07/09/2006, 19:16
(Modification du message : 07/09/2006, 19:18 par Mad Martigan.)
Bon, il y a également le fait qu'en France, on a le culte de la littérature et des belles lettres.
En France, un livre, ce n'est pas n'importe quoi. (Je le dis sans ironie.)
La littérature, c'est quelque chose de très sérieux. C'est peut-être même ce qu'on a de plus riche, au niveau du patrimoine.
En France (plus qu'ailleurs, je crois) l'écrivain est révéré. Les lettres sont le bel art par excellence.
Difficile de faire sa place, donc, pour une floppée de "livres-jeu" venus d'Outre-Manche, traduits, et d'un niveau littéraire assez quelconque (dans leurs commencements, entendons-nous bien... même si cette "naïveté" contribue au charme des premiers DF.)
Pour ma part, ce n'est pas un constat qui me surprend, ni même dont je me lamente.
Du reste, si l'objet-livre n'était pas aussi sacralisé en France, aurions-nous eu droit aux si belles premières éditions, plus belles encore que les originales ?? Elles faisaient alors très "sérieuses" et "bel objet", comparées aux Penguin Book sur leur papier recyclé !! (Je sais, les choses ont bien changé, avec l'importation du modèle anglo-saxon à couverture dorée - et remarquez comme nous (habitués aux présentations sobres et dignes de nos livres classiques) les ressentons comme une horreur de mauvais goût!)
Cependant, pour conclure, et sans vouloir être provocateur, il faut quand même admettre une chose : oui, les ldveh, aussi poussés soient-ils, sont des livres enfantins... ou adolescents si vous voulez ! Je dis ceci sans condescendance - car personnellement, je l'assume très bien !!
Oui, ce sont des livres ET des jeux. Oui, il leur arrive d'être fins, ou même d'être sérieux.
Mais il faut être honnête : il y a deux poids-deux mesures. On ne peut pas comparer un Défi Fantastiques et Madame Bovary...
... Mais on peut lire les deux. Et se moquer du qu'en dira-t-on...
En France, un livre, ce n'est pas n'importe quoi. (Je le dis sans ironie.)
La littérature, c'est quelque chose de très sérieux. C'est peut-être même ce qu'on a de plus riche, au niveau du patrimoine.
En France (plus qu'ailleurs, je crois) l'écrivain est révéré. Les lettres sont le bel art par excellence.
Difficile de faire sa place, donc, pour une floppée de "livres-jeu" venus d'Outre-Manche, traduits, et d'un niveau littéraire assez quelconque (dans leurs commencements, entendons-nous bien... même si cette "naïveté" contribue au charme des premiers DF.)
Pour ma part, ce n'est pas un constat qui me surprend, ni même dont je me lamente.
Du reste, si l'objet-livre n'était pas aussi sacralisé en France, aurions-nous eu droit aux si belles premières éditions, plus belles encore que les originales ?? Elles faisaient alors très "sérieuses" et "bel objet", comparées aux Penguin Book sur leur papier recyclé !! (Je sais, les choses ont bien changé, avec l'importation du modèle anglo-saxon à couverture dorée - et remarquez comme nous (habitués aux présentations sobres et dignes de nos livres classiques) les ressentons comme une horreur de mauvais goût!)
Cependant, pour conclure, et sans vouloir être provocateur, il faut quand même admettre une chose : oui, les ldveh, aussi poussés soient-ils, sont des livres enfantins... ou adolescents si vous voulez ! Je dis ceci sans condescendance - car personnellement, je l'assume très bien !!
Oui, ce sont des livres ET des jeux. Oui, il leur arrive d'être fins, ou même d'être sérieux.
Mais il faut être honnête : il y a deux poids-deux mesures. On ne peut pas comparer un Défi Fantastiques et Madame Bovary...
... Mais on peut lire les deux. Et se moquer du qu'en dira-t-on...