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Merci de vos commentaires ! Je vais replacer ces deux parties dans le premier § alors (il y a aussi une intro, mais qui spoile trop la fin d'EDT pour être lisible), j'avais peur d'assommer direct le joueur avec un gros pavé mais bon !
@Tholdur: Bien vu pour "air de famille" (et pour frugal)! Je trouve aussi qu'une description même sommaire des fils Vallving serait mieux (quoi qu'ils soient purement figuratifs), en général c'est le genre de trucs que je rajoute à la relecture. En fait la phase du repas permet d'introduire directement la mission proposée au joueur et d'entrer dans le vif du sujet, et puis il a faim, il en a plein les bottes, il en a gros sur la patate notre héros, il serait inconcevable qu'il refuse un bon bol de soupe aux légumes
@Zyx: L'expression "douleur cuisante" que tu relèves me fait tiquer aussi dans cette phrase (j'avais d'abord pensé à "déclencha en vous une violente crise d'aérophagie" mais j'ai abandonné), je finirai bien par trouver quelque chose qui colle.
Citation :"A force de ne rien faire vous avez l'impression de prendre racine,
de vous enfoncer peu à peu dans les sables mouvants
d'une existence statique et morte.
[...] cette vie morne que vous cherchez à fuir. "
C'est très bien dit, mais c'est dire quatre fois la même chose. A mon avis, soit tu élagues, soit chaque phrase doit apporter quelque chose de plus.
Je vois ce que tu veux dire, je trouve surtout que c'est le "cette vie morne blabla" qui fait déborder le vase déjà à ras bord.
Sur le temps qui passe et qui défile, je vais surtout virer "le temps poursuit son implacable route et vous faites de même."
En fait dans les deux cas, c'est vraiment la dose de trop qui me gêne à bien les relire, elles soulignent trop le côté râbachage.
Citation :Votre mental endurci par des années de servitude ...
Servitude suggère une attitude soumise, non belliqueuse. Suggestions: oppression, rébellion.
Là c'est normal, dans l'EDT le héros est un esclave au prise avec une dictature mondiale sur Terre.
Pour "engoncé" j'avais dans l'idée que cet espoir porté par le héros est aussi une forme d'obstination, il s'obstine à vouloir ce qu'il n'a pas/plus. C'est ce qui l'aide à tenir mais c'est aussi ce qui lui interdit le bohneur. Mais c'est vrai que "engoncé" pour le coup ne veut rien dire lol
Je vais plutôt viser un truc du genre "Porté par un espoir enchaîné à vos chairs"
Si je mettais "c'était du moins votre espoir" je trouve que ça laisse entendre que ça ne l'est plus. Le fait rester au présent suggère que malgré tout ça le joueur en est toujours au même point.
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Une piste pour remplacer la "douleur cuisante":
...fut pour vous ressenti comme une petite mort.
Mais vaille que vaille vous vous êtes efforcé de surmonter ce sentiment d'inutilité, en perspective de mener tant bien que mal une vie normale dans ce nouvel Eden...
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Une "petite mort", je ne le sens pas trop…
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
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Peut-être qu'avec "comme une première mort" cela lèverait toute ambiguïté?^^
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Suggestions: pour l'espoir, "imprimé dans vos chairs"; pour la douleur cuisante, peut-être quelque chose dans les lignes d'une "insoutenable pureté".
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oorgan a écrit :... Et voilà le paragraphe premier de ma prochaine avh (intro dans l'avancement des projets) :
L'aube enfin se lève, sinistre éclaboussure de sang sur les collines. L'on sonne la trompe de l'Eveil ; les hommes harassés prennent leurs armes et se mettent en rang.
Après vous être habillé, vous enfourchez votre cheval. Quelques minutes plus tôt, un messager du roi est venu vous trouver, apportant divers objets dont vous pourriez avoir besoin : un rouleau corde, des provisions pour une semaine, ainsi qu'une carte et une bourse contenant 30 pièces d'or. (Vous rangez le tout dans vos fontes - les provisions prenants la place de sept objet.)
Vous avancez ensuite jusque devant le groupe d'hommes que vous commandez - simple atome dans l'immensité de l'armée -, un ramassis de rénégats, disposés pourtant à vous suivre - tant qu'il y a de l'or. Et de l'or, il y en aura, à en juger par la taille des légions ydrioxoises, qui attendent au fond de la vallée en contrebas ! Xharogor, à une dizaine de mètres devant vous, donne le signal, rugissant :
- Chargez !
Pareille à une sauvage vague d'acier, les Xyogais se précipitent sur les Ydrioxois. Quelques secondes plus tard, les deux armées se heurtent ; le choc semble ébranler jusqu'aux racines ; des cadavres étêtés restent droit, pressés de toutes parts par les combattants.
Au milieu de la mêlée, un soldat s'approche de vous - et s'écroule, la gorge ornée d'une barbare arabesque rouge. Vous relevez votre épée, déjà pleine de sangs, songeant que le fait d'être monté à cheval vous procure un avantage certain, que vous comptez bien utilisé pour passer de l'autre côté. Néanmoins, votre cheval peut être à tout moment abattu par l'un de vos ennemis ; il ne possède que 50 points d'Endurance ; s'il venait à mourir durant la bataille, rendez-vous immédiatement au 2. Notez également qu'en combat, votre monture et vous perdez chacun un nombre de points d'Endurace égal à la moitié du chiffre donné par le dé (en arrondissant au nombre supérieur le cas échéant). Aussi, faites attention !
Vous vous débarassez d'un autre soldat - qui a tout de même réussi à amputer votre cheval de deux points d'Endurance, avant de décider de choisir une direction pour sortir de cet enfer d'acier. Vous pouvez aller en diagonale vers le Sud, de façon à déboucher derrière les collines méridionales et contourner sans danger les lignes ydrioxoises - sachez toutefois que vous affronterez la cavalerie ydrioxoise. Pour ce faire, rendez-vous au 3. Si vous préférez continuer tout droit vers l'Ouest, traversant ainsi une partie de l'armée exclusivement composée de fantassins, rendez-vous au 4.
Je l'ai repris, en tenant de vos remarques compte :
L'aube enfin se répand sur les collines, sinistre éclaboussure de sang. De chaque côté, les hommes harassés prennent leur armes et vont se disposer au sommet de la pente qui surplombe le champ de bataille - souillé des cadavres, du sang et des épées émoussées des jours précédents.
Après vous être habillé, vous montez sur votre cheval. Dans vos fontes se trouve déjà l'équipement que vous a fait parvenir le Roi : un rouleau de corde, une bourse contenant cinquante pièces de cuivre, une carte, ainsi que l'équivalent 5 jours de nourriture, soit cinq repas. Une gourde en peau est également accrochée à votre selle.
Vous rejoignez ensuite vos hommes dans les rangs, montés comme vous, et échangez un bref salut avec vos hommes, eux aussi montés à cheval ; il s'agit pour l'ensemble d'un ramassis de renégats et de bandits en tous genre, lié à vous uniquement par la promesse de l'or. Et de l'or, il y en aura ! Dans la plaine, les Ydrioxois attendent, armes tirées, votre charge.
A quelques mètres sur le côté, le Roi du Xyog achève sa harangue dans un puissant rugissement.
- Chargez !
Une formidable ovation s'élève alors de vos lignes, ébranlant jusqu'aux racines des collines. Le sol tremble quand des milliers de pieds chaussés ou de sabots ferrés cognent le sol en un rythme sans cesse accélérant.
Quelques secondes plus tard, vous vous cognez contre les Ydrioxois. De part et d'autres, des gerbes de sang s'élèvent, striant le ciel de lignes pourpres ; des cadavres décapités restent debout pressés par la foule.
Vous vous plongez votre lame dans le corps d'un soldat trop téméraire. Un autre s'approche de vous, avec la ferme intention d'abattre de votre cheval d'un coup d'épée ; il s'effondre aussitôt, une barbare arabesque rouge ornant sa gorge. Tout maniant votre épée, vous réfléchissez au chemin que vous allez emprunter maintenant, pour quitter de cet enfer d'acier, en vous faisant passer pour un déserteur. Vous pouvez partir vers le Sud, de façon à sortir à rejoindre les collines désertes qui s'étendent au-delà de la vallée ; c'est le plus court itinéraire que vous pouvez imaginer, mais aussi le plus dangereux : vous devrez y affronter la cavalerie ydrioxoise, réputée pour son adresse et sa rapidité... Vous pouvez également vous tailler un chemin en ligne droite - vers l'Ouest - au travers des fantassins volylois ; mais vous devrez traverser le camp ennemi.
Tout en abattant un soldat, vous criez à vos hommes de vous suivre, et vous partez vers la direction que vous avez choisie. Si c'est le Sud, rendez-vous au 2. Si c'est l'Ouest, rendez-vous au 3.
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"avec vos hommes, eux aussi montés à cheval " me semble maladroit, tu pourrais fluidifier avec "avec vos compagnons de chevauchée", "les cavaliers sous vos ordres", etc.
"De part et d'autres, des gerbes de sang s'élèvent, striant le ciel de lignes pourpres ; des cadavres décapités restent debout pressés par la foule. ": image puissante mais trop enthousiaste pour ma propre crédulité. (d'autant plus que les stries contre le ciel suggère une prise de vue déjà bien risquée: une description en contreplongée ET en pause (une strie étant une marque, un double sillon)
"Vous vous plongez " => "Vous plongez "
petit manque de relecture, ou impatience de partager: des "de" en trop, des "de" absents.
Sinon, je trouve le reste très bon: images impactantes qui construisent bien l'ambiance, l'action avance bien.
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10/09/2012, 21:24
(Modification du message : 10/09/2012, 21:26 par ashimbabbar.)
oorgan a écrit :Vous rejoignez ensuite vos hommes dans les rangs, montés comme vous, et échangez un bref salut avec vos hommes, eux aussi montés à cheval ; Il y a clairement quelque chose à changer…
Aussi je supprimerais pour l'ensemble dans "il s'agit pour l'ensemble d'un ramassis de renégats et de bandits", ça gagnerait de l'impact en étant plus ramassé.
oorgan a écrit :Quelques secondes plus tard, vous vous cognez contre les Ydrioxois. De part et d'autres, des gerbes de sang s'élèvent, striant le ciel de lignes pourpres ; des cadavres décapités restent debout pressés par la foule. Moi, ça me va ( le coup des cadavres qui rstent debout se retrouve dans des desciptions de batailles historiques, par ex. dans Ammien Marcellin ); mais "étêtés", qui était la 1° version, améliorerait le rythme
de la phrase par rapport à "décapités"
oorgan a écrit :Vous vous plongez votre lame dans le corps d'un soldat trop téméraire. Un autre s'approche de vous, avec la ferme intention d'abattre de votre cheval d'un coup d'épée ; il s'effondre aussitôt, une barbare arabesque rouge ornant sa gorge. Tout maniant votre épée, vous réfléchissez au chemin que vous allez emprunter maintenant, pour quitter de cet enfer d'acier, en vous faisant passer pour un déserteur. Vous pouvez partir vers le Sud, de façon à sortir à rejoindre les collines désertes qui s'étendent au-delà de la vallée ; c'est le plus court itinéraire que vous pouvez imaginer, mais aussi le plus dangereux : vous devrez y affronter la cavalerie ydrioxoise, réputée pour son adresse et sa rapidité... Vous pouvez également vous tailler un chemin en ligne droite - vers l'Ouest - au travers des fantassins volylois ; mais vous devrez traverser le camp ennemi.
Tout en abattant un soldat, vous criez à vos hommes de vous suivre, et vous partez vers la direction que vous avez choisie. Si c'est le Sud, rendez-vous au 2. Si c'est l'Ouest, rendez-vous au 3. Bon, j'ai mis en italique les fautes d'inattention; aussi je me contenterais d'une arabesque rouge sans préciser qu'elle est barbare - je sais que je me répète mais il faut éviter de trop diluer…
Les volylois sont alliés aux ydrioxois ? Il faudra que tu nous fasse une présentation géopolitique de ton monde
Aussi, je me demande s'il ne faudrait pas présenter la description des deux itinéraires avec leurs difficultés avant le 1° paragraphe, dans l'intro. Ce serait plus logique que le perso y ait réfléchi le soir précédent et applique maintenant sa décision plutôt que de considérer tous les angles du problème en envoyant de grands coups d'épée…
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(10/09/2012, 21:24)ashimbabbar a écrit : Moi, ça me va ( le coup des cadavres qui rstent debout se retrouve dans des desciptions de batailles historiques, par ex. dans Ammien Marcellin ); Incroyable!
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Peu satisfait par le premier paragraphe de la suite de l'EDT, j'ai décidé de quasi tout réécrire. Je n'ai pas terminé mais je suis content de cet échantillon
1
Longues sont les années lorsque le temps s'écoule sans signification. Que reste-t-il de vous et de votre histoire sinon, l'insignifiance justement ? Vous qu'un mauvais sort jeta, comme tous les autres, dans la merde et le sang, dans une rancœur tenace et la crasse soumission. Qu'un destin capricieux affubla coup pour coup des atours de l'esclave qui devint un héros. Que reste-t-il de vous maintenant que tout est terminé ?
Rien précisément.
Le tragique de l'histoire -celui de votre histoire- tient au seul fait que c'est de votre main que fut scellée la porte vers Falywin.
Ce monde, tel qu'en lui-même, fut celui de votre renaissance. Vous étiez mort et vous avez ressuscité. De simple coquille vide dont on aurait à peine pu deviner vivoter le reste d'un espoir vibrant, vous êtes devenu une ardente légende. Le sauveur des deux mondes dont seule la statue aurait dû présider au panthéon céleste. Mais lorsque tout s'efface, et que les meurtrissures du passé n'ont même plus les reflets du souvenir. C'est l'avenir tout entier d'un homme sans passé qui prend alors pour lui les aspects d'un fantôme, glissant sur l'horizon. Celui d'un être errant d'un éternel cimetière, suspendu à un gouffre où il s'abîme sans cesse. Scrutant jusqu'au dégoût ces cadavres animés de ceux-là qui jadis crevaient à ses côtés. Déchiré par la jalousie de ne rien oublier, vous êtes vous ainsi efforcé de surmonter votre affliction. Dans cette vie insupportablement normale à celui qui dont le cœur rempli de solitude, ne croise aucun sembable parmi ceux qu'il rencontre.
Votre mental endurci par des années de servitude n'était pas prêt à admettre qu'il n'y avait désormais plus d'ennemi à combattre ou de guerre à livrer. Tout comme lorsque la lumière du jour brûle les yeux trop longtemps habitués aux ténèbres, retrouver une Terre métamorphosée, nettoyée de tout enfer, fut ressenti par vous comme l'ultime gageure qu'une destinée cruelle vous tenait en réserve.
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J'aime bien cette nouvelle version!
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Premier paragraphe de ma nouvelle avh : "De sable et de roc".
"Un vent pur et vif gonfle la grande voile rectangulaire, faisant presque bondir votre vaisseau sur les vagues écumantes. A la proue incurvée, l'éperon de bronze déchire la houle turquoise dans un sillage d'écume scintillant tandis que le soleil éclabousse vos huniers d'or et de rose en ce jour naissant. Accoudé au bastinguage sur le gaillard arrière, vous vous étirez comme un grand chat paresseux en léchant le goût du sel sur vos lèvres. Votre sourire ne fait que s'accroître en voyant la silhouette grâcieuse qui apparaît au bas de l'escalier, le vent gonflant son ample jupe de soie. D'un sourire, vous encouragez votre jeune compagne à vous rejoindre.
- Te voici bien matinale ma beauté, remarquez-vous en passant vos bras autour de sa taille souple.
- Je voulais te parler, seul à seul, répond-t-elle en se hissant sur la pointe des pieds, ses bras blancs passés autour de votre cou.
Du bout du doigt, vous suivez le contour des lèvres rouges et ourlées, de l'ovale délicat du visage encadré par le flot des noirs cheveux déployés sous le vent.
- Et de quoi donc ?
Vous êtes brusquement interrompus par le crie de la vigie qui résonne comme le cri des oiseaux sauvages, couvrant le craquement du navire et le grincement des cordages :
- Navire en vue ! Derrière nous !
Vous vous précipitez, Ysatis sur vos talons, pour scruter l'horizon vibrant dans les brumes de chaleur, la main en visière :
- Quel œil d'aigle cette vigie ! Vous exclamez-vous. Vois cette voile qui approche rapidement…
- Qui sont-ils et que veulent-ils ?
Vu la vitesse du navire inconnu et sa trajectoire qui suit exactement la vôtre, les intentions de son équipage ne laissent guère de doutes et vous repoussez la jeune femme :
- Ysatis, descend te mettre à l'abri, il se peut que nous ayons à nous battre bientôt !
- Non, je préfère rester avec toi, j'aurai moins peur.
Le navire inconnu se rapproche, des casques et des lances étincellent sur ses pourtours, une clameur retentit…
Allez-vous garder Ysatis à vos côtés malgré la bataille qui s'annonce (rendez-vous au 286) ?
Ou préférez-vous descendre la mettre à l'abri dans votre cabine (rendez-vous au 102) ?"
Anywhere out of the world
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Je dirais que "j veux rester avec toi" est mieux que "je préfère", autrement le style est aussi impec qu'à l'accoutumée…
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
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30/10/2012, 21:34
(Modification du message : 30/10/2012, 21:34 par Voyageur Solitaire.)
Adopté ! (Merci pour le compliment)
Anywhere out of the world
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Premier paragraphe du premier tome de la trilogie "classé confidentiel". Quelques éléments sont incohérent car il faut avoir lu la (très) longue et (ennuyeuse) introduction.
1
Vous entrez dans la pièce. Le baron, un homme qui grossissait au fil des années et rattrapé par le temps, les yeux dans les vagues, fixait les flammes du feu de la grande cheminée. Vous toussotez pour signaler votre présence, et il se tourna vers vous :
- Assit-toi, grommela t-il sur un ton bourru.
Il tendit le doigt vers un tabouret qui à l'air très inconfortable et il se cala tranquillement dans son grand fauteuil en cuir. Vous exécutez son ordre puis, une fois que vous êtes installé, le baron commença à expliquer :
- Tu dois te souvenir du bouffon qui est venu nous voir, il n’y a pas longtemps. Il disait que l’Ombre était revenu et, comme tu dois t'en douter, je n’en crois pas un mot. Malgré tout, il y avait une part de vérité, dans son message. Je viens de recevoir une lettre du baron de Renardeau. Il prétend que des attaques de trolls, de démons volants et de d’autres monstres que je ne préfère pas mentionner se produisent en plein dans son fief. Cela fait bien deux siècles qu’aucune créature du genre ne s’est aventuré ici. Cette lettre m’inquiète. Le baron a demandé de l’aide et je ne doute pas que l’armée du roi ne tarde pas à remettre de l’ordre dans tout ça. Mais si je t’ai fait venir, c’est pour te parler des trois pierres sacrées. Je pense que les chercher est une quête stupide et perdue d’avance. Mais je tiens à mon titre et ne veux pas contrarier notre bon roi.
Il inspira profondément et commença à rédiger quelque chose tout en vous expliquant les raisons de votre convocation.
- Je ne veux pas me séparer d’un chevalier. Avec ces trolls dans la région, j’ai peur qu’ils s’attaquent au château. Cela serait stupide de leur part mais il faut s’attendre à tout. Je ne peux pas confier cette mission à un noble. Si il mourrait, je serai en mauvais terme avec les voisins, je n’en ai pas besoins. Pas un paysan sans éducation, il me ferait passer pour un imbécile. Il me faut quelqu’un qui soit sans importance mais moyennement intelligent. Le prêtre Domino a daigné à t'instruire, alors, j’ai pensé à toi.
Puis il reprit :
- Veux-tu partir en quête, chercher les 3 pierres Sacrées, avec une chance élevée de mourir dans d’atroces souffrances et une possibilité infime de réussir ?
Voilà une question qui mérite d’être posé. Si vous acceptez sa proposition, allez au 21. Si votre vie est très bien comme ça, et ne souhaitez pas la changer, allez au 143.
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