Partie de jeu de rôle Diesel Punk
Je ne dirais pas "manipuler" mais je comprends ce que Jehan veut dire/n'a pas apprécié. Quand tu dis qu'elle crée une formidable attraction en entrant, ou qu'ils pourraient se perdre dans ses yeux, ou qu'elle laisse X pantois, puis qu'à la fin un ange passe, tu présumes qu'ils sont séduits, qu'ils perdent leur répartie, qu'ils ne disent rien une fois qu'elle a fini... Alors qu'ils vont peut-être vouloir le jouer en répondant du tac au tac, ou en étant plus intéressé par la bouteille de cidre que par la dernière mode.
En même temps, on le fait un peu tous sur forum. Si on présume pas UN PEU de la réaction des autres, on écrit pas beaucoup.
Même Jehan a déjà écrit "votre sang se glace à ces mots - 'oui car c'est l'autre mauvaise nouvelle : il y a deux Minotaures' " il me semble.

Et d'un autre côté je suis pas trop d'accord avec l'idée de Jehan qu'un joueur pourrait décider d'être totalement froid, parce qu'en termes de jeu ça ne colle pas vraiment avec les Atouts.

Mais je préfère ce genre de description chiadée à "on échange juste les banalités d'usage" comme s'il s'agissait de revoir des collègues qu'on voit chaque semaine. Pour des amis qui ont été très proches mais ne ce sont pas vus depuis presque 10 ans, je trouve que c'est un peu froid...
Ils sont peut-être timides ? Il faut un peu de temps pour que leur complicité revienne.

Enfin j'avais sans doute trop d'attente. Mes excuses. C'est vrai que tout le monde n'a pas forcément le temps de faire un gros texte en pleine semaine.

Édit : le temps que je poste ce message vous avez fait les trois derniers, qui répondent déjà aux questions levées.

@jehan
Tu m'as quand-même impressionné sur des RP Actéon/Thamyris et sur le passage seul avec ton mentor-chasseur.
Tu as été aussi super en tant que frère Richard à la partie sur table. Même si le joueur de frère André a rafflé tous les Oscars ce jour-là, faut bien l'avouer.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
Répondre
(14/05/2014, 14:25)Lyzi Shadow a écrit : Je ne dirais pas "manipuler" mais je comprends ce que Jehan veut dire/n'a pas apprécié. Quand tu dis qu'elle crée une formidable attraction en entrant, ou qu'ils pourraient se perdre dans ses yeux, ou qu'elle laisse X pantois, puis qu'à la fin un ange passe, tu présumes qu'ils sont séduits, qu'ils perdent leur répartie, qu'ils ne disent rien une fois qu'elle a fini... Alors qu'ils vont peut-être vouloir le jouer en répondant du tac au tac, ou en étant plus intéressé par la bouteille de cidre que par la dernière mode.
Bon là, y'a mon envolée lyrique d'écrivain en herbe qui m'a emporté aussi. Quand on aime écrire...Redface
сыграем !
Répondre
Oui ça aussi je comprends. Il m'est arrivé la même chose en écrivant sur Véda ou Thermodossa.
La scène finale du scénar aurait été moins classe si je n'étais pas parti du principe que les PJ se taisaient pendant la tirade de Véda, ou qu'ils obéissent à Joris quand il leur ordonne de sortir...
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
Répondre
(14/05/2014, 08:33)Caïthness a écrit : ...

Un ange passe après cette prestation légèrement égoïste et bruyante...


PS : ca en jette, hein Mrgreen ? Bande de rôliste du dimanche, va Tongue
M'adressant a voix basse à Bobo :
- pssst ! Christophe : la mâchoire.

Bobo semble totalement ailleurs.

Devant le manque réaction de Bobo (toujours à voix basse) :

- Bobo, je te parle. Oui, toi, Chris-tophe Bo-chin. Cette mâchoire, la tienne : elle baille aux corneilles depuis que Primerose t'a adressé la parole. Et arrête de la regarder avec ces yeux de merlan frit, mon vieux. Ressaisis toi ! Dis quelque chose !

Bobo :
- glups. euh... y aurait pas des cahouettes ?

Alex fait une moue étrange. Son teint vire un peu au rouge et sa moustache semble s'animer d'une vie propre.
- Bobo !

Bobo :
- ... ou ... des olives alors ?

Alex, changeant de stratégie :
- Bobo, tu sais que Mlle Primerose est célibataire ..

Bobo :
- Hein ? Quoi ?! Que ...

Alex :
- Désolé mon vieux, c'était un stratagème pour te rappeler sur terre.
Tu me revaudras ça plus tard...
Répondre
lol
Heureusement qu'on gère pas l'honneur comme dans L5R ! Y'a des cases qui voleraient là Lool
сыграем !
Répondre
Entre Docteur Martin qui veut maquer Primerose avec Augustin, Alex qui veut la maquer avec Bobo, et Primerose qui veut se maquer avec personne, il va y avoir du rififi, mes loulous !
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
Répondre
(15/05/2014, 13:49)Lyzi Shadow a écrit : Entre Docteur Martin qui veut maquer Primerose avec Augustin, Alex qui veut la maquer avec Bobo, et Primerose qui veut se maquer avec personne, il va y avoir du rififi, mes loulous !
Pour ça faudrait qu'y'ait des gens qui postent... [Image: siffle-d2f4aa.gif]
сыграем !
Répondre
Le silence qui suit l’extinction du moteur tire le professeur Rivière de ses rêveries. Les voici arrivés. La demeure de son confrère est aussi élégante que dans son souvenir. Il essaye de se rappeler de la dernière fois qu’il est venu, en vain. Est-ce l’âge qui se joue de sa mémoire ? Ou plus simplement la somme des années accumulées qui rend de plus en plus difficile d’extraire tel ou tel moment de la trame du temps ?

Le garçon d’écurie vient à leur rencontre. Le professeur adresse un petit signe à son… domestique — même en pensée, le mot est hésitant, tant Ferdinand est devenu comme un complice au fil des ans. Ce dernier lui répond d’un hochement de tête, et le vieil homme s’extrait de la voiture tandis que Ferdinand s’affaire à aller la garer.

Le valet conduit alors le professeur Rivière jusqu’au perron, où le majordome — Franklin, se rappelle-t-il —, l’accueille. Il est alors conduit au salon et annoncé aux deux invités déjà présents. Un large sourire se dessine au milieu de sa barbe grise et broussailleuse à la vue d’Alexandre Cartier. Un petit temps de réflexion lui est toutefois nécessaire pour se rappeler du surnom de son compère… Bobo ! c’est cela. Le professeur se dirige aussitôt vers les deux hommes, étreint Alexandre d’une vigoureuse accolade et serre la main de son acolyte. Les questions fusent alors les unes après les autres en une vaine tentative de rattraper toutes les années passées, tant leur dernière rencontre lui paraît remonter à une éternité.

Ils n’ont guère le temps d’approfondir la conversation, cependant, car au bout de quelques minutes Franklin revient en annonçant deux nouveaux invités : Augustin Dupré et le docteur Martin. Une fois de plus, l’émotion saisit le vieux professeur lorsqu’il aperçoit le visage de son autre ancien camarade, et il se précipite à sa rencontre pour l’embrasser. Il marque toutefois un petit temps d’arrêt, car quelque chose lui paraît changé chez son ami, sans qu’il parvienne à déterminer ce dont il s’agit. Peut-être est-ce simplement dû au fait qu’ils ont tous un peu vieilli, ou peut-être n’est-ce que son imagination.

Il échange une poignée de main cordiale avec le jeune et brillant étudiant, qu’il connaît bien pour le croiser régulièrement dans les couloirs de l’université, et qui par un de ces étranges hasards de la vie partage l’habitation du docteur… Cette pensée lui en remémore brusquement une autre, et il s’apprête à poser à ses amis la question qui lui brûle les lèvres depuis plusieurs jours, mais il est interrompu par la remarque de Martin à propos des verres que l’un des domestiques vient de leur servir. Ce dernier revient bientôt avec un plateau chargé d’alcools légers, ce qui provoque la moue de « Doc », comme il aime à se faire appeler… La discussion reprend.

« Mon quotidien se résume à mon travail à l’université et mes sorties au cercle d’échecs », répond le professeur à une question sur sa vie actuelle. « Rien de très passionnant, je le crains. S’il n’y avait Ferdinand, je serais sans doute devenu un vieil ours solitaire et grincheux », conclut-il en riant.

Redevenant sérieux, il ajoute :

« Au fait, comment connaissez-vous mon collègue, le professeur Sochette ? J’ai été étonné de découvrir dans sa lettre que nous avions tous une connaissance en commun, sans que nous le sachions. »

La question reste en suspens car c’est le moment que choisit Franklin pour annoncer la dernière invitée, mademoiselle Lantagnac. Aussi enjouée et féminine que dans son souvenir, elle s’arrête tour à tour devant chacun, saluant les convives avec une grâce et un charme à faire fondre les glaciers. Il sourit à sa remarque sur sa tenue :

« Ah ! ma chère Primerose, je crains qu’en matière de mode, je n’ai guère évolué depuis le début du siècle ! Mais j’accepte avec plaisir de m’en remettre à votre expertise, et j’espère en profiter pour me faire vous raconter vos récents voyages. J’ai lu avec une attention toute particulière votre dernière lettre. Je regrette parfois de ne pas avoir 20 ans de moins, afin de pouvoir vous accompagner dans vos pérégrinations et voir par mes propres yeux toutes les merveilles que vous me décrivez. »

La jeune femme termine le tour des civilités avant de se poser dans un fauteuil — il est frappant de constater avec quelle aisance elle parvient à rendre élégant les gestes les plus ordinaires. Le professeur s’amuse un instant de l’attitude de Bobo, visiblement ébahi par la prestance de la demoiselle. Puis il se retourne vers ses amis de longue date, prenant garde à ne pas tourner le dos à Primerose car la question lui est également adressée :

« Je crois que je vous demandais à quelle occasion vous aviez rencontré le professeur Sochette ? »
Répondre
Ça j'aime ^ ^
Mais bon il est presque 1h du mat et j'ai des cours demain donc dodo...
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
Répondre
Augutin a passé tout le trajet à se demander ce que le professeur Sochette peut avoir de si extraordinaire à présenter à des invités. En arrivant, il réalise que la résidence secondaire du professeur est exactement comme il l'avait imaginé et il se rend compte que trois invités sont déjà là. Il reconnait immédiatement le professeur Rivière qu'il a souvent croisé. Il y'a également deux hommes qu'il n'a jamais rencontré. Il suppose que l'un d'eux doit être d'Alexandre Cartier, l’aviateur, donc le "doc" lui a souvent parlé et l'autre doit être son ami Christophe Bochin.
A ce moment Augustin ne peux s’empêcher de se demander la raison de sa présence. Les autres invités se connaissant déjà, ayant été camarade pendant la guerre.
Après, avoir serré la main au professeur Riviére, il échange quelques banalités avec les autres invités pour ne pas faire mauvaise impression devant les amis du « doc ». Cependant, il ne peut cacher sa tristesse quand Paul à peine arrivé demande déjà de l'alcool. Il a déjà essayé d'aborder ce sujet avec lui par le passé, mais sans grand succès
J’essayerai de poster la suite demain

edit erreur corrigée
Répondre
« Au fait, comment connaissez-vous mon collègue, le professeur Sochette ? J’ai été étonné de découvrir dans sa lettre que nous avions tous une connaissance en commun, sans que nous le sachions. »

M'adressant au Professeur :
Je vais vous répondre, cher ami. Nous avons fait la connaissance du Professeur Sochette lorsqu'il est venu à plusieurs reprises dans notre compagnie aérienne. Nous avons disputé quelques parties de cartes ensemble, rien de bien méchant, je vous rassure. Et nous avons bientôt sympathisé tous les trois.
Au cours de l'une de ses visites, j'ai bien entendu mentionné votre nom, vous pensez bien. Le Professeur Sochette m'a dit qu'il vous connaissait mais ne m'a pas précisé si c'était bien vous qui l'aviez envoyé à moi, comme je l'avais présumé, probablement à tort d'ailleurs. Si j'en crois les compliments du Doc au sujet de son colocataire, j'ai bien peur mes capacités de déduction soient à mille lieues d'égaler celles d'Augustin Dupré. Même si mille lieues sont vite franchies en avion.
Répondre
@jehan : joli rembobinage ^^

(15/05/2014, 16:41)Jehan a écrit :
« Je crois que je vous demandais à quelle occasion vous aviez rencontré le professeur Sochette ? »

— En ce qui me concerne, je ne l'ai rencontré qu'une seule fois en compagnie de Martin, et ce à l'occasion de la transmission du patrimoine de mon père. Étant trop jeune et intimidée, nous en sommes restés aux présentations ; surtout que l'on m'avait un peu forcé la main, je dois dire. Depuis mon départ aux Amériques, nous avons une correspondance sporadique et irrégulière concernant mes carnets de voyages. Contrairement aux compositions dithyrambiques du professeur De Rivière, la faible profondeur de ses propos m'a toujours fait sourciller sur la finalité de ses missives. Récemment, il a montré un intérêt particulier envers le portefeuille de mes industries. Je reste persuadée qu'il y a un lien subtil entre lui et mon père, mais j'avoue ne pas trop savoir lequel... Leurs fortunes, peut-être ? En tout cas, un fait reste évident : le Professeur De Rivière, Martin, Alex avez tous connu mon père, que ce soit lors d'une longue période ou à la fin de sa vie. Quant à Messieurs Bochin, Dupré, et Lambert, ils sont très proches de chacun de vous. Par déduction, je ne serais absolument pas surprise que ce Professeur Sochette cherche un objet ou une information que mon père aurait détenu, et qu'il soit persuadé que l'un de vous l'ait en sa possession, et peut-être même sans qu'il le sache. Reste à savoir ce que cela pourrait impliquer pour chacun de nous...
Elle marque une pause, puis demande avec un regard perçant :
— Afin d’être sure de mon raisonnement, et peut-être à part vous, Professeur, l'un de vous l'avait-il rencontré avant le décès de mon père ?

EDIT : fautes et infos complémentaires Sochette.
сыграем !
Répondre
Déjà bravo pour les RP Smile
Mention spéciale à ceux qui développent dans le ressenti de leur perso.

Quelques petites incohérences toutefois :

@jehan
Martin et Dupré arrivent à 10h05, Primerose arrive à 10h15 mais elle met une demi-heure à se toiletter. Elle entre donc vers 10h45. Il est peu probable que De Rivière ait juste le temps de dire 4 phrases entre l'arrivée de Martin/Dupré et celle de Primerose.

j’espère en profiter pour me faire vous raconter vos récents voyages.
Je dis peut-être une connerie mais c'est pas plutôt "me faire raconter vos voyages" OU "vous faire me raconter vos voyages" ?
Vous faire raconter à moi -> vous faire me raconter.

@zoki
.C'est Christophe Bochin pas Christopher Bochin. À moins qu'Augustin lui-même se souvienne mal ? Sauf que c'est pas possible non plus il a Mémoire Étonnante.

@tous
Le majordome ne vous sert pas, il vous fait servir. Ce n'est pas lui qui porte le plateau mais une soubrette ou un autre domestique. C'est uniquement au majordome que vous vous adressez, mais lui se contente d'ordonner aux domestiques de rang inférieur. La seule chose qu'il fait lui-même c'est de répondre à la porte. Et encore, il est probable qu'en temps normal c'est le valet de pied qui s'en charge. Mais comme aujourd'hui c'est jour de réception, les invités sont reçus directement par le majordome parce que c'est plus prestigieux - c'est un honneur qui vous est fait.
Au vu de la taille du manoir et de la fortune de son propriétaire, on peut s'attendre à un total de 15 à 30 domestiques, en comptant le garage, les écuries, le jardin, la cuisine, la table, la chambre, le linge et le ménage.

Si vous cherchez les spoilers de relations (avec Sochette notamment) ils sont message 48 page 4.
+une petite mise au point message 116 page 8.

Suite après mes cours.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
Répondre
(16/05/2014, 05:14)Lyzi Shadow a écrit : +une petite mise au point message 116 page 8.
j'avais shunte ca lol
j'ai edite mon message avec les infos sup

@Lyzi
Montrer le contenu
сыграем !
Répondre
@Caïthness

Montrer le contenu


À la demande d'un martini avec glaçons, le majordome explique qu'il était prévu de servir l'apéritif à 11h00. Comme c'est bientôt, il te demande si tu veux attendre ce moment-là, ou être servie maintenant.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
Répondre




Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 8 visiteur(s)