Compte-rendu des soirées jeux de plateaux
Nous on jouait sans l'Empereur, sans les alliances et sans les tractations. Ça simplifiait les choses ^^
Et avec une réduction pour débarquer sur la Cuvette Polaire, mais ça, c'est vraiment de la règle maison pure "parce qu'on a envie".
D'un autre côté, on jouait occasionnellement avec les "tours d'engo", comme on disait (le mini-jeu de "Moisson d'épice" qu'il y a avant le jeu principal, pour changer les positions de départ), ou avec les règles de Duel. Deux extensions qui sont très très très très mal vues sur BoardGameGeek ^^'

Avec les règles de tournoi qui limitent la force des alliances (objectifs de victoire qui augmente selon le nombre de joueurs dans une alliance, nombre d'alliés limité à 2 ou 3, ou à la moitié des joueurs en jeu...), je suppose que la règle des alliances deviendrait acceptable.
Parce que "ça fait 7 tours que chacun fait sa stratégie, paf! nexus, on s'allie à trois, on a 3 forteresses à nous tous, on gagne" c'est juste pitoyable...

Pour la première partie qu'on fera, ça sera déjà suffisamment long et complexe d'expliquer toutes les règles, donc on jouera sans les tractations/menaces/chantages/corruptions. Déjà que les règles de base sont hyper bugguées, là-dessus, on verra plus tard.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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Bonsoir,

Comme j'ai moi aussi Dune, et que j'y ai joué, je peux vous donner mon avis.
8 heures, 'faut être un peu dingue, et réfléchir comme un fou à chaque coup. La partie est limitée à 15 tours, et quand les joueurs maîtrisent et jouent relativement vite, ça peut se torcher en 5 tours et 45 minutes.
Évidemment, sans les alliances. Sinon, c'est du genre :
"1er tour - Harkonnen : oh, Nexus ! Qui fait alliance avec moi ? Atréide : moi ! Guilde : moi ! Avec 3 sietch à nous trois, ben, on a gagné. Les autres, merci d'avoir installé le plateau !". ;-)
Règle très année 80, totalement inapplicable.

Si vous jouez un soir, je serais intéressé.
En un couloir où l'eau viendra couler,
Garde-toi bien de reculer.
Retiens ton souffle et va au fond,
L'épreuve dépend du plongeon.
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C'est pour éviter ça qu'on jouera soit sans les alliances, soit, plus probablement, avec les règles de tournoi.

En revanche, heu, "ça peut se torcher en 5 tours si les joueurs maîtrisent"... euh... ça dépend.
C'est sûr, si y a des joueurs qui jouent avec une faction qui gagne en début de partie (Harkonnen, Empereur, ou Atréïdes) qui maîtrisent, alors là, oui, ça peut être très court.
Mais si c'est des joueurs qui jouent avec une faction qui gagne en fin de partie (Guilde, Bene Gesserit, Fremen), et qui maîtrisent, justement, ils vont faire prolonger, donc ça va être plus long...

8 heures, je pense que c'est avec toutes les règles et toutes les extensions, y compris les tours de Moisson, qui rajoutent bien 5 tours avant le premier tour, et les Duels, qui rajoutent les "Guerres des Assassins" dans l'arène quand il y n'a pas d'alliance, et pire, les Kanly, qui vont faire que 2 joueurs vont interrompre la partie pour 10 à 30 minutes le temps de régler leur duel.
Rajoute à ça les "conversations secrètes" autorisées par la règle des tractations...

Mais déjà, avec 6 joueurs qui connaissent pas bien les règles, et des joueurs qui hésitent un peu avant de bouger, ça m'étonnerait pas qu'on fasse 3 ou 4 heures.
Une partie de 45 minutes en tout, excuse-moi, mais même avec des joueurs expérimentés, je suis très sceptique. Enfin bon, si tu l'as déjà vécu... C'est que c'est possible.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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Bonne petite soirée aux Caves Alliées.

Joueurs : trois, Jehan, Glutinus et Lyzi.
Parties : 1 Saint Pétersbourg et 2 King of Tokyo.
Le service : j'avais pourtant réservé une grande table pour 4 dès 17h30, mais il y a eu comme un petit retard dans la communication entre les deux collègues, donc au final, on eu qu'une petite table pour nous 3 avec l'autorisation de dépasser un peu sur la table à côté -toutes les grandes tables étant déjà occupées quand on est arrivés.

La bouffe : la bière Barbe Bleue est toujours bonne, et comme prévu, j'ai cette fois testé la terrine aux sangliers.
C'est bon, et ça cale bien. Mais ça devient un peu gras sur la fin, donc je préfère quand même le tarama artisanal au saumon (même si ça cale moins...) La prochaine fois, je teste la terrine de volaille à la gelée de groseilles ! Le sucré/salé, c'est bon...

Saint Pétersbourg : pour une fois, ce n'est pas celui qui a commencé en premier à la première phase des artisans au premier tour, qui a gagné à la fin. Jehan a eu cet avantage, Glutinus juste derrière lui, et j'étais le dernier. Et malgré ce handicap, j'ai réussi à gagner quand même !
Glutinus s'est bien débrouillé pour sa première fois. Il a eu la chance de récupérer deux cartes très très fortes, le percepteur (+1 rouble par carte verte à la fin de la phase des nobles) et le café (+1 rouble par carte rouge à la fin de la phase des bâtiments), mais il est tout de même resté en 3ème position pendant toute la partie. Il a fini bon dernier sans trop de surprise.
Jehan est arrivé second. En fait, il était en tête, devant moi, pendant toute la partie. Mais il était vite clair que j'allais finir par le rattraper, parce que j'avais toujours plus d'argent que lui à la fin de la phase des artisans. Ce qui lui a manqué, aussi, c'est d'avoir des cartes bâtiments qui rapportent de l'argent... or, c'est moi qui ait eu les deux améliorations de bâtiments qui m'ont permis d'avoir cet avantage.
Au final, au tout dernier tour, j'avais réussi à rattraper Jehan, et à avoir, en nombre de points de Victoire marqués pendant le jeu, exactement le même score que lui. Ce qui nous a départagés, c'est que j'avais plus de nobles différents que lui (j'en avais 8, il en avait 7 ou 6). Du coup, j'ai gagné à la prime des nobles différents en fin de partie.

Nous avons joué avec la règle de base, avec juste une extension qui rajoute juste des cartes, mais pas vraiment de règles supplémentaires. (Même s'il y a une ou deux cartes avec un nouveau pouvoir, comme la prison des débiteurs).

King of Tokyo : Découverte de ce jeu, pour moi, Jehan et Glutinus ayant déjà joué.
Sans trop de surprise, j'ai perdu les deux fois, et Glutinus, qui avait amené le jeu, a gagné les deux fois.
Ça n'est pas forcément dû à la stratégie, cependant, vu que c'est un jeu de dés, style yathzee amélioré, qui dépend donc beaucoup de la chance.
J'étais moyennement chaud pour un jeu de dés pure chance, d'ailleurs. Mais c'était le meilleur choix possible après Saint Pétersbourg, vu qu'il ne nous restait qu'une heure. On a pu faire deux parties de 30 minutes à peine, c'était l'avantage.
Et bon, finalement, malgré mes réticences, c'était sympa, pas prise de tête, et on s'est bien tapés dessus quand même (même si j'étais plutôt doux et pacifique pour un godzilla-like, finalement).
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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On avait un tout petit peu tordu les règles : deux éclosions d'épices par tour (avec des cartes inversées, suivant la règle de Casus Belli) et règle "Augmentation du flux d'épice (2 épices par tour pour le possesseur de Carthag ou d'Harrakeen, une pour Sietch Tuek). Du coup, les premiers tours sont plus vivants. Au bout de quelques parties, le Bene Gesserit pouvait jouer à fond de sa prédiction pour encourager ou dissuader les joueurs d'attaquer.
Mais je ne doute pas qu'il y ait de nombreuses manières de jouer.
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Oui, je pense aussi. Pour utiliser l'expression de VIC pour Saint Pétersbourg, le jeu de plateau Dune est "un couteau suisse". Entre les deux extensions présentes dans l'édition Descartes (Moisson et Duel), certaines cartes Traîtrise contestées des extensions qu'on peut donc ne pas jouer (Cône de Silence, Poison Résiduel...), les règles de base, optionnelles (pouvoirs en plus) et avancées (utilisation de l'Épice en Bataille), les règles de Casus Belli, les différentes variantes de joueurs dont certaines deviennent plus ou moins officielles, le choix d'utiliser les Alliances et les Tractations ou non, les interprétations différentes de quelques points de règles (Co-existence pacifique des Bene Gesserit, à partir de quand on considère qu'on a accès aux ornithoptères...), on a en pratique plusieurs jeux différents.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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Première partie de La Furie de Dracula me concernant, et aussi la première où j'incarne le maléfique suceur de sang.

Dracula (moi) affrontait quatre chasseurs qui l'avaient déjà mis en déroute une fois : le noble et vaillant Lord Godalming (Salla), son ancien rival le Dr. Seward (Caroline), l'ingénieux Dr. Van Helsing (VIC) et l'aventureuse Mina Harker - anciennement Mina Murray- (les joueurs chasseurs collectivement).

Un peu laborieux, car nous "découvrions" un peu tous les règles (même si j'avais une bonne avance, ayant potassé les règles et les aides de jeu des fans, ce qui me permettait de savoir à quoi m'attendre pour telle ou telle carte, tel ou tel effet...).
Mon roleplay de l'infâme meurtrier de la nuit n'a apparemment pas super convaincu...

La partie fut longue, l'heure s'avançant, nous n'étions pas certains d'avoir le temps de terminer, mais la partie s'est quand même peu après soldée sur la défaite de Dracula (à minuit moins 5 ou quelque chose comme ça).

Bon, si on se retrouve une soirée avec les mêmes joueurs (ou un de plus), je propose une deuxième, qui devrait démarrer un peu plus rapidement et être plus fluide.

Au final, même si j'ai perdu, je me suis bien amusé. (De toute façon, je voulais la jouer plus "MJ" qui donne un challenge intéressant, que vraiment m'identifier à Dracula et vouloir gagner à tout prix).

ÉDIT :
erreurs de jeu trouvées après coup
-il me semble que lors des combats entre Lord Godalming et Dracula après le premier, on a oublié le bonus de +1 au combat de Dracula du fait qu'il affrontait un Chasseur Mordu
-c'est possiblement pas mis dans la version française, mais après avoir Mordu un chasseur avec l'usage de la carte tactique Crocs, normalement, en tout cas d'après les aides de jeu que j'ai qui expliquent le combat, Dracula a le droit de se déplacer directement d'1 à 2 villes... J'ai vérifié dans le livret à ce moment parce que je pensais me souvenir de cette règle, mais je l'ai pas trouvé. Mais comme je vois que c'est pas l'effet d'être Mordu (ce qui peut arriver avec Crocs OU Hypnotiser), mais l'effet d'être Mordu PAR les Crocs, c'était sans doute indiqué sur la carte Tactique Crocs elle-même, et je l'ai raté.

ÉDIT 2 :
-autre erreur de jeu, j'ai oublié qu'un Chasseur Mordu (y compris Mina pendant toute la partie) doit toujours montrer phase visible 1 de ses Objets et 1 de ses Événements (les cartes dévoilées autrement, comme Chiens, ne comptant pas). Bref, en gros, on a oublié toutes les règles d'effets du Chasseur Mordu
-pas vraiment une erreur de jeu parce que ce n'est pas dans la règle (ni VF, ni VO), mais la FAQ résout différemment l'interaction des cartes "Assaut Héroïque"(Chasseur) et "Rage"(Dracula) que ce que nous avons fait.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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Flash Info : Edition Spéciale !
Christine Boutin élue Présidente de la République, avec notamment les votes des Extra-Terrestres et celui des fumeurs de chichons...

Découvrez l'analyse politique complète à venir sur Beuh FM avec notre journaliste Lyzi Shadock, qui reviendra sur la partie jouissive du Jeu des thunes et de urnes de Charlie Hebdo, qui s'est déroulée hier soir.
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Cette campagne présidentielle quadrangulaire était en effet mémorable. Elle opposait Jean-Luc Mélenchon, du Parti Francien Communiste, François Hollande, actuel président de Francie et ancien du Parti Francien Sociétiste, à gauche, à Christine Boutin, du Mouvement pour les Franciens, et Nicolas Sarkozy, du Mouvement Ultime pour le Pouvoir, à droite.

Jean-Luc Mélenchon, très habile stratège, et un débatteur absolument terrifiant, impitoyable et retors, a pris de l'avance et est très vite arrivé en tête des sondages.

Hollande, soutenu notamment par les chômeurs (et il faut dire qu'ils sont nombreux !) et les glandeurs, ainsi que par les tueurs psychopathes, était un sosie, que dis-je, un clone presque parfait de son homonyme et homologue français. Vraiment bluffant ! Il s'en est sorti très bien également, disputant fortement la première place, reprenant même la tête en cours de campagne. Sa politique militariste a eu également beaucoup de succès à droite, d'ailleurs. Débatteur habile également, il a remporté sur Christine Boutin un débat sur la sécurité.

Christine Boutin, suite, pour des raisons inexplicables, à l'abandon assez rapide de son électorat gay dès le début de la campagne, est également montée très vite, et s'est imposée très tôt comme le leader de la droite.

Le seul qui a eu du mal à démarrer (malgré une très forte chance au niveau des cartes tirées), était le petit Nicolas Sarkozy, notre ancien président. Il avait, en effet, beaucoup de mal à plaire aux Franciens, surtout après avoir perdu un débat contre Mélenchon, animé par Pujadas, sur le thème des licenciement massifs d'ouvriers dans l'affaire Hervé-Mittal (plus une malchance chronique sur le fait que ses premières "fortes cartes" ont été systématiquement contrées). Ses principaux soutiens étaient les agriculteurs pas assez subventionnés, bien sûr, et les abstentionnistes lunatiques (qui visiblement ne savent pas ce que signifie le mot "absentionniste"), encore que ceux-ci, assez indécis, avaient tendance à voter parfois à droite, et parfois à gauche. Mais à voter quand même. C'est dire s'ils sont lunatiques. Puis rapidement, il s'est aussi attiré les faveurs des anciens combattants (pas très étonnant pour un candidat qui se réclame de la droite historique, celle du Général de Galle), bien que les militaires en cours de carrière, plus épanouis, lui préféraient comme dit plus haut, François Hollande. Bien plus tard en cours de campagne, il parvint également à séduire les "Expats" de droite, groupe d'ailleurs responsable du retour de la mode du port du casque colonial.

Pendant que ses adversaires gagnaient de plus en plus de voix, Nicolas Sarkozy, croulant sous les dettes, a fait appel encore une fois à la générosité de ses militants en organisant un nouveau Sarkothon. Au fur et à mesure, les apports des militants ont porté leur fruit et on a commencé à voir "le bout du tunnel" (qui, malgré les mauvaises langues, ne débouchait pas sur trois juges peu conciliants...).
Nicolas Sarkozy s'est d'ailleurs racheté une honnêteté, car il n'a trempé dans aucune magouille (officielle). La magouille a d'ailleurs été essentiellement de gauche pendant toute cette campagne. Cet accès d'honnêteté ne lui a finalement pas vraiment servi, puisqu'en pinçant Mélenchon la main dans le sac dans une de ses affaires louches de versements occultes autour de projets d'urbanisme, il a en fait contribué à la popularité du Communiste en lui donnant une image de "crapule sympa" auprès du grand public ! On croit rêver...
Mais Sarkozy a fait un coup de maître dans le troisième tiers de campagne en s'acoquinant avec tous les patrons de la presse, et en déclenchant une gigantesque campagne de comm', bien plus efficace mais proportionnellement moins coûteuse que toutes celles de ses adversaires. Une bonne partie de l'argent du Sarkothon y est passée, et avec un immense succès. Même les profs - et Dieu sait si pourtant il les avait insultés dans le passé - se sont ralliés à lui. Grâce à cette campagne, Sarkozy a réussi à égaliser avec François Hollande, qui était alors en tête dans les sondages nationaux toutes tendances confondus. Avec les deux candidats à 19% des intentions de vote, il semblait presque certain que l'un d'eux allait être le prochain Président de Francie en cette année 2017 !

Mais malgré tout, l'électorat purement de droite, notamment les petits porteurs suicidaires et les ultra-libéraux ménagers (ceux qui sont pour le licenciement massif des chiens, la privatisation des salles de bain et l'ouverture à la concurrence des frigos), préféraient Christine Boutin.

Christine Boutin, qui d'ailleurs, semblait rallier de plus en plus des votes autant hétéroclites qu'étonnants, comme le vote des sectes (curieux pour un parti profondément chrétien), le vote des fumeurs de chichon (qui ont tout de même menacé de ne pas voter si on ne légalisait pas le cannabis), le vote des auteurs du jeu (pourtant de gauche), et le vote des étrangers même pas européens (un comble pour un parti nationaliste), y compris des étrangers venus de très très très très loin, à savoir les aliens mutants des exoplanètes. Mais ceux là, leur vote était si insignifiant qu'on pouvait même se demander s'il existait vraiment...

Comme il semblait de plus en plus évident que Christine Boutin était une menace plus que sérieuse, Nicolas Sarkozy, sous le prétexte que la démocratie était en danger et qu'il fallait faire un barrage à cet extrême, réussit le tour de force de faire l'union nationale autour de lui ! Une partie de l'électorat de gauche (ainsi que le retour dans son giron des fameux abstentionnistes lunatiques) le soutint donc dans sa campagne du "Tout sauf Boutin", mais c'était peine perdue...

Il y eut tout de même un ultime débat, fortement télévisé, et animé par Laurent Delahousse et une Laurence Ferrari très masculine, qui vit s'affronter un François Hollande presque incisif tout en étant fidèle à lui-même (et je l'en félicite), et une Christine Boutin, avec sa voix grave et bronchiteuse, qui ne lâchait rien, et refusait de répondre au question. Des thèmes fondamentalement importants pour la nation, comme l'avenir de la réforme du mariage pour tous, ou la candidature de Paris aux JO, ont été abordés, mais le débat n'est finalement allé nulle part, se terminant sur une sorte de match-nul.
Ce résultat, donc, ne changea rien à la tendance du moment, et c'est Christine Boutin, en tête sur la fin de la campagne, et toujours favorite de l'électorat de droite, qui l'emporta.

Christine Boutin est donc notre nouvelle présidente élue de Francie - première femme de l'histoire de Francie à être élue à l'Élysée, on peut le noter.
Tiendra-t-elle ses "promesses de droite" de la campagne ? Annulera-t-elle la réforme du mariage pour tous au risque de créer un vide juridique pour les couples déjà mariés ? L'avenir nous le dira...

C'était Lyzi Shadock, pour Francie Inter, à vous les studios.


CAST :
VIC as Christine Boutin (et j'ai oublié quel journaliste)
Le Zakhan Noir as Jean-Luc Mélenchon et Laurent Delahousse
Jean-Ba as François Hollande et David Pujadas
Lyzi Shadow as Nicolas Sarkozy et Laurence Ferrari
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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Dingue ! Comment t'as réussi à te souvenir de tous les électeurs ? Tu me bluffes là !
Je voulais te dire que j'appréciais de + en + les comptes-rendus de partie, (lourds à écrire, mais qui donnent une vraie +value), mais là, c'est ta mémoire qui me scotche. T'avais pas pris de note quand même ? Enfin visiblement, t'as vraiment vécu la partie si tu arrives à te souvenir de tout ça.

Un jeu que je referai avec plaisir, même si on voit que la rejouabilité n'est pas éternelle. C'est chaotique, mais surtout un prétexte pour ces excellents débats roleplay, donc un jeu plutôt pour ceux qui ont un peu d'aisance à l'oral. L'autre sel du jeu, c'est évidemment l'humour sur les cartes, ça fait mouche (davantage que dans les Charlie Hebdo à mon avis) : bon nombre de cartes et dessins sont vraiment bons.

Bref, excellente soirée, et puis une manière de fêter Charlie Hebdo en mangeant des sandwichs-rillette et en buvant du vin, j'assume jusqu'au bout.

Nous avions pris notre habituel thé à l'apéritif, et l'esprit zen du soleil levant nous a rattrapé après le jeu des thunes et des burnes. Nous avons donc fait une partie de Hanabi avec un joueur qui découvrait le jeu. Nous avons appris quelques variantes que nous n'avons pas appliquées, bien qu'on ait introduit certains concepts comme la tendance à défausser sa carte située à droite (aucun rapport avec Boutin, surtout pas hors du mariage).

Malgré un feu d'artifice condamné sur une des couleurs, on a réussi à en compléter pas mal, avec l'option de la couleur supplémentaire (multicolore en fait). Nous n'avons pas eu le temps de calculer le score mais on s'en est finalement bien sorti. J'ai fait moins d'une demi-douzaines de parties à Hanabi mais la profondeur du jeu m'apparaît davantage à chaque fois : il y a vraiment une courbe d'apprentissage collective et des stratégies de groupe possible, avec de subtilités qui apparaissent petit à petit. Le fait d'avoir accès à la défausse aussi par exemple, et de compter les cartes en connaissant leur répartition, est très utile au tout dernier tour. Franchement, j'aime beaucoup sortir ce jeu qui n'est pas trop long. Son défaut principal est qu'il demande quand même pas mal de réflexion et de mémorisation ce qui est moins évident quand on est en fin de soirée et qu'on a abusé des sandwichs rillette avec le pinard...

Pour info, j'ai posté cette semaine ma toute première critique sur TT, sous le pseudo d'Azad, sur un jeu qui s'appelle La Galette des Rois.
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Pour Hanabi, on a fini complètement trois couleurs, et on a bloqué le jaune à 4, donc ça fait déjà au moins 19 points.
Il me semble que le reste était deux 1, le bleu et le blanc il me semble (d'ailleurs il y avait un deuxième couleur de condamnée, pas seulement le jaune dont on a très vite jeté le 5 par erreur, mais aussi le blanc dont on a jeté les deux 4). Donc en tout ça fait 21 points.
Et, non, j'avais pas pris de note, et oui, on me dit souvent que j'ai une bonne mémoire, et je m'en félicite. (Même si elle est en général très très mauvaise pour tout ce qui est numérique, donc là, je me surprends moi-même).

Merci de ton engouement pour mes comptes rendus ^^

EDIT: ah, et j'ai oublié le multicolore, qui a dû aller jusqu'à 2, donc ça fait 23 points.
EDIT 2: euhm, non... Il y a que 6 couleurs, donc a dû complété le rouge (en début de partie), le vert et le multicolore (au dernier tour par Zackan et Jean-Ba respectivement), on était bloqué à 4 pour le jaune, et le bleu et le blanc ont fini à 1. Ma deuxième estimation était donc la bonne, c'est bien 21 points.



RE: La Galette des Rois
J'ai commencé à lire les critiques (et j'ai lu la tienne, même si je la connaissais déjà avant de la lire). J'ai pas eu le temps de tout lire, mais pour l'instant, ma préférée c'est celle de Mistersims (très drôle et très bien écrite), même si une autre m'a tué avec son "le système de victoire incite au king making"...
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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Soirée faste !

A Cyclades, quelques invasions en début de partie m'ont assuré de bons revenus, lesquels m'ont permis de construire une première métropole assez rapidement. Les contre-offensives de mes voisins auraient pu me coûter cher, mais les dés étaient avec moi.

Au cours du tout dernier tour, alors que mes quatre philosophes m'avaient valu une deuxième métropole et que je me croyais en parfaite sécurité, ce fourbe de Jehan a réussi à trouver la façon de me torpiller in extremis. Fort heureusement, Salla (qui était le seul à pouvoir le faire) n'avait pas tout à fait assez d'argent pour lever une armée égale ou supérieure à celle qui défendait la métropole menacée.

Nous avons ensuite fait quelques parties de Love Letter, où j'ai été le premier à remporter trois victoires. Le ministre félon a à plusieurs reprises compromis la réputation de la princesse, ce qui a fini par donner au général l'idée de simplifier tout le système politique en instaurant une dictature militaire.
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Il me semble avoir parlé de cette partie de "psychopathes" de Dead of Winter à la dernière soirée jeu de plateau.
À voir pour leur tentative de concilier le thème et le gameplay... Tongue
(Ce qui peut être difficile quand l'un des personnages est un chien, qui peut être joué avec les mêmes règles que n'importe quel autre personnage jouable).

http://www.trictrac.tv/video/dead_of_winter_de_la_partie
Mr. Shadow

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Nous avons finalement eu le temps de terminer 2 parties complètes de Dune.

1ère partie : 4 tours en 2 heures, victoire d'une alliance Empereur (Skarn) et Fremen (Outremer) contre une alliance Atreïdes (Salla) et Harkonnen (moi).
Règle de base seulement.

2ème partie : 9 tours en 4 heures, victoire des Atréïdes (Skarn) contre les Harkonnen (Outremer), l'Empereur (Salla) et les Fremen (moi).
Sans les règles avancées mais avec les atouts optionnels.

Comme le veut la tradition, je laisse les vainqueurs résumer le cours de la partie.
Mr. Shadow

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Aujourd'hui est un jour faste. Moi, Shaddam IV, empereur légitime de la galaxie, ait rappelé à toutes les grandes maisons qu'elles n'existent que par mon bon vouloir.

Les Harkonnen et les Atréides voulaient tous deux recevoir la noble tâche d'administrer Arrakis. Je leur ai offert la possibilité de le faire ensemble, pour la plus grande gloire de l'empire. Las, sitôt débarqués, ils n'ont eu de cesse de s'affronter. J'ai été forcé d'intervenir directement pour éviter que la planète ne devienne un charnier à ciel ouvert.

Après que mes Sardaukar ait ramené la paix, j'ai dépouillé ces deux familles indignes de leur rang de leur titres et de leur offices, et ai confié la gestion d'Arrakis à son peuple légitime, les Fremen. C'est fort de cette nouvelle alliance avec des gens légèrement moins enclins à conspirer contre moi que je suis retourné vers mon trône.





Depuis que mes hommes ont été dévorés par Shai-Hulud au milieu d'une tempête, je vois l'avenir. Moi, Paul Atréides, je suis le Kwisatz Haderach, celui qui guidera mon peuple vers la victoire.

Ma première action une fois ressuscité dans la lumière de la prescience fut de sécuriser les atomiques pour que jamais ils ne puissent être utilisés contre moi.

Pendant que j'opérais ainsi, les Harkonnen attaquèrent par surprise mes hommes qui extrayaient l'épice. Mais il me suffit d'apparaître pour que Feyd-Rautha et ses soldats, comprenant leur erreur, déposent leurs armes et se joignent à moi. Fort de leur aide, je marchais aussitôt sur leur bastion et m'en emparait sans coup férir.

En retour, le vil baron empoisonna Dame Jessica. Il me proposa l'antidote contre une rançon astronomique, mais un Atréides ne cède jamais au chantage, même quand sa mère est en danger. Les funérailles de Dame Jessica furent exceptionnelles.

De ma nouvelle position dominante, je m'alliais aux Fremen pour chasser les derniers sbires de mon ennemi héréditaire tandis que l'Empereur, dépassé, tentait mollement de calmer le jeu. Mais il s'avéra que le commandement Fremen était vérolé de toute part (leur chef suprême Stilgar, ayant été accidentellement empoisonné plus tôt lors d'un malheureux malentendu), et au lieu de les détruire, le peuple du désert ouvrit grand ses portes aux nobles corrompus.

De rage, je brisais tous mes accords avec ces gens, et décidai de m'occuper moi-même du problème Harkonnen. Il fut définitivement éliminé lors d'un duel au sommet dans le désert, un affrontement au couteau d'homme à homme entre Gurney Halleck et Piter De Vries, remporté par mon champion.

Les Harkonnen anéantis, les Fremen brisés par leur multiples déloyautés, l'Empereur ruiné par des placements désastreux, un avenir radieux s'annonce pour la maison Atréides.

Comme il se doit.
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