30/10/2013, 17:48
Vous mélangez la créativité avec l'aspect "marché du livre". C'est juste impossible.
Actuellement ce n'est plus la création qui est rétribuée, c'est le risque.
Qui gagne le plus gros pourcentage sur un livre ?
Le libraire, donc celui qui prend le plus de risque (si ça ne se vend pas, c'est une perte - malgré parfois des possibilités de renvoi).
Ensuite c'est le distributeur, qui fait souvent une belle marge aussi (ils font aussi la pluie et le beau temps dans le marché du livre d'ailleurs).
Vient après l'éditeur, puis l'imprimeur.
L'éditeur, sur ce qu'il touche, devra payer les différents acteurs de la chaine de prod. (illus, maquett., icono, pub, etc.)
Enfin l'auteur, qui tourne autour de 5 à 10%, rétribué à hauteur de sa prise de risque, et pas de sa créativité.
Il touche des royalties pour une production "de base" qui sera ensuite transformée et vendue par l'éditeur, ce qui est le gros du travail quand même.
Alors oui il y a 1 auteur sur 1000 (10.000) qui touche beaucoup d'argent, mais là encore ce n'est pas pour sa créativité, mais juste en fonction des volumes.
Pour avoir la chance de toucher des royalties grâce à du software, je préfère nettement toucher un plus petit pourcentage, mais en ayant rien à faire - qu’œuvrer 10h par jour en donnant mes idées à d'autres et pour un maigre salaire de surcroit.
Il est normal que les auteurs soient payés, mais il est évident qu'ils le sont (et ce depuis toujours) d'un point de vue capitaliste, et non pas créatif. Au vu de l'absence de risque pour l'auteur, il va de soi qu'il ne peut pas être payé beaucoup plus que les fameux 10%.
Actuellement ce n'est plus la création qui est rétribuée, c'est le risque.
Qui gagne le plus gros pourcentage sur un livre ?
Le libraire, donc celui qui prend le plus de risque (si ça ne se vend pas, c'est une perte - malgré parfois des possibilités de renvoi).
Ensuite c'est le distributeur, qui fait souvent une belle marge aussi (ils font aussi la pluie et le beau temps dans le marché du livre d'ailleurs).
Vient après l'éditeur, puis l'imprimeur.
L'éditeur, sur ce qu'il touche, devra payer les différents acteurs de la chaine de prod. (illus, maquett., icono, pub, etc.)
Enfin l'auteur, qui tourne autour de 5 à 10%, rétribué à hauteur de sa prise de risque, et pas de sa créativité.
Il touche des royalties pour une production "de base" qui sera ensuite transformée et vendue par l'éditeur, ce qui est le gros du travail quand même.
Alors oui il y a 1 auteur sur 1000 (10.000) qui touche beaucoup d'argent, mais là encore ce n'est pas pour sa créativité, mais juste en fonction des volumes.
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Éditions La Saltarelle - Ldvelh & JdR - http://www.saltarelle.net
Site : http://delarmgo.jimdo.com
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