03/01/2008, 09:38
Pour la difficulté de la fin :
Elle n'est pas excessivement dure à l'exception du sphinx et des deux dernières portes, où les choix qu'on doit faire sont très arbitraires. Et du fait qu'il faille deux codes, dont un quasi impossible à trouver. Et puis, on est guère plus motivé à tout recommencer, vu qu'à ce stade, on a déjà vu presque tous les paragraphes précédents (sauf ceux contenant ce satané code) et on est parvenu à reconstituer la vie de l'héroïne avec les informations des différentes salles nommées et la séquence des couteaux.
Pour les choix, les plus délicats, je vais utiliser une comparaison avec un paragraphe ne venant pas de l'aventure.
Un gouffre gigantesque s'étend devant vous, coupant en deux la plaine obscure. L'horizon se confond avec son rebord opposé, et son fond disparaît dans les ténèbres. Deux ponts le franchissent pourtant. Le premier est majestueux, taillé dans le marbre blanc. Sept bandes de couleurs éclatantes sont peintes sur son tablier en recouvrant toute la surface. De gauche à droite, elles sont le rouge, l'orange, le jaune, le vert, le bleu, l'indigo et le violet. Une arche dans le même matériau, dont les deux colonnes de soutennement sont peinturlurés de même sur l'intégralité de leurs surfaces, marque le commencement de la construction, son fronton blanc gravé d'un soleil. L'autre pont est en bois noir, crasseux et fendillé par endroit. Il ne possède pas de garde-fou par opposition à l'autre, ni la moindre tâche de peinture. C'est plutôt un ensemble de grandes planches de bois sommairement rattachées par de gros clous et jetées en travers du vide. Une pancarte grossière du même bois est placée devant. Un croissant de lune y a été dessiné avec de la peinture blanche. Vous ne pouvez vous permettre de rester ici. Si vous souhaitez emprunter le pont arc-en-ciel, rendez-vous au 220. Si vous préférez le pont noir, rendez-vous au 230. Si aucun de ces choix ne vous convient, vous pouvez toujours sauter dans ce gouffre accueillant au 240.
Vous êtes encore optimiste, motivé, vous venez de commencer une avh, vous prenez le pont le plus solide sans trop réfléchir. Par contre, voilà le raisonnement que vous ferez à la fin de l'avh d'Outremer :
"En premier lieu, je prendrais bien le pont arc-en-ciel. Mais justement, n'est-ce pas trop simple ? Est-ce que ces couleurs bariolés et ce blanc ne symbolisent pas de se laisser simplement sombrer dans l'oubli, le bonheur facile, la folie et me ramener au 1 ? Dans ce cas, le pont de bois est peut-être le meilleur choix. Sa structure instable, fragile et rêche doit symboliser les difficultés de la vraie vie. Mais en même temps, il s'agit peut-être des profondeurs insondables et ténébreuse de l'oubli et de la disparition. Mais puisqu'on parle de profondeurs, pourquoi ne pas sauter dans le vide ? Après tout, cela signifie mon refus de choisir une des voies qui m'est imposé, ne pas hésiter à affronter l'inconnu, vaincre ma peur de la mort."
Et c'est ainsi que l'on se convainc soi-même de se jeter dans le vide tête la première. J'exagère un peu, mais certains choix (l'obtention d'un mot de passe et une porte du chemin final) ressemblent à ça. Que le lecteur se rassure, le bon choix était en fait d'avoir la clé rose avec une tête de faucon qui s'active en ajoutant 12 quand on se retrouve devant un "gouffre giganstesque" et qui fait apparaître le bon pont, les trois choix donnés par le texte étant des PFA (un cas similaire se produit pour de vrai approximativement deux fois dans l'aventure). Tu comprends maintenant d'où vient une partie de la difficulté, tous les choix étant crédibles pour peu qu'on soit tordu.
Elle n'est pas excessivement dure à l'exception du sphinx et des deux dernières portes, où les choix qu'on doit faire sont très arbitraires. Et du fait qu'il faille deux codes, dont un quasi impossible à trouver. Et puis, on est guère plus motivé à tout recommencer, vu qu'à ce stade, on a déjà vu presque tous les paragraphes précédents (sauf ceux contenant ce satané code) et on est parvenu à reconstituer la vie de l'héroïne avec les informations des différentes salles nommées et la séquence des couteaux.
Pour les choix, les plus délicats, je vais utiliser une comparaison avec un paragraphe ne venant pas de l'aventure.
Un gouffre gigantesque s'étend devant vous, coupant en deux la plaine obscure. L'horizon se confond avec son rebord opposé, et son fond disparaît dans les ténèbres. Deux ponts le franchissent pourtant. Le premier est majestueux, taillé dans le marbre blanc. Sept bandes de couleurs éclatantes sont peintes sur son tablier en recouvrant toute la surface. De gauche à droite, elles sont le rouge, l'orange, le jaune, le vert, le bleu, l'indigo et le violet. Une arche dans le même matériau, dont les deux colonnes de soutennement sont peinturlurés de même sur l'intégralité de leurs surfaces, marque le commencement de la construction, son fronton blanc gravé d'un soleil. L'autre pont est en bois noir, crasseux et fendillé par endroit. Il ne possède pas de garde-fou par opposition à l'autre, ni la moindre tâche de peinture. C'est plutôt un ensemble de grandes planches de bois sommairement rattachées par de gros clous et jetées en travers du vide. Une pancarte grossière du même bois est placée devant. Un croissant de lune y a été dessiné avec de la peinture blanche. Vous ne pouvez vous permettre de rester ici. Si vous souhaitez emprunter le pont arc-en-ciel, rendez-vous au 220. Si vous préférez le pont noir, rendez-vous au 230. Si aucun de ces choix ne vous convient, vous pouvez toujours sauter dans ce gouffre accueillant au 240.
Vous êtes encore optimiste, motivé, vous venez de commencer une avh, vous prenez le pont le plus solide sans trop réfléchir. Par contre, voilà le raisonnement que vous ferez à la fin de l'avh d'Outremer :
"En premier lieu, je prendrais bien le pont arc-en-ciel. Mais justement, n'est-ce pas trop simple ? Est-ce que ces couleurs bariolés et ce blanc ne symbolisent pas de se laisser simplement sombrer dans l'oubli, le bonheur facile, la folie et me ramener au 1 ? Dans ce cas, le pont de bois est peut-être le meilleur choix. Sa structure instable, fragile et rêche doit symboliser les difficultés de la vraie vie. Mais en même temps, il s'agit peut-être des profondeurs insondables et ténébreuse de l'oubli et de la disparition. Mais puisqu'on parle de profondeurs, pourquoi ne pas sauter dans le vide ? Après tout, cela signifie mon refus de choisir une des voies qui m'est imposé, ne pas hésiter à affronter l'inconnu, vaincre ma peur de la mort."
Et c'est ainsi que l'on se convainc soi-même de se jeter dans le vide tête la première. J'exagère un peu, mais certains choix (l'obtention d'un mot de passe et une porte du chemin final) ressemblent à ça. Que le lecteur se rassure, le bon choix était en fait d'avoir la clé rose avec une tête de faucon qui s'active en ajoutant 12 quand on se retrouve devant un "gouffre giganstesque" et qui fait apparaître le bon pont, les trois choix donnés par le texte étant des PFA (un cas similaire se produit pour de vrai approximativement deux fois dans l'aventure). Tu comprends maintenant d'où vient une partie de la difficulté, tous les choix étant crédibles pour peu qu'on soit tordu.