : un achat, une relation, une discussion, un comportement.
Je comprends que tu n'aies pas aimé le rigueur des choix proposés mais là où je ne te suis pas c'est pourquoi devrais-je proposer des choix guidés/aidés/encadrés pour le lecteur ?
Chacun sa route, chacun sa mort ?!
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C'est un plaisir de retrouver après tout ce temps Sunkmanitu qui était un auteur prolifique à une certaine période avant une assez longue parenthèse.
Alors du bon et du moins bon pour cette aventure se passant au domicile de lord Brifford. Commençons par ce que j'ai le moins aimé.
Le gros défaut de cette AVH est pour moi un manque d'harmonie, de constance, d'uniformisation, à la fois dans le ton de l'histoire, l'atmosphère et les profils des deux personnages principaux. On réalise vite que, comme pour son mini-YAZ d'or précédent avec Georges le Zombie, le ton navigue allègrement entre macabre et humour. Mais ici, j'ai comme ressenti un hommage direct à Brennan et au Château de Dracula, tant par le scénario que par l'humour british avec ces expressions et sous-titres en anglais à foison et les interpellations directes du narrateur envers le lecteur. Le problème est que ça ne fonctionne pas toujours. Des fois c'est amusant, d'autres fois, je n'ai pas vraiment réussi à suivre Sunk dans toutes ses blagues. Je vais prendre l'exemple qui m'a le plus frappé, celui où le narrateur dit "Je n'utiliserai plus le passé simple avec le Vous, promis, c'est trop horrible." Bon déjà moi je ne trouve pas ça horrible. ^^ Mais surtout, ça recommence à l'utiliser juste après! Alors, oubli? 6ème degré? Idem pour les sous-titres en anglais, ça ne m'a pas trop botté car ils évoquent un langage moderne (on est très anglicisé désormais) qui fait tâche avec l'époque fin XIXème siècle.
Du coup, le côté horrifique qui aurait pu être très efficace ne trouve pas non plus sa place avec ce ton désinvolte.
On retrouve cette perte d'harmonie avec les deux héros. C'est comme s'ils jouaient plusieurs personnalités sans continuité dans le caractère. Ainsi le paysan se lance dans des piques sarcastiques envers le vampire dans un langage soutenu, ce dernier est tour à tour cruel, sensible (comme à la fin), moqueur mais va quand même traiter le héros de "brave garçon" dans le paragraphe de fin. Ils perdent en crédibilité.
Dernier point faible, l'impression que l'aventure a été rapidement balancée sans être suffisamment relue. Pas mal de fautes et de mots oubliés. Rien d'énorme non plus mais je n'avais pas ce souvenir avec les autres AVH de Sunk.
A côté de ça, Stanley Bradfford a de nombreuses qualités qui en rendent la lecture et le jeu plaisants.
Déjà le scénario est sympa. 50 paragraphes dans la peau d'un "méchant" traqué par un "gentil". Cela rappelle le Château du Sorcier d'Outremer. De la pression donc, du rythme sans temps mort. Le côté vampire bien exploité grâce aux 3 pouvoirs mais aussi par la description de l'habitat, des habitudes culinaires... J'ai d'ailleurs apprécié que le vampire ne soit pas un archétype calqué sur celui de Stoke. Il a de subtiles différences avec ses cousins slaves. Il est d'ailleurs mentionné que tous les vampires ne sont pas sujets à l'allergie à l'ail, on peut nager dans l'eau sans problème...
Mais là où le scénario est malin, c'est qu'il ne se contente pas d'un simple duel entre deux personnages hauts en couleurs (le fermier est lui aussi impressionnant avec sa panoplie d'armes et sa détermination). Des souvenirs réguliers du vampire que l'on joue nous font comprendre peu à peu que l'histoire n'est pas si manichéenne que ça (même si on comprend assez vite finalement le fin mot de l'histoire, même sans parvenir au meilleur paragraphe de fin).
Le contexte écossais est bien rendu avec plein de détails et de descriptions qui nous transportent dans ce château croulant et ses porteurs de kilts buveurs de whisky et joueurs de cornemuses. Tu aurais même pu glisser une claymore dans l'armurerie!
Le jeu est intéressant également. Le système de combat à la Histoires à Jouer m'a bien surpris et un peu inquiété au départ. Mais comme les caracs sont pré-déterminées, ça passe. L'ensemble est équilibré, les pouvoirs sont bien utilisées pour seulement 50 paragraphes, la liberté d'action est correcte et la difficulté dosée comme il faut. La première fois j'ai perdu le combat final. La seconde j'ai atteint la moins bonne des quatre fins de victoire (bizarrement on ne m'avait pas proposé d'épargner mon chasseur) et ai réussi pleinement à la troisième tentative.
En somme, c'est plutôt une bonne aventure et qui a le mérite de proposer quelque chose de différent.
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Merci Fitz pour ton long retour détaillé, trop crevé pour répondre ce soir, je m'y mets en détails demain soir.
J'ai lu l'essentiel, j'ai perdu la main,va falloir que je bosse...!
Merci à toi et à Skarn du coup
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30/05/2017, 06:01
(Modification du message : 30/05/2017, 06:03 par sunkmanitu.)
Citation :C'est un plaisir de retrouver après tout ce temps Sunkmanitu
Merci Fitz, tout le plaisir est partagé, crois-moi ! Très heureux de revenir aussi après une absence et une période pas forcément bonnarde.
Citation :Le gros défaut de cette AVH est pour moi un manque d'harmonie, de constance, d'uniformisation, à la fois dans le ton de l'histoire, l'atmosphère et les profils des deux personnages principaux
Tu soulèves les mêmes points que Skarn. Putain le constat est donc sans appel ! Non pas que j'ai mais les propos de SKarn en doute, loin de là, mais d'une personne à l'autre le ressenti peut être différent. Bon là c'est clair : j'ai perdu la main grave.
Pourtant à l'écriture, je voulais instaurer ce ton particulier à la fois sérieux et léger, à la fois gore et aristo-gothique (ou romantique plutôt) que ce soit à travers les descriptions ou les dialogues. Mais au final vu par des yeux extérieurs, les persos ne paraissent pas si équilibrés que ça au niveau logique de comportement et de caractère. Défi raté sur ce point...
Citation :hommage direct à Brennan et au Château de Dracula
C'est pas faux pour le premier, c'est pas faux mais inconsciemment pour le deuxième. J'avais plus en tête une ambiance Tim Burton, vraiment romantique à la sleepy hollow : du noir, du sombre de la brume et du sang bien épais.
Citation :Du coup, le côté horrifique qui aurait pu être très efficace ne trouve pas non plus sa place avec ce ton désinvolte.
Le coup du passé simple, le coup des "english subtitles", le coup des interpellations au lecteur c'est du pur délire de ma part, c'est vrai.
Là où j'ai merdoyé joliment c'est que je me suis laissé aveuglé par mon délire et je pensais qu'en ajoutant des scènes bien crades et sanglantes ça équilibrerait le tout. Je te l'ai dit plus haut, j'ai perdu la main et les réflexes essentiels... Ne pas se laisser aveugler...
Citation :On retrouve cette perte d'harmonie avec les deux héros. C'est comme s'ils jouaient plusieurs personnalités sans continuité dans le caractère
Alors là ça a été le gros souci lors de la rédac' : Je jonglait constamment entre les tons, je voulais montrer un Lord dans toute sa splendeur donc très raffiné, très "british" même si on est en écosse, très aristo en somme mais à la fois une victime et un homme finalement à contre courant (pas de taxes, pas d'impôts sur les terres etc...). Un mec poli et élégant obligé de péter les plombs car un autre mec vient pour le détruire. D'où les insultes comme gueux, bouseux, cancrelat etc...
D'un autre autre côté, le chasseur est un brave gars du terroir, veut venger ses frères. Il est jeune et donc intimidé au départ par un homme de la noblesse, mais très vitre lorsqu'il voit son vrai visage, il devient agressif voire insultant.
Trop d'ambition de ma part à vouloir jouer sur deux psychologies changeantes en 50 §...
Citation :Dernier point faible, l'impression que l'aventure a été rapidement balancée sans être suffisamment relue. Pas mal de fautes et de mots oubliés. Rien d'énorme non plus mais je n'avais pas ce souvenir avec les autres AVH de Sunk.
Deuxième point commun avec Skarn. Pourtant je peux vous confirmer que j'ai relu plusieurs fois, j'ai testé le jeu, mais bon, je dois avoir la vue qui baisse noundidiou !!
Citation :A côté de ça, Stanley Bradfford a de nombreuses qualités qui en rendent la lecture et le jeu plaisants.
Ahhh ! Comme ça fait du bien ça !
Citation :Déjà le scénario est sympa. 50 paragraphes dans la peau d'un "méchant" traqué par un "gentil". Cela rappelle le Château du Sorcier d'Outremer. De la pression donc, du rythme sans temps mort. Le côté vampire bien exploité grâce aux 3 pouvoirs mais aussi par la description de l'habitat, des habitudes culinaires... J'ai d'ailleurs apprécié que le vampire ne soit pas un archétype calqué sur celui de Stoke. Il a de subtiles différences avec ses cousins slaves. Il est d'ailleurs mentionné que tous les vampires ne sont pas sujets à l'allergie à l'ail, on peut nager dans l'eau sans problème...
Mais là où le scénario est malin, c'est qu'il ne se contente pas d'un simple duel entre deux personnages hauts en couleurs (le fermier est lui aussi impressionnant avec sa panoplie d'armes et sa détermination). Des souvenirs réguliers du vampire que l'on joue nous font comprendre peu à peu que l'histoire n'est pas si manichéenne que ça (même si on comprend assez vite finalement le fin mot de l'histoire, même sans parvenir au meilleur paragraphe de fin).
Que rajouter ? Sinon merci beaucoup, ça fait chaud au coeur.
Citation :Le contexte écossais est bien rendu avec plein de détails et de descriptions qui nous transportent dans ce château croulant et ses porteurs de kilts buveurs de whisky et joueurs de cornemuses.
Que rajouter ? Sinon merci beaucoup ça fait chaud au corps (nemuse) -> oui, ça va, je sors...
Citation :Le jeu est intéressant également. Le système de combat à la Histoires à Jouer m'a bien surpris et un peu inquiété au départ. Mais comme les caracs sont pré-déterminées, ça passe. L'ensemble est équilibré, les pouvoirs sont bien utilisées pour seulement 50 paragraphes, la liberté d'action est correcte et la difficulté dosée comme il faut.
En somme, c'est plutôt une bonne aventure et qui a le mérite de proposer quelque chose de différent.
Bon voilà au moins plusieurs bons points et une conclusion encourageante. C'est plutôt bon signe, ça me re-motive pour persévérer et progresser.
Pitetre même que les 480 sections de shamaan tome II ne me paraitront plus insurmontables à rédiger du coup... Pitetre ?
Merci pour ta très bonne et très sincère critique Fitz.
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Comme Skarn et Fitz, j'ai tout de suite vu la similarité avec les oeuvres de Brennan (et c'est particulièrement "Le Château de Dracula" qui m'est venu à l'esprit, puisqu'on y joue aussi un vampire attaqué dans son château). Entamer l'histoire du point de vue des villageois avant de révéler brusquement qu'on incarne le vampire est une astuce bien mise en scène.
J'ai bien aimé le style. Les commentaires entre parenthèses qui émaillent le récit sont plutôt distrayants. Le mélange entre humour et horreur ne m'a pas dérangé du tout ; au contraire, j'ai trouvé leur mariage très réussi.
J'ai atteint la meilleure fin à la deuxième tentative... sauf si j'ai triché involontairement, ce qui est possible. Je ne suis en effet pas du tout certain d'avoir bien compris les règles du combat ! Le texte dit : "Pour savoir qui frappe le premier, lancez un dé à six faces et ajoutez le total actuel de votre Habileté. Idem pour votre adversaire ; celui qui obtient le plus haut score frappe. Vous perdez ou faites perdre un certain nombre de PV par assaut gagné et en fonction des armes utilisées."
En l'absence d'explications complémentaires, j'en ai déduit qu'il fallait à chaque tour lancer un dé pour nous et ajouter notre Habileté, puis un dé pour l'adversaire et ajouter son Habileté, puis faire perdre à celui qui obtenait le score le plus faible un nombre de points dépendant de l'arme employé par son adversaire. Mais du coup, je ne comprends pas pourquoi la description parle de déterminer celui qui frappe le premier. (A noter par ailleurs que, si mon interprétation des règles est correcte, le joueur a fortement intérêt à se mettre un très haut score d'Habileté.)
L'aventure offre une non-linéarité raisonnable. Ca la rend en fin de compte assez brève, mais c'est très approprié étant donné le scénario, qui est celui d'un duel entre nous et le chasseur (dans "Le château de Dracula", il y avait bien des longueurs inutiles, telles que les insupportables chambres zodiacales).
L'atmosphère et l'ambiance ne sont pas mal du tout, mais on arrive là à mon seul problème sérieux avec l'AVH : on ne sait pas du tout à quoi s'en tenir au sujet du personnage que l'on incarne, et cela nuit sérieusement à l'immersion.
Il est très gênant d'ignorer des éléments essentiels concernant le personnage qu'on incarne (sauf amnésie ou quelque chose du genre, bien sûr). L'exemple classique est "L'arpenteur de la lune", mais cette aventure-ci va encore bien plus loin. Cela introduit de la distance entre le joueur et le protagoniste, ce qui n'est à mon avis pas souhaitable.
Il est vrai que, d'entrée de jeu, il apparaît très probable que c'est la femme du protagoniste qui est responsable des meurtres et non le protagoniste lui-même. Mais tout de même, il y a bien des détails essentiels que l'on ignore.
Il y a également un gros écart entre la description du protagoniste dans l'introduction et la façon dont il apparaît dans l'aventure elle-même, ce qui n'aide pas à se glisser dans sa peau. Dans l'introduction, le Lord apparaît comme quelqu'un d'humain et de raisonnable. Dans l'aventure, il n'est pas un meurtrier mais il est d'une arrogance assez colossale. Lors de ma première partie, j'ai choisi de rencontrer McGregor face à face parce que je croyais que le Lord était suffisamment diplomate pour le convaincre au moins partiellement. Il aurait été utile que l'introduction comprenne au moins un passage de nature à nous faire saisir le point de vue et la personnalité actuelle du héros.
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Merci Outremer pour ta critique.
Alors c'est assez amusant car toi tu as aimé (ou tout au moins tu n'as pas été dérangé par) le ton employé dans l'avh. Bon, déjà je suis quelque peu rassuré ! J'arrive à comprendre tout de même les points soulevés apr Fitz et Skarn.
Pour le "qui frappe le premier", c'est effectivement une ânerie de le présenter comme ça un "pour savoir qui frappe" tout court, aurait été plus
français !
Okay pour la non linéarité, j'ai essayé de proposer plusieurs chemins avec séquences différentes et fins différentes (même si C et D pas vraiment de différence pou l'avenir du Lord... comme l'a souligné Skarn) et les chemins différents pas forcément logiques (comme l'a aussi souligné Skarn).
Pour l'assimilation et l'identification au personnage, c'est effectivement un gros problème de pas vouloir en dire beaucoup. Trop dire aurait gâché le truc à mon avis, rien dire nuit à l'immersion. Cruel dilemme !
Pour son caractère même combat, je voulais un Lord à la fois aristo classe et courtois avec le peuple, mais suite à l'attaque, le coté statut social ressort, d'où l'arrogance et les insultes envers Mac Gregor. Avh trop ambitieuse pour moi.
Je n'ai pas la capacité (ou plus) à gérer des traits de caractères en 50 §. Faut se l'avouer, trois feeds qui vont dans le même sens, c'est une évidence.
Merci en tout cas pour la rapidité de ton retour.
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Me voilà à jour des AVH des mini-Yaz (en attendant qu'Outremer sorte la sienne le 30 juin à 23h59 ^^).
Ca fait plaisir de relire la plume de sunkmanitu et je me suis laissé porter par le récit très rythmé et efficace comme sur ses 2 autres AVH que j'ai lues à ce jour. Le ton décalé du narrateur ne m'a pas dérangé, celui du paysan un peu plus. Les scènes d'action et de gore sont bien retranscrites ainsi que les pointes d'humour et le système de règles était convaincant, juste une interrogation sur le nombre de dégâts que l'on fait si nous ne sommes pas armés et que nous ne sommes pas transformés. Je ne suis pas sûr que la situation se présente mais cela aurait peut-être pu être précisé dans les règles d'emblée?
Les descriptions sont particulièrement réussies et l'histoire accrocheuse, on devine où l'auteur veut en venir mais ça n'empêche pas de vouloir en connaître tous les détails, aspect renforcé par la présence de plusieurs fins (un point commun à toutes les AVH de ces mini-Yaz pour le moment).
La difficulté m'a semblé bien dosée et après avoir ajusté ses caractéristiques, on peut en venir à bout sans trop de relectures. J'ai été cependant un peu perturbé par le fait qu'une action pouvait être possible en utilisant une voie et n'était pas possible dans une autre alors que les situations étaient similaires (au 45 et au 29). J'ai l'impression aussi que le choix entre les Cerfs et les Chiens revient au même finalement, ou alors j'ai raté quelque chose?
On peut noter aussi un nombre inhabituel de mots oubliés, les relectures que tu as faites étaient peut-être trop rapprochées de la fin de l'écriture de l'AVH et du coup tu n'avais pas le recul et le repos nécessaire pour toutes les voir?
Quelques petits défauts mais rien de grave, l'AVH étant au final très agréable à lire et à faire, une belle manière de remettre le pied à l'étrier en espérant de nouvelles oeuvres prochainement! Welcome back!
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Merci Bruenor pour ce retour qui fait chaud au coeur.
Sur l'ensemble effectivement, je ne sais pas si c'est le fait de me remettre à écrire après tant de temps à l'arrêt ou une quelconque autre raison, mais c'est inégal.
Certains passages sont similaires (notamment 45/29) mais conduisent à des nuances de choix en fin de paragraphe. Bon c'est lourd comme procédé mais je crois avoir vraiment perdu quelques réflexes en terme de fluidité au coeur de l'avh...
Pour les dégâts infligés, ce n'est pas précisé au début, mais il n'y a que quelques combats où tes griffes infligent 2 points de dégâts, sans arme, sans transformation.
Pour les fautes de frappes/oublis c'est certainement la raison que tu invoques qui est la bonne.
Pour conclure, je dirais :
Dur, dur le retour sur le clavier pour écrire une avh. Motivé mais réaliste !
Merci en tout cas pour cette critique
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga
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15/07/2017, 00:58
(Modification du message : 15/07/2017, 01:25 par Sukumvit.)
Je me suis amusé comme un fou, cette avh est une vraie réussite.
Le style est excellent. Je n'avais lu de toi que tes deux premières avh parce que c'était juste avant que je ne m'en aille momentanément du forum, je te sens beaucoup plus à l'aise avec cette tonalité et ce type de narration, il faudrait continuer dans cette voie et l'approfondir afin d'en faire une vraie signature, parce qu'il y a là un bon potentiel. c'est bien rythmé, c'est très fluide. De plus, cela fourmille de petits détails croustillants et de trouvailles créatives, c'est très bien fait. Certains passages ont cependant été relu trop vite : certaines coquilles étaient très évitables.
Les règles sont simples et efficaces. Elles servent essentiellement à susciter l'immersion, l'ensemble n'est pas conçu comme un tout bien construit, mais ce n'était pas l'objectif recherché je suppose. Mais comme c'est assez équiilbré et qu'un parcours tient en peu de §, ce n'est pas nécessaire de toute façon. (juste le pfa inutile qui est vraiment bête).
Par contre, les fins sont bien mais j'ai des réserves. Elles sont toutes efficaces et bien écrites (la 2 m'a vraiment fait rire). La fin 4 donne vraiment envie de trouver les suivantes. Le soucis c'est pourquoi telle fin à tel endroit ? Pourquoi après les combats qui mènent à la 4 le héros ne tente-t-il pas le coup qui le mène à la fin 1 ? Et perso j'aurais davantage intégré l'intrigue du réveil récent de la femme, plutôt que de la balancer comme ça à la fin en trois lignes. Du genre lui faire chercher un objet à sa femme dans le manoir, justement pour débloquer des fins (pour prouver son existence). j'ai trouvé que les paysans de la fin 4 se laissaient convaincre tout de même très facilement.
Mais sinon, comme je te le dis, je me suis amusé comme un fou, et j'attends avec plaisir le prochain livres dez édissions chow monstrueus.
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