L'Épée de Légende S1E04 (Le Port des Assassins)
#31
« Il serait incorrect d’exiger quoi que ce soit alors que ces chevaliers nous ont offert l’hospitalité que nous demandions, et l’incorrection de ce serviteur me laisse indifférent. Allons dormir… »
Répondre
#32
Ah bon?

Personnellement, ça me démange de lui faire rentrer ses mots dans sa gorge à ce misérable. On ne parle parle pas ainsi à ceux qui ont triomphé du labyrinthe de Krarth, qui ont vaincu le roi-sorcier de Wyrd et qui luttent contre les immortels archimages!

Répondre
#33
Tout cela, à la rigueur, le serviteur n'est pas nécessairement au courant. Je ne pense pas que des crieurs publics ont hurlé ces exploits sur tous les continents pour préparer notre venue. Et de toute façon, ces hauts faits ne sont pas les miens, donc l'affront ne me concerne pas. Je ne suis qu'un humble renfort qui n'a pour l'instant rien accomplit à vos côtés.
Par contre, il peut parfaitement voir que je suis un chevalier en armure et il sait parfaitement que nous sommes les invités de son maître. Il nous doit le respect ! Il mériterait d'être remis à sa place...
Cependant, je me vois mal le battre. Non pas qu'il ne le mérite pas, mais je ne prendrai pas le risque d'embarasser son maître, notre hôte.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
Répondre
#34
Résistant à votre envie d'allonger quelques coups de ceinture à ce serviteur impudent, vous vous étendez sur les matelas de roseaux. Ils sont incomfortables, mais vous êtes suffisamment fatigués pour ne pas vous en soucier.

Lorsque vous rouvrez les yeux, la lumière de l'aube se répand dans le couloir à travers les hautes meurtrières. Ecartant la tapisserie, vous sortez de l'alcôve et vous étirez. Votre sommeil vous a rafraîchi.


Un chevalier sur le point de se rendre à son tour de garde vous indique la direction du réfectoire. Vous y trouvez Tobias avec plusieurs de ses officiers, discutant de leurs plans militaires autour d'un petit déjeuner de pain et de vin coupé d'eau.

"Je suis heureux de vous voir rafraîchis par une bonne nuit de sommeil," fait Tobias d'un ton bref. "Asseyez-vous et mangez avec nous. Vous verrez que cette nourriture simple est plus fortifiante que les fruits trop mûrs et les viandes huileuses des contrées tahashims."

Il crache vers un chien tapi sous la table, qui geint avant de s'esquiver.

"Ce chien est comme la race tahashim," grogne Tobias avec une grimace. "Il mendie à votre table, mais il est toujours prêt à vous mordre les chevilles si vous n'avez pas la force de vous montrer le maître."

Son regard d'un gris glacé se tourne soudain vers vous et, malgré vos années d'expérience, vous ne pouvez vous empêcher de frémir un instant. "Bien," dit-il d'une voix sans expression, "que venez-vous faire à Crescentium ?"

- Vous pouvez lui dire que vous recherchez l'Epée de Légende,

- lui dire que vous poursuivez une quête secrète

- ou que vous n'avez pas d'objectif particulier, mais que vous êtes en quête d'aventure.


(Tobias me fait assez penser à Lucas de Beaumanoir, le commandeur des templiers dans "Ivanhoé".)
Répondre
#35
Bon là, il serait ridicule que les personnages se mettent à discuter DEVANT Tobias "bon alors, qu'est ce qu'on lui raconte ?".
Mais on va imaginer rétroactivement qu'on a eu la veille pour discuter entre nous de ce qu'on dirait à notre hôte. Non ?

Sire Langevin, toujours très "chevaleresque", est simplement pour l'honnêteté complète. (Même si en tant que joueur, je me dis que c'est pas forcément une bonne idée...) Donc dire purement et simplement que nous recherchons l'Épée de Légende. (Qui est déjà un mensonge par omission, en plus, vu qu'on a déjà des morceaux...)
Dire "nous avons une quête secrète" nous apporterait sans doute rien. En quoi il peut nous aider si on refuse de lui dire en quoi ?
"Nous avons besoin que vous nous aidiez.
-OK, à faire quoi ?
-Nous ne pouvons le dire, c'est secret. Mais vous devez nous aider à le faire.
-Euh, d'accord, mais en faisant quoi ?
-On ne peut pas vous le dire."
(volontairement absurde)
La quête d'aventure pourrait nous permettre d'avoir une mini-quête secondaire, avec des risques, et peut-être une récompense... À méditer...

J'attends de voir vos avis et votre façon d'appréhender les 3 propositions, mais pour l'instant Langevin est partant pour la première solution.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
Répondre
#36
Pareil, l’histoire de la « quête secrète », c’est un coup à s’attirer les soupçons. En revanche, lui parler de l’Épée de Légende… Je ne sais pas, il ne m’inspire pas confiance. Je pencherais pour lui donner la troisième réponse.
Répondre
#37
Bah ça... Il est raciste/colonialiste et recommandé par un bandit. Tu m'étonnes qu'il ait des raisons en-jeu et hors-jeu de ne pas nous inspirer confiance. (Je me doute que son comportement raciste envers les tahashim est moins choquante pour nous persos médiévaux que pour notre sensibilité moderne)
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
Répondre
#38
Je rejoins Aubin, la troisième solution n'éveillera pas ses soupçons et nous n'aurons pas à lui communiquer des renseignements sur notre quête.
Debout, debout cavaliers de Théoden!
Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat,
Une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève !
Au galop ! au galop ! courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde !
Répondre
#39
(Ce n'est pas un choix crucial, donc je me contente des deux voix en faveur de la troisième solution.)

"Ne laissez pas l'oisiveté s'enraciner en vous," avertit Tobias. "Fixez un objectif dans votre coeur ou c'est l'Ennemi qui le fera."

Avant que vous ne puissiez répondre, il poursuit d'un ton sévère : "Laissez-moi vous suggérer de patrouiller avec mes hommes ce matin. Vous pourrez les aider à maintenir l'ordre dans les rues et peut-être cela vous donnera-t-il un aperçu de la conduite énergique et vertueuse que nous inspire notre foi en Dieu."

- Vous pouvez accepter

- ou refuser.
Répondre
#40
Je sais pas trop, ça ne me semble pas très intéressant. Je dirai donc plutôt non mais si mes compagnons sont pour accepter, pourquoi pas.
Debout, debout cavaliers de Théoden!
Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat,
Une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève !
Au galop ! au galop ! courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde !
Répondre
#41
Il est bien gentil, mais on a nos propres affaires à régler. Je suis pour un refus poli.
Répondre
#42
C'est vrai qu'une simple patrouille c'est pas très digne de nous...
Mais je ne suis pas contre accepter. (Histoire de faire quelque chose... Déjà que suivre le trafiquant n'a rien donné...)
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
Répondre
#43
Oui c'est une piste pour découvrir Crescentium après tout. Du moins qu'ils ne nous demandent pas d'obéir au doigt et à l'oeil à un sous-officier borné et illettré, ça pourrait être une promenade enrichissante en terme de contact avec la population.
Après tout, nous avons le temps après ces deux ans à avoir sillonné le continent ; ça ne vous dit vraiment pas?
Répondre
#44
D'autant qu'on sait hors-jeu que si on abandonne cette piste, on va probablement juste se retrouver chez le contact du "prêtre", sans que ces détours ne nous aient rien apporté...
J'aurais préféré accepter. Mais en cas d'égalité, (Saenad et Aubin contre Sire Langevin et Fimmex de Clyster : 2 contre 2), je crois que la règle établie au premier tome était de donner raison aux premiers à s'être exprimé ?
Donc c'est dommage on va se retrouver au point de départ...

À moins qu'Aragorn, qui "ne savait pas trop" penche en notre faveur ?
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
Répondre
#45
Par défaut, je vais vous faire refuser l'offre.


Tobias cesse de s'intéresser à vous, reportant son attention sur ses cartes. Tandis qu'il commence à discuter de divers plans avec ses officiers, vous prenez congé.


Rassemblant vos affaires, vous quittez l'enceinte du temple. Arrivé au seuil, vous parcourez la rue du regard avec incrédulité. La cité bourdonne déjà d'activité. Des mules chargées de caisses et de larges paniers sont tirées par la bride parmi des échoppes rudimentaires. Sur les bords de la rue, des étalages sont chargés de fruits et de poissons frais, pour le grand plaisir des nombreuses mouches de la cité, qui encombrent l'air comme les commerçants encombrent le passage. De jeunes garçons des rues courent ici et là, bousculant les passants et ajoutant leurs éclats de rire au brouhaha étourdissant des marchandages et des discussions. Des mendiants émergent dans la lumière matinale et prennent position au coin des rues, utilisant de la graisse et de la poussière pour simuler des lésions qui attireront la pitié.

Quelque part au milieu de cette masse frémissante d'humanité, il y a quelqu'un qui peut vous aider à trouver la lame de l'Epée de Légende. Mais où allez-vous le ou la trouver ? Tandis que vous franchissez le seuil, il vous vient à l'esprit que la tâche revient à plonger dans une tempête du désert pour y trouver un unique grain de sable. Vous ne pouvez qu'espérer que Dieu, la destinée et tous les anges veillent sur vous !


Crescentium est un véritable dédale de rues, de places, de bazars et d'escaliers s'élevant entre les bâtiments de pierre, de briques ou d'argile durci. A mesure que les habitants engagent leur routine quotidienne de négociation et de labeur, il s'élève des rues une poussière fine et étouffante, qui vous pique les yeux et assèche vos poumons. Les mouches, attirées par la sueur qui trempe votre visage, vous suivent avec la persistance d'un groupe de mendiants.

Réfugiés sous la colonnade ombrée d'un caravanserail pour échapper à la chaleur croissante du jour, des marchands et des pélerins vous regardent passer. Vous les imaginez comme les figurants d'une troupe de théâtre itinérante, regardant sans agir tandis que vous jouez le drame dont dépend leurs petites vies.

Vos narines sont presque obstruées par la poussière et, lorsque le soleil atteint son zénith, vous décidez de trouver un abri contre la chaleur insupportable. Un signe écrit à la fois en votre langue et en nascerin attire votre attention assoiffée : Café - une pièce d'or. Il se trouve au-dessus d'une échoppe, dont le toit de tissu permet aux clients de rester à l'ombre. L'un des clients qui boivent ici est un Chevalier de la Chapelle. Il vous invite agréablement à le rejoindre.


Vous vous asseyez à ses côtés, heureux de vous retrouver à l'ombre et plus heureux encore de voir des bols de café sucré être déposés devant vous quelques instants plus tard.

"Je m'appelle Clovis," dit le jeune officier de la Chapelle, cherchant dans sa bourse une pièce pour payer le vendeur de café. Il a une manière d'être agréable, très différente heureusement de la froideur de Tobias, et vous ne tardez pas à sympathiser.

- Vous pouvez décider de lui parler de votre quête

- ou simplement finir votre café et lui souhaiter une bonne journée.


(Il n'est pas dit que Clovis règle votre note, mais le livre ne vous demande pas non plus de payer. De toute manière, vu l'utilité limitée de l'argent dans la série, ce n'est pas 4 PO de plus ou de moins qui changeraient grand-chose.)
Répondre




Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 1 visiteur(s)