09/09/2006, 11:04
(Modification du message : 09/09/2006, 17:22 par WhiteRaven.)
Ce que tu dis est peut être vrai, JFM, mais le tout reste assez...amateur. Amateur dans l'ambiance et dans la façon de gérer le côté "t'es pas le gentil de l'histoire". Même à la limite cela en devient risible.
Dans la Voie du Tigre, on joue un Ninja, un assassin nippon. Mais la série traite ici le personnage principal comme un stéréotype télévisuel dont le but est, encore une fois, de sauvegarder le monde des Vilains pas beaux, ou le dieu Kwon de la perfidie de son frère pas gentil, le dieu Vile. Ca reste assez manichéen, il faut en convenir.
Les Chroniques Crétoises sont, notamment pour le premier volume, une succession d'événements sans rapport entre eux. Pouf! t'arrives dans une ville et le roi a besoin de toi, comme par hasard. Repouf ! t'arrives dans un autre village et il faut débarrasser le temple des infidèles qui y sont. Je ne vois pas trop le côté sombre dont tu semble être friand : le héros reste malgré tout un héros. D'ailleurs, Althéos ne peux même pas s'éloigner de la voie de la gentillesse sans se prendre aussitôt une tonne de points de Honte et perdre des points d'Honneur, qui sont bien la preuve que tu es limité dans les actes du personnage. Et encore ! ces points sont distribués et repris un peu au petit bonheur la chance, surtout avec l'utilisation de l'Oracle.
Loup*Ardent est vraiment sombre et crépusculaire, et l'auteur parle de sexe ouvertement. Ca doit être le seul ldvh qui pourrait s'approcher le plus d'un livre mature. D'ailleurs, je me demande si le système lourdeau et bancal n'est pas aussi un moyen détourné pour rendre le jeu compliqué, suffisement en fait pour freiner la lecture aux plus jeunes.
Les Portes Interdites ont un coté original lovecraftien mais pas suffisemment traité et poussé dans l'ambiance pour en faire quelque chose de vraiment adulte où tu flippe à le lire seul dans le noir, comme c'est souvent le cas pour les écrits de Lovecraft. L'introduction est aussi assez peu originale : tu reçois une lettre d'un ami et tu accours à son chevet. Tous les jours, je fais ça dès que je reçois un sms d'un pote !
Pour Epouvante, il est vrai que l'on joue soit le gentil, soit le méchant mais rien dans le texte ne fait ressortir le méchant comme quelqu'un d'abject et de très très vilain. Au contraire, c'est traité avec humour au point où, dans Dracula, le méchant semble être ton adversaire (les molosses vicelards aux crocs enduit d'ail que le chasseur de vampire te lâche aux basques. C'est un bon exemple pour faire comprendre que, même si on joue un monstre, c'est l'adversaire le méchant pas beau)
La Galaxie tragique sort du schéma "Tuer le méchant" mais au final, on se retrouve avec une version futuriste du Labyrinthe de la mort. A la lecture, on ne sent pas trop qu'on est responsable des hommes du vaisseau...
Le combattant de l'autoroute, malgré ce côté glauque que tu ressens, reste aussi assez banal : on est un gentil et pas une fois il nous passerait par la tête de dévaliser ou d'attaquer les braves gens. On reste toujours soft.
Quelque soit l'univers, l'auteur traite de son sujet de façon légère car le livre reste destiné à un public d'ado. On tombe toujours dans les stéréotypes et même si l'on joue un "méchant", on aura toujurs un adversaire retors qui, vu avec du recul est le "bon, le gentil" mais vu par les yeux du héros, reste "le vrai méchant de l'histoire" car notre adversaire.
Pas une fois à la lecture d'un ldvh on sent qu'il n'y a plus d'espoir, que le monde est trop gris. Les créatures que l'on croise ne sont là que pour nous servir de chair à canon lors des combats. Ou alors pour tuer les innocents.
Si l'on dirige une armée et que l'on débarrasse les ennemis d'un village, pas de soucis avec nos soldats trop disciplinés, c'est à dire qu'aucun d'eux n'aurait, ne serait-ce que l'embryon de l'envie de faire des bétises (viol ou pillage).
En fait, l'auteur ne garde que le côté innocent d'un univers, l'épurant de la saleté, de la crasse, de l'horreur de la bétise humaine qui fait que la vie est sombre. Peut être parceque justement, le public visé est un public jeune dont le pricipal soucis reste un problème d'acnée ou de sortie entre ami/amie. Plus tu avances dans la vie et plus tu te rends compte qu'elle est pourrie : des potes qui meurent de maladie, d'accident, de prise de drogue et j'en passe. Rencontre-t-on des personnages qui se droguent dans les ldvh ? mis à part pour en faire une rencontre cocasse, je ne pense pas. Pas de ravage de surtaxation par le seigneur local, sauf si c'est voulu par le scénarios et que l'auteur veut nous montrer que c'est un super vilain le seigneur. Pas de fermier qui accepte son malheureux sort en courbant l'échine et en voyant sa fille ainée prise de force par les soldats du seigneur. Non, on ne voit que des paysans heureux de travailler pour le chatelain.
Ici, les hommes sont juste un peu méchant, les créatures du Grand Méchant sont vraiment mauvaises mais elles ne sont là que pour tuer ou géner le héros.
Dans la Voie du Tigre, on joue un Ninja, un assassin nippon. Mais la série traite ici le personnage principal comme un stéréotype télévisuel dont le but est, encore une fois, de sauvegarder le monde des Vilains pas beaux, ou le dieu Kwon de la perfidie de son frère pas gentil, le dieu Vile. Ca reste assez manichéen, il faut en convenir.
Les Chroniques Crétoises sont, notamment pour le premier volume, une succession d'événements sans rapport entre eux. Pouf! t'arrives dans une ville et le roi a besoin de toi, comme par hasard. Repouf ! t'arrives dans un autre village et il faut débarrasser le temple des infidèles qui y sont. Je ne vois pas trop le côté sombre dont tu semble être friand : le héros reste malgré tout un héros. D'ailleurs, Althéos ne peux même pas s'éloigner de la voie de la gentillesse sans se prendre aussitôt une tonne de points de Honte et perdre des points d'Honneur, qui sont bien la preuve que tu es limité dans les actes du personnage. Et encore ! ces points sont distribués et repris un peu au petit bonheur la chance, surtout avec l'utilisation de l'Oracle.
Loup*Ardent est vraiment sombre et crépusculaire, et l'auteur parle de sexe ouvertement. Ca doit être le seul ldvh qui pourrait s'approcher le plus d'un livre mature. D'ailleurs, je me demande si le système lourdeau et bancal n'est pas aussi un moyen détourné pour rendre le jeu compliqué, suffisement en fait pour freiner la lecture aux plus jeunes.
Les Portes Interdites ont un coté original lovecraftien mais pas suffisemment traité et poussé dans l'ambiance pour en faire quelque chose de vraiment adulte où tu flippe à le lire seul dans le noir, comme c'est souvent le cas pour les écrits de Lovecraft. L'introduction est aussi assez peu originale : tu reçois une lettre d'un ami et tu accours à son chevet. Tous les jours, je fais ça dès que je reçois un sms d'un pote !
Pour Epouvante, il est vrai que l'on joue soit le gentil, soit le méchant mais rien dans le texte ne fait ressortir le méchant comme quelqu'un d'abject et de très très vilain. Au contraire, c'est traité avec humour au point où, dans Dracula, le méchant semble être ton adversaire (les molosses vicelards aux crocs enduit d'ail que le chasseur de vampire te lâche aux basques. C'est un bon exemple pour faire comprendre que, même si on joue un monstre, c'est l'adversaire le méchant pas beau)
La Galaxie tragique sort du schéma "Tuer le méchant" mais au final, on se retrouve avec une version futuriste du Labyrinthe de la mort. A la lecture, on ne sent pas trop qu'on est responsable des hommes du vaisseau...
Le combattant de l'autoroute, malgré ce côté glauque que tu ressens, reste aussi assez banal : on est un gentil et pas une fois il nous passerait par la tête de dévaliser ou d'attaquer les braves gens. On reste toujours soft.
Quelque soit l'univers, l'auteur traite de son sujet de façon légère car le livre reste destiné à un public d'ado. On tombe toujours dans les stéréotypes et même si l'on joue un "méchant", on aura toujurs un adversaire retors qui, vu avec du recul est le "bon, le gentil" mais vu par les yeux du héros, reste "le vrai méchant de l'histoire" car notre adversaire.
Pas une fois à la lecture d'un ldvh on sent qu'il n'y a plus d'espoir, que le monde est trop gris. Les créatures que l'on croise ne sont là que pour nous servir de chair à canon lors des combats. Ou alors pour tuer les innocents.
Si l'on dirige une armée et que l'on débarrasse les ennemis d'un village, pas de soucis avec nos soldats trop disciplinés, c'est à dire qu'aucun d'eux n'aurait, ne serait-ce que l'embryon de l'envie de faire des bétises (viol ou pillage).
En fait, l'auteur ne garde que le côté innocent d'un univers, l'épurant de la saleté, de la crasse, de l'horreur de la bétise humaine qui fait que la vie est sombre. Peut être parceque justement, le public visé est un public jeune dont le pricipal soucis reste un problème d'acnée ou de sortie entre ami/amie. Plus tu avances dans la vie et plus tu te rends compte qu'elle est pourrie : des potes qui meurent de maladie, d'accident, de prise de drogue et j'en passe. Rencontre-t-on des personnages qui se droguent dans les ldvh ? mis à part pour en faire une rencontre cocasse, je ne pense pas. Pas de ravage de surtaxation par le seigneur local, sauf si c'est voulu par le scénarios et que l'auteur veut nous montrer que c'est un super vilain le seigneur. Pas de fermier qui accepte son malheureux sort en courbant l'échine et en voyant sa fille ainée prise de force par les soldats du seigneur. Non, on ne voit que des paysans heureux de travailler pour le chatelain.
Ici, les hommes sont juste un peu méchant, les créatures du Grand Méchant sont vraiment mauvaises mais elles ne sont là que pour tuer ou géner le héros.