Compte-rendu des soirées jeux de plateaux
Oui, faisons un procès avec jugement en équité...
(Blague de juriste...)
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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Soirée faste !

A Sang Rancune, mon nain a terminé ex-aequo avec le guerrier de Johan, malgré un début de partie pathétique. L'héroïne de Skarn était bien partie, mais elle a connu un fâcheux accident de parcours lorsqu'une nécromancienne surgie à la dernière minute a ressuscité les loups sanguinaires dont elle s'était précédemment fait une descente de lit (et un autre accident plus fâcheux encore lorsqu'un de ses petits copains l'a fait exploser).

A Smash Up, mes zombies pirates ont fini en deuxième place, s'étant fait voler la victoire in extremis par les fourbes envahisseurs martiens.

En fin de soirée, alors que nous n'étions plus que trois, je me suis pour une fois révélé être le meilleur ramasseur de vers à Pickomino.
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Nouvel épisode du feuilleton Meisia hier soir, de 18 heures 30 à 23 heures 30, soit le temps de faire trois jeux et quatre parties.

Première d’entre elles sur Ascension, jeu de cartes visiblement très inspiré de Magic, jusque dans son univers med’ fan’. Toutefois — même si je connais peu Magic —, Ascension me paraît nettement moins intéressant que son aîné, la faute à un système qui fait, je trouve, la part belle à la chance. Cette opinion est bien sûr à relativiser, son auteur n’ayant fait qu’un seul essai, au bout duquel il termina dernier — en partie à cause de tirages peu favorables, en partie en raison d’une nette absence d’inspiration tactique.

Les deux suivantes auront pour cadre les Caraïbes avec Libertalia, jeu de cartes, lui aussi, mettant en scène des équipages de pirates. L’ayant découvert à cette occasion, je suis tout de suite tombé sous le charme. Amusant, pas trop long, tactique (le fait que chaque joueur parte avec les mêmes cartes aide beaucoup), doté d’une bonne part de bluff et de psychologie… À rejouer ! Mon premier équipage a arraché la victoire sur le fil (un point d’avance sur Skarn, second, et deux sur Outremer, troisième), en dépit d’une deuxième semaine de vaches maigres et grâce, notamment, à l’acquisition à l’arraché de trois cartes au trésor lors de la première. Exploit non réitéré lors de la partie suivante, remportée par Outremer, qui m’aura vu terminer troisième et avant-dernier, n’ayant réussi la même performance de réunir trois cartes au trésor, neutralisé par le capitaine Skarn, qui avait eu la même idée. On notera, d’ailleurs, qu’on aura souvent eu les mêmes inspirations au cours de ces deux parties…

Soirée conclue par une partie de Smash up, toujours aussi fun. Un final extrêmement tendu et serré qui verra la victoire aux forceps de Sallazar, suite à l’envahissement par ses robots-ninjas (ou ninjas-robots, je ne sais plus) d’une tranquille petite oasis… C’était sans compter sur mes pirates-zombies (probablement les rescapés de la partie précédente), tout droit débarqués du Black Pearl, en masse, dans une ultime tentative de voler la victoire au dernier moment. L’affrontement, sanglant, laissera les deux adversaires ex æquo, leur permettant de franchir tous deux la barre fatidique des 15 points… mais d’un petit point de plus pour Salla, sacré donc dernier vainqueur de la soirée.
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J'en profite pour dire à Jehan et Skarn que je ne suis pas dispo avant la mi-février pour du LS.
à bientôt les amis ...
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Après une guerre de bluff pour le contrôle du Disque-monde, nous assistâmes à une vile mutinerie à bord d'un vaisseau pirate. Les traîtres échouèrent cependant, subissant au passage le sort habituellement réservé aux mousses...
[Image: litteraction5.png]Littéraction.fr
Le site de livres-jeux dont VOUS êtes l'auteur !
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A noter que, lors des deux parties du Disque-Monde, la stratégie de bluff d'Alendir a été de faire le contraire de ce que la bête logique aurait suggéré : il était fauché lorsqu'il avait besoin d'être riche et local lorsqu'il aurait dû étaler son réseau d'agents. Ca a très bien marché pour tromper l'ennemi (personne n'a jamais deviné quels étaient les objectifs secrets qu'il poursuivait), mais un peu moins bien pour gagner le jeu.

A Libertalia, c'est moi qui n'ai pas toujours été très inspiré, notamment en ce qui concerne le bon moment pour utiliser le ouistiti du bord afin de refiler à son voisin de gauche une relique maudite (indice : ce n'est pas lorsque le voisin en question peut utiliser son marchand pour se faire du fric avec ladite relique).
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Les armées du chaos ricanent… MOUHAHAHA !!!
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Cette soirée a quand même été placée sous le signe du chaos croissant, grandissant, dévorant tout sur son passage. À la première partie, nous nous efforcions tous de maintenir l'ordre dans cette belle cité avec efficacité et diligence (principalement en assassinant les fauteurs de troubles), et ce malgré les tendances communistes d'Outremer, prolétaire bien décidé à transformer les propriétés de ses adversaires en cendres (corruption de pompiers, attaque de dragon, incendie volontaire...). Profitant que mes adversaires étaient trop occupés à se mettre des bâtons dans les roues, j'ai discrètement conquis la ville sans faire de vague, calmement, doucement, quartier par quartier.

À la deuxième partie, la ville a été la proie d'une guerre des gangs sanglante, chaque quartier couvert d'agents à la solde de chaque joueur, et s'est terminée par un soulèvement massif de la populace causée par l'incompétence crasse d'Alendir, pourtant son dirigeant légitime (Vétérini). Au final, c'est Jehan qui a pris sa place, grâce à ses importantes ressources financières et humaines. La rumeur veut qu'il ait été à l'origine des troubles qui lui ont ouvert les portes du pouvoir, mais nous n'attacherons aucun crédit à ces informations.

Mais ne jetons pas la pierre trop vite. En effet, quand tout semblant d'ordre a été abandonné, quand il n'a plus été question que de mentir, tricher, voler, trahir, bref, se comporter comme la dernière des crapules, là, Alendir a brillé.
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La deuxième partie a clairement été dominé par Jehan, qui a poussé le bluff tellement loin qu'il aurait gagné plus vite si ledit bluff avait été la réalité.

Quant à la première, je soupçonne toujours Skarn de nous avoir jeté un sort de cécité partielle ou quelque chose du genre.
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C'est comment le Disque-Monde?

A en lire vos retours, ça a l'air vraiment intéressant.
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Très marrant, avec un côté bluff très prononcé, des règles simples à assimiler et suffisamment riches pour laisser une bonne place à la stratégie, et juste ce qu’il faut de hasard. J’aime aussi beaucoup le fait que la victoire ne s’acquiert qu’au début de son tour. Le fait de ne pouvoir gagner immédiatement après ses actions oblige à bien réfléchir à sa tactique. Bref, je recommande.

Skarn a réussi un joli coup en gagnant ses quartiers en douce, sans qu’on ne remarque rien, alors qu’on passait la partie à vérifier à chaque tour que personne n’était en passe de l’emporter ! Comme l’a dit Outremer, j’ai gagné la seconde en bluffant tout du long et en mettant un maximum de chaos (mon objectif) à mon tour, dans l’espoir qu’il en reste suffisamment lorsqu’il reviendrait. La partie a pris fin sur un coup du sort, heureusement le décompte des points était en ma faveur. Enfin, rendons justice à Alendir qui a brillamment et sans contestation possible remporté la partie de Libertalia malgré une ligue formée contre lui très tôt dans la partie.
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Oui, le jeu du Disque-Monde était sympa et intéressant, avec un bon équilibre entre la chance et la stratégie. Chacun tire au début du jeu une carte détaillant l'objectif secret qui lui permettra de gagner le jeu : il peut s'agit d'accumuler une certaine fortune, d'avoir des agents dans suffisamment de quartiers, de dominer suffisamment de quartiers, de semer suffisamment le chaos ou simplement d'arriver à la fin de la pioche sans que quelqu'un d'autre ai gagné. Du coup, la paranoïa est générale, puisqu'on n'est pas certain de ce qui peut faire gagner nos adversaires. Il faut toujours suivre avec beaucoup d'attention l'évolution de la situation sur le plateau, faute de quoi il se passe ce qui est arrivé lors de la première partie (Skarn a gagné alors que nous aurions pu assez simplement l'en empêcher si nous avions réalisé qu'il avait atteint la condition de victoire la plus fréquente). En fin de partie, il devient de plus en plus délicat de répartir nos efforts entre la poursuite de notre objectif et les bâtons à mettre dans les roues de nos adversaires.
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Je me suis comme d'habitude illustré à Smash-Up, puisque mes gobelins extra-terrestres ont été la seule équipe à n'être absolument jamais en tête ni en passe de l'emporter.

A Libertalia et 7 Wonders, les choses n'ont pas été beaucoup mieux. Mention spéciale à mon ouistiti, qui a encore plus foiré son coup que lors de la rencontre précédente.
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Niveau malchance, le record de la soirée est quand même à Salla : le singe d'Outremer a généreusement offert tous ses trésors maudits à son voisin Jehan... lequel s'est empressé de les ajouter au paquet que son ouistiti favori a transmis à son propre voisin, Salla ! Résultat, en un seul tour, le malheureux a subi un malus de -18 points, dans un jeu où les scores par manche dépassent rarement les 30 points positifs... Malgré cela, sa défense finale, exploitant au maximum le vaudou, fut finalement plus impressionnante que celle d'un Alendir peu en forme. Le fait que j'ai systématiquement canonisé ou sabré le moindre de ses membres d'équipage a peut-être joué aussi.

Par un retour karmique, ce sont les pirates de Salla qui ont dominé la partie de Smash Up!, où il n'ont pas hésité à abattre leurs alliés robots lors du rush final.

Entre ces deux actes de barbarie, nous avons participé à un jeu télévisé soi-disant violent et sanglant... où le seul mort à déplorer fut le gardien de l'épreuve. La production nous a informé qu'il faudrait probablement relever le niveau des difficultés en cas de saison deux.
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Il faut reconnaître que le combo simiesque, bien qu’involontaire, était grandiose. Non seulement j’ai pu éviter les trésors maudits d’Outremer en les refourgant avec les miens, mais mon macaque étant devant le sien, j’ai échappé à la dernière place qui m’aurait forcément fait « choisir » l’ultime trésor maudit de la semaine ! Avec un adversaire aussi prévenant, on n’a guère besoin d’alliés. ; )
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