Lord of the Ringards (Bored of the Rings), Henry N. Beard, Douglas C. Kenney, éd. Bragelonne (1969, 2001 pour la trad.), 194 p.
Bon. Une parodie irrévérentieuse, pourquoi pas, en général je suis plutôt bon public. Et l'humour anglais, le nonsense, j'adore. Et en plus une couv' de Maëster. Mais là, désolé, je n'accroche pas.
Déjà, premier avertissement : il faut avoir lu Le Seigneur des Anneaux pour espérer trouver ça drôle : chaque chapitre est une parodie d'un passage de l'œuvre originale. On peut se contenter de l'avoir vu à la limite, mais on ne peut pas comprendre ce que font là des chansons si on n'a pas lu. Moi, ça ne me gêne pas, j'ai lu, mais autant le savoir.
Ensuite, il faut aimer l'humour pipi-caca : Fripon le Grossebite, Glande-Pas le rôdeur, Degolas l'Elfe, Jetli le nain, Salkon qui veut conquérir les Paires du milieu, … Bien placé ça peut me faire rire (genre l'ogre qui chie à l'entrée du donjon de Naheulbeuk), mais à longueur de page, on sature vite (reste à savoir si c'est comme ça dans la VO ou si c'est un parti pris du traducteur, tradutore traditore).
Reste le principal écueil : on a l'impression que les auteurs ont tenu à ce que chaque phrase, que dis-je, chaque proposition, chaque sujet, chaque verbe, chaque complément, soit drôle tout seul. On se retrouve avec des phrases lourdes, parfois à la limite du compréhensible. Et on sature ; comme le disait Léodagan :
Par exemple extrait de la p. 100 (parodie du passage de la Moria)
Voilà, c'est ça tout le temps. Si ça vous convient, bin allez-y. Perso, je n'ai souri que sur un ou deux passages, le principal atout de ce livre est qu'il se lit vite, ça m'a permis de tenir jusqu'au bout. Sur ce, je m'en retourne écouter Naheulbeuk ou me revisionner Kaamelott ou Hero Corp, me taper une tranche de Princess Bride ou de Shrek.
Bon. Une parodie irrévérentieuse, pourquoi pas, en général je suis plutôt bon public. Et l'humour anglais, le nonsense, j'adore. Et en plus une couv' de Maëster. Mais là, désolé, je n'accroche pas.
Déjà, premier avertissement : il faut avoir lu Le Seigneur des Anneaux pour espérer trouver ça drôle : chaque chapitre est une parodie d'un passage de l'œuvre originale. On peut se contenter de l'avoir vu à la limite, mais on ne peut pas comprendre ce que font là des chansons si on n'a pas lu. Moi, ça ne me gêne pas, j'ai lu, mais autant le savoir.
Ensuite, il faut aimer l'humour pipi-caca : Fripon le Grossebite, Glande-Pas le rôdeur, Degolas l'Elfe, Jetli le nain, Salkon qui veut conquérir les Paires du milieu, … Bien placé ça peut me faire rire (genre l'ogre qui chie à l'entrée du donjon de Naheulbeuk), mais à longueur de page, on sature vite (reste à savoir si c'est comme ça dans la VO ou si c'est un parti pris du traducteur, tradutore traditore).
Reste le principal écueil : on a l'impression que les auteurs ont tenu à ce que chaque phrase, que dis-je, chaque proposition, chaque sujet, chaque verbe, chaque complément, soit drôle tout seul. On se retrouve avec des phrases lourdes, parfois à la limite du compréhensible. Et on sature ; comme le disait Léodagan :
Citation :« Bon par exemple moi j'adore les fraises, bon bah si j'bouffe 3 bassines de fraises en 1 heure ah bah j'choppe la chiasse hein, j'suis comme tout l'monde hein... »
Par exemple extrait de la p. 100 (parodie du passage de la Moria)
Citation :Une série de gargouillis menaçants et de pépiements d'outre-monde se fit immédiatement entendre, qui suggérait que les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse étaient en train de disputer une partie de bridge amicale à pas plus d'un mètre.La Compagnie s'endormit comme un seul homme.
- Séparons-nous, proposa Morderir.
- Je me suis tordu la cheville, se plaignit Sherry.
- Quoi que vous fassiez, ne faites pas un bruit, conseilla Houlécorn.
- Atchaââ ! hurla Piplinn en éternuant violemment.
- Maintenant, voici mon plan, dit Grandpaf.
- Les balles ne les arrêteront pas, dit Morderir.
- Quoi qu'il arrive, nous devons monter une garde serrée, dit Houlécorn.
Voilà, c'est ça tout le temps. Si ça vous convient, bin allez-y. Perso, je n'ai souri que sur un ou deux passages, le principal atout de ce livre est qu'il se lit vite, ça m'a permis de tenir jusqu'au bout. Sur ce, je m'en retourne écouter Naheulbeuk ou me revisionner Kaamelott ou Hero Corp, me taper une tranche de Princess Bride ou de Shrek.
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Vous êtes mort.
Vous êtes mort.