Le premier paragraphe
J'en ai entendu parler, faudrait que je vois avec un collègue qui est vachement calé en informatique...
Anywhere out of the world
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Tu peux trouver plusieurs logiciels gratuits du genre "data recovery" sur le net, leur interface est vraiment simple (tu donnes la lettre du disque dur/clef à scanner, ils scannent et te disent ce qu'ils peuvent récupérer).
AVH: Les noyés,  La chute.

Jeu: Conflux
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L'introduction et le premier paragraphe d'une AVH sans titre (le titre de travail temporaire est "La dernière". Ce qui ne veut pas dire "la dernière AVH") dont j'avais déjà parlé comme étant une AVH où la création du perso protagoniste devrait faire une trentaine de paragraphes. C'est quelque chose que j'ai écrit en été 2012.
Les connaisseurs devineront de quel vieux RPG cela s'inspire. Je dis "s'inspire", parce que même si je vais garder des noms et des principes, je refonds tout l'univers à ma sauce.

L'introduction :
C'est la fin… Pourtant tout est allé si vite ! Certes, il y avait déjà des tensions depuis un moment, mais il y a à peine quelques mois vous n'auriez pas cru que cette situation était même imaginable.
Chacun y a été du sien.
Les Etats-Unis, la Chine, la France, la Russie, Israël… Tous. Tous ceux qui ont la puissance atomique. Peut-être n'avez-vous pas prêté assez attention aux développements politiques, mais cette guerre nucléaire globale a été pour vous une complète surprise. Plusieurs des plus grandes cités mondiales ont déjà été rayées de la carte. Certains scientifiques affirment à la télé que le niveau de poussières est déjà suffisant pour causer un hiver nucléaire dont l'Humanité ne se relèvera probablement pas. Pourtant, la guerre continue. Sont-ils tous devenus fous ?
Vous entendez un terrible bourdonnement et sortez de chez vous pour regarder le ciel. Une flotte de bombardiers. Ils viennent de larguer leur bombe sur la ville, plus bas. La déflagration lumineuse s'étend à une allure vertigineuse. Elle sera sur vous d'ici quelques secondes alors même que son bruit n'est pas encore parvenu à vos oreilles ! C'est fini pour vous, alors…
Soudain, une sorte d'ovale de lumière rouge sort du sol, monte à hauteur d'homme, et crée une sorte d'arche dont la couleur vire immédiatement au blanc. Derrière cette arche, une prairie verte, paisible. Un passage vers un autre lieu ?
N'ayant que quelques fractions de seconde pour vous décider, et tandis que le dôme de lumière mortelle fonce sur vous, vous passez au travers du portail. Il se ferme derrière vous. Vous voilà maintenant en exil, ayant fui la Terre condamnée. Mais que va vous réserver ce nouveau monde ?

Rendez-vous au 1.

1

Contrairement à vos attentes, passer sous l'arche de lumière ne signifie pas que vous vous retrouvez dans le pré que vous aviez aperçu. Vous voilà dans un espace noir, sans lumière, sans son, sans odeur et sans saveur. Le vide absolu. Vous ne sentez aucun sol sous vos pieds. Mais vos sens ne vous donnent pas non plus l'impression de tomber, ni de flotter… Vous êtes juste où vous êtes. Il n'y a pas d'air mais vous n'éprouvez pas le besoin de respirer. Serait-ce la Mort ? L'image du pré verdoyant n'était-elle qu'une illusion causée par le souhait de votre cœur ?

« Je te souhaite la bienvenue dans le vide éthéré entre les mondes, être étranger. »
Cette voix surgit du vide, et vous l'entendez sans l'entendre, plus avec votre esprit qu'avec vos oreilles. Elle parle dans une langue inconnue de l'Homme, mais pourtant vous la comprenez. Vous ne parvenez à identifier ni son âge, ni son sexe.
« Je suis le Seigneur du Temps, Gardien des Portes entre les réalités. Pour quelles raisons quittes-tu l'univers de la Terre pour l'univers de Sosaria ? »
Aussitôt, vous pensez aux raisons qui ont conduit à ce que vous soyez maintenant où vous êtes. Mais à peine ces idées confuses et abstraites passent dans votre esprit, et avant même que vous puissiez les traduire en mots, que la voix reprend déjà :
« Ainsi donc, ton monde touche à sa fin. Puisses-tu trouver ta place dans celui où tu arrives. Saches que tu y seras toujours un être extérieur. Quels qu'aient été ton âge, ton sexe, tes noms, oublie-les. Tu seras à présent incarné dans un nouveau corps, et on te connaîtra sous le nom : « l'Étranger ». »
Il y a un bref silence.
« Mais nous devons voir quelque chose pour commencer. Je vais te poser une série de questions. Écoute-les attentivement et réponds le plus sincèrement possible… »

Rendez-vous au...

===

Et, oui, j'aime bien l'idée d'une AVH dont la première phrase est "C'est la fin".
Et bien sûr, c'est un projet différent du "Projet Mystère"...
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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Voila une intro qui donne envie, même si elle ne divulgue rien de ce que va être l'AVH... Bonne continuation!
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En gros, le personnage vient de notre monde, mais c'est un univers médiéval-fantastique.

Dans l'histoire du jeu d'origine il y a trois âges différents : un âge des ténèbres (où le mal règne), un âge des lumières (où les héros tentent de créer une nouvelle civilisation), et un troisième âge (où un nouvel ennemi tente de détourner la nouvelle civilisation). Chaque âge se composait d'au moins 3 volets de la saga (et parfois quelques petits jeux à côté dans le même univers).
Dans l'âge des ténèbres, 3 ennemis ont dû être vaincus.
Le plus simple pour l'intrigue serait donc de faire un classique "Kill the Sorcerer" avec le premier méchant. Mais une autre idée pourrait être de mettre en scène plusieurs aventures où cet ennemi règne, et où on ne fait que remporter quelques victoires contre lui et ses ouailles... Et il faudrait attendre d'avoir pris des forces et de l'importance avant d'enfin en finir avec lui.
Avec le choix, soit de s'arrêter là, soit de poursuivre avec une série d'AVH avec le deuxième ennemi, et ainsi de suite.

Bref, à part le système de création de personnage sur lequel j'ai des idées assez précises, tout cela n'est encore qu'au stade des idées et des prises de note.
Et de toute façon, je veux terminer le Projet Mystère, Kult et Conspiration au KGB 2 avant.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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C'est intéressant. Le fait de commencer par la fin puis d'enchaîner sur un entre-deux-mondes me rappelle le début du Monde-Fleuve de Farmer. Pour le ton, je trouve un peu bizarre de présenter des évènements extraordinaires avec une sorte de familiarité qui ne s'étonne de rien, mais Gailman l'a bien fait. Personnellement, j'aurais tendance à mettre un peu plus en relief les émotions et sentiments, voire les spéculations philosophiques qu'engendre l'étrangeté de la situation. D'un autre côté, le background est vite planté et on passe efficacement à la suite. Je suis curieux de voir comment tu vas te débrouiller pour la création du héros.
AVH: Les noyés,  La chute.

Jeu: Conflux
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Mmmmm... Disons qu'exceptionnellement pour l'une de mes AVHs (je suis en effet plutôt dans le style "description des réactions émotionnelles du personnage du lecteur" cf. la scène de la boucherie dans Conspiration au KGB), exceptionnellement, donc, les émotions du joueur en lisant la situation joueront le rôle des émotions du personnage.
Est-ce de la peur ? du désespoir ? de la résignation ? de l'étonnement ?

On pourrait dire aussi, que, tout arrivant très vite, le personnage n'a pas vraiment le temps pour l'introspection. L'action ne dure que quelques secondes, finalement.
Je me souviens une fois où on m'a braqué un pistolet sur l'abdomen. Je n'ai pas paniqué parce que je n'avais pas le *temps* de paniquer. Les crises d'angoisse sont venues APRÈS la fin de la situation.
À l'inverse, dans la rue, de nuit, tout seul, tu peux éventuellement avoir la trouille parce que tu imagines tous les trucs horribles qui pourraient t'arriver.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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Voilà, j'ai écrit cette introduction un jour où j'étais de mauvaise humeur. Je ne sais pas trop ce que cela donne, donc je vous demande ce que vous en pensez. Si les avis sont positifs, cette AVH une fois finie sera candidate au Yaz.

Feux-Follets

La dernière fois que je suis venu à Ghost, c’était une ville paisible, sans histoires. Cela fait à présent deux semaines que je m’y suis arrêté, pour préparer un futur voyage vers le sud. Mais la situation dans cette bourgade m’a réellement intrigué, et il ne m'a fallut par longtemps pour me rendre compte à quel point mon premier jugement était erroné.
Tout a commencé bien avant mon arrivée, selon un apothicaire auquel j’achète de plantes médicinales à chacun de mes passages dans la région. Une nuit quelconque, une jeune fille s’est écroulée sans raison sur l’une des places du marché de Ghost. Rien de vraiment extraordinaire, mais deux détails ont particulièrement ébranlé la populace : le blanc de ses yeux s’est obscurci peu avant son violent décès, prenant une teinte noire. Et c’est évènement a eu lieu 7 jours avant son mariage avec un palefrenier qui a repris l’écurie de son père. Après avoir palpé son corps, les prêtres ont diagnostiqué un arrêt du cœur, quoique je les soupçonne d’être complètement décontenancé. La victime a été enterrée, et l’affaire s’est étouffée peu à peu. La famille de la jeune fille, désespérée, a quitté la ville et nul n’a plus jamais entendu parler d’elle.
Ce premier signe est inquiétant. La piste d’un assassin ou d’une maladie est probable, mais même les gens les plus rationnels ont dit que quelque chose leur a échappé. Les témoins qui ont croisés le regard de la défunte juste avant son triste sort ont raconté qu’il était d’un bleu vif, plein de vie. La seule chose dont je pouvais être sûr au moment où l’apothicaire m’a raconté l’histoire, à voix basse et tremblotant, c’est que quelque chose ne tourne pas rond.
Selon le vendeur de potions, la mort foudroyante de la jeune femme est devenue deux mois après une histoire pour faire peur aux enfants. Jusqu’à que le même phénomène s'est reproduis exactement de la même façon. Mais la nouvelle victime avait alors le visage entièrement noirci, et par peur d’attraper une maladie, le corps de la jeune femme a été jeté loin de la cité. Ceux qui l’ont vu disent que la victime semblait porter un masque figé par l’horreur.
Pendant que l'apothicaire me racontait l'histoire, mon angoisse s'est mué en certitude. Cette situation ressemble trop aux nombreux cas où j'ai du combattre le Mal. Cette certitude en tête, de nombreuses possibilités se sont ouvertes à moi. Est-ce un démon, qui s’abreuve de l’âme de la jeune fille et qui a caché ses yeux pour que personne ne voie qui a tourmenté la victime ? Est-ce un fantôme, un spectre, et la terreur provoquée par l’apparition a maudit ses pupilles ? Un confrère, qui passe plus de temps à étudier des manuscrits qu’à sillonner le pays pour chasser le Mal, m’a dit que certaines créatures obscures tirent leur puissance de représentations ou de symboles. L’une des plus puissantes est le chiffre 7. Un rapport certain avec le mariage de la première victime. En plus, le fait que l'Obscur a dévoré cette fois-ci le visage au lieu de se contenter des yeux prouve que mon adversaire ne cesse de gagner en puissance. Sa force grandit et son appétit, qu’il soit spirituel ou physique, augmente.
Le rythme des massacres a soudainement augmenté suite à ce second meurtre surnaturel. Deux jours après, un vieillard cette fois-ci, est mort dans une auberge sur le coup. Son corps était recourbé sur lui-même, la peau racornie et obscurcie au point que l’on ne distinguait plus la différence entre un bras et une jambe.
A mon arrivé, la malédiction qui s’était abattu sur la ville a causé la mort de 32 personnes : femmes, enfants, hommes… La terreur règne sur la ville, et malgré les autorités de la région qui agissent du mieux qu’elles peuvent, l’hécatombe continue. Comme si ces malheurs n’étaient qu’un début, d’autres forces mystérieuses et diaboliques, certes plus discrètes, agissent dans l’ombre. Les gens deviennent méfiant, vont jusqu’à se refermer sur eux-mêmes. Les familles se déchirent, les liens d’amitié sont tranchés, l’inquisition de l’Eglise et des services de l’ordre agissent sans méthode et injustement. Nombreux sont les personnes emprisonnées car considérées comme suspectes. Le Mal s’est introduit dans la ville, et ce n’est pas un hasard si personne ne m’a appelé, moi ou un autre Chiprass.
J’ai décidé d’agir, car il semble que seul un Chiprass puisse aider cette ville. La force maléfique que je dois combattre semble très puissante, et je pense que j’agirai que dès que j’aurai vu de mes propres yeux l'un de ces meurtres…


Vous êtes soudainement interrompu dans la rédaction de votre journal de voyage. Une pluie de coup s’abat sur la porte d’entrée, mais vous n’êtes guère surpris par l’empressement de votre élève à rentrer. Vous reposez votre plume, rangez vos feuillets qui s’amoncellent sur votre bureau, puis vous fixez la fenêtre, strié par les gouttelettes d’eau, songeur. Le bruit sourd des coups vous rappelle que votre apprenti est toujours dehors, sûrement trempé jusqu’aux os. Vous vous levez alors, passez devant le feu ronronnant de la cheminée pour ouvrir la porte.

Rendez-vous au 1.

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Ca m'a l'air tout à fait prometteur. J'ai envie de savoir ce qui se passe ensuite, en tout cas !
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Super bon début effectivement !
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Merci Smile
Je continue, donc.
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effectivement, ça a l'air très intéressant !
seul petit reproche: surveiller l'orthographe. C'est Chiprass ou Chiparss ?
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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C'est prometteur, accrochant. L'ambiance est assez bien posé, le lecteur est bien mis en condition (du moins s'il s'agit d'enquêter / lutter contre les forces du mal).
Attention cependant, on passe un peu trop facilement de l'hypothèse maladie ou meurtre à la certitude d'un "adversaire meurtrier".
Quelques distractions sur l'ortho et le temps des verbes, prends le temps d'une relecture.
AVH: Les noyés,  La chute.

Jeu: Conflux
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C'est en effet "Chiprass" :-) Il sera expliqué plus tard de quel anagramme vient ce mot.

J'ai tout de même une question grammaticale. Est-il possible de mélanger le passé simple et l'imparfait sans accrochage ?

"Mais la nouvelle victime avait alors le visage entièrement noirci, et par peur d’attraper une maladie, le corps de la jeune femme a été jeté loin de la cité. Ceux qui l’ont vu disent que la victime semblait porter un masque figé par l’horreur."

Est-ce bon ? Ou cela semble bizarre ?
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Imparfait et passé simple se mélangent très bien ! En revanche, dans ta phrase, il n'y a pas de passé simple (ont jeté, ont vu, c'est du passé composé, mais ça marche aussi, ceci dit). Le vrai problème, c''est qu'il y a du présent : ça ne va pas. Le contexte étant passé, il faut mettre "disaient" !

Bon début, en tout cas ! Les Limbes du Passé était très prenante par l'atmosphère glauque, je demande jusqu'où tu pourras aller !
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