bien, après avoir joué les trois aventures qui se sont imposées d'elles-même (Manu parce qu'en ligne, le Temps Merdu parce que fifre et Mourmansk parce que j'y ai un brin contribué) place aux autres mini- en lice et, bien évidemment, honneur aux dames, enfin la seule dame tant que Fifine ne se lancera pas 
EDIT : ah mais non, nous avons aussi Blooddy ! ce sera donc ma prochaine mini-
et donc, que propose LadyV dans ce Projet Mercury ?
eh bien, passée l'introduction très importante, on se retrouve, dès les trois-quatre premières sections, dans un univers singulier qui prend son temps pour se bien dévoiler : l'atmosphère est prégnante, ça-y-est, je suis déjà happé, j'adhère
très vite, la description du monde désolé me rappelle les quelques images des extérieurs dans Delicatessen ou, peut-être plus parlant, ce jeu vidéo dont j'avais apprécié l'histoire, mais dont le titre m'échappe à cette heure, prenant place dans un monde recouvert de poussière soulevée à chaque pas (si vous voyez lequel est-ce, je vous remercie dès maintenant d'avoir la gentillesse de rafraîchir ma mémoire)
au fil des phrases, on rassemble les pièces pour se représenter ce qui a pu se passer auparavant et, dans le même temps, des questions, certes mineures, se posent
une première rencontre avec un vieux (par définition, " un vieux, c'est mystérieux ") alcoolo (oh, une constante du thème Vortex, donc ?) qui me chante du Brel me fait me rallier définitivement à l'histoire
je m'arrête un instant sur le choix de cette chanson précise, peut-être la plus méconnue de Marieke, à travers laquelle j'ai voulu voir une critique de la civilisation précédente (la nôtre actuelle, donc) qui a engendré cette désolation décrite ici
je ne sais si j'ai vu juste mais, fort de cette supposition à laquelle s'ajoutèrent le conseil d'empathie de l'introduction et le fait que je sois plus gourmand que chanceux, j'ai joué cette mini- d'une traite, sans aucun accroc ni retour en arrière et, m'a-t-il semblé, l'ai achevée en très peu de temps, en guettant toutefois toute explication pouvant m'éclairer
comme il me restait tout de même quelques zones d'ombre, j'ai parcouru tout ce qui m'avait échappé, toutes les sections que je n'avais pas rencontrées lors de ma première lecture, mais je n'ai pas trouvé ce que je cherchais
aussi, des détails me chiffonnent, sans doute inhérents à chaque histoire de voyage dans le temps, je veux bien l'entendre, mais ils ont peut-être déjà été soulignés dans les autres retours (que je n'ai pas lus pour ne pas me gâcher le plaisir) et je ne vais donc pas m'y attarder, surtout que ce serait, finalement, plus du décortiquage de tambouille de cuisine qu'un réel apport aux qualités déjà certaines de cette aventure
hormis, toutefois, ce qui m'intrigue le plus : les trois habitants de la maison rose dans le futur trouvent chacun, à mon sens, leur pendant dans le passé, avec un écart temporel de 117 ans sous-entendant un passage obligé par le Vortex
si, concernant le collègue résidant au rez-de-chaussée, il est explicité qu'il a lui aussi sauté dans le Vortex, faisant que la question ne se pose plus, la voisine aveugle et le guitariste pochtron me sont apparus comme improbables
tout d'abord la voisine du dessus qui, si elle a les traits de la femme du héros, s'avère être légèrement différente : on est tenté de conclure que c'est donc sa fille adorée, or pourquoi diantre aurait-elle sauté dans le Vortesque pour s'aller crever les yeux et vivre en recluse ? dans un accès de folie, pourquoi pas, mais alors à la suite de quoi ?
ensuite le voisin de la mansarde qui chante du Brel comme le chauffeur de taxi : si ce dernier honnit le Vortex, pourquoi alors l'aurait-il utilisé ?
ou alors j'ai trop extrapolé et ces quatre personnages, la fille et la voisine, le chauffeur et le vieil alcoolo, n'ont aucun rapport (ce qui m'ôte par là même la poésie du propos)
pourtant, il me semble que le texte le sous-entend, du moins induit ces liens...
bref, cette mini- est pour moi une vraie leçon de style, de structure, d'imagination et je te remercie, myLady, de cette lecture appréciée
je le dis depuis quatre ans bientôt que je suis inscrit ici : on trouve sur ce forum des auteurs qui auraient dû vivre dans les années 80 et bénéficier de l'engouement des ldvelh historiques, car je soutiens que la qualité de leurs textes est bien plus évidente que celle de certains des livres qui ont, eux, été publiés alors qu'ils ne soutiennent pas la comparaison
bien sûr, nous avons lu à cette époque des livres-jeu incroyables mais tous ne sont pas de ce niveau, loin de là
ces auteurs actuels, et je ne vais pas vous énumérer tous car vous êtes en train de me lire (même ceux qui pourraient croire que je ne pense pas à eux, pourtant je vous lis aussi, et avec plaisir), ces auteurs actuels doivent continuer à tenter de nouvelles choses afin de développer encore ce qui nous rassemble ici et proposer des AVH toujours plus étonnantes
et ce projet Mercury en fait évidemment partie
EDIT : ah mais non, nous avons aussi Blooddy ! ce sera donc ma prochaine mini-
et donc, que propose LadyV dans ce Projet Mercury ?
eh bien, passée l'introduction très importante, on se retrouve, dès les trois-quatre premières sections, dans un univers singulier qui prend son temps pour se bien dévoiler : l'atmosphère est prégnante, ça-y-est, je suis déjà happé, j'adhère
très vite, la description du monde désolé me rappelle les quelques images des extérieurs dans Delicatessen ou, peut-être plus parlant, ce jeu vidéo dont j'avais apprécié l'histoire, mais dont le titre m'échappe à cette heure, prenant place dans un monde recouvert de poussière soulevée à chaque pas (si vous voyez lequel est-ce, je vous remercie dès maintenant d'avoir la gentillesse de rafraîchir ma mémoire)
au fil des phrases, on rassemble les pièces pour se représenter ce qui a pu se passer auparavant et, dans le même temps, des questions, certes mineures, se posent
une première rencontre avec un vieux (par définition, " un vieux, c'est mystérieux ") alcoolo (oh, une constante du thème Vortex, donc ?) qui me chante du Brel me fait me rallier définitivement à l'histoire
je m'arrête un instant sur le choix de cette chanson précise, peut-être la plus méconnue de Marieke, à travers laquelle j'ai voulu voir une critique de la civilisation précédente (la nôtre actuelle, donc) qui a engendré cette désolation décrite ici
je ne sais si j'ai vu juste mais, fort de cette supposition à laquelle s'ajoutèrent le conseil d'empathie de l'introduction et le fait que je sois plus gourmand que chanceux, j'ai joué cette mini- d'une traite, sans aucun accroc ni retour en arrière et, m'a-t-il semblé, l'ai achevée en très peu de temps, en guettant toutefois toute explication pouvant m'éclairer
comme il me restait tout de même quelques zones d'ombre, j'ai parcouru tout ce qui m'avait échappé, toutes les sections que je n'avais pas rencontrées lors de ma première lecture, mais je n'ai pas trouvé ce que je cherchais
aussi, des détails me chiffonnent, sans doute inhérents à chaque histoire de voyage dans le temps, je veux bien l'entendre, mais ils ont peut-être déjà été soulignés dans les autres retours (que je n'ai pas lus pour ne pas me gâcher le plaisir) et je ne vais donc pas m'y attarder, surtout que ce serait, finalement, plus du décortiquage de tambouille de cuisine qu'un réel apport aux qualités déjà certaines de cette aventure
hormis, toutefois, ce qui m'intrigue le plus : les trois habitants de la maison rose dans le futur trouvent chacun, à mon sens, leur pendant dans le passé, avec un écart temporel de 117 ans sous-entendant un passage obligé par le Vortex
si, concernant le collègue résidant au rez-de-chaussée, il est explicité qu'il a lui aussi sauté dans le Vortex, faisant que la question ne se pose plus, la voisine aveugle et le guitariste pochtron me sont apparus comme improbables
tout d'abord la voisine du dessus qui, si elle a les traits de la femme du héros, s'avère être légèrement différente : on est tenté de conclure que c'est donc sa fille adorée, or pourquoi diantre aurait-elle sauté dans le Vortesque pour s'aller crever les yeux et vivre en recluse ? dans un accès de folie, pourquoi pas, mais alors à la suite de quoi ?
ensuite le voisin de la mansarde qui chante du Brel comme le chauffeur de taxi : si ce dernier honnit le Vortex, pourquoi alors l'aurait-il utilisé ?
ou alors j'ai trop extrapolé et ces quatre personnages, la fille et la voisine, le chauffeur et le vieil alcoolo, n'ont aucun rapport (ce qui m'ôte par là même la poésie du propos)
pourtant, il me semble que le texte le sous-entend, du moins induit ces liens...
bref, cette mini- est pour moi une vraie leçon de style, de structure, d'imagination et je te remercie, myLady, de cette lecture appréciée
je le dis depuis quatre ans bientôt que je suis inscrit ici : on trouve sur ce forum des auteurs qui auraient dû vivre dans les années 80 et bénéficier de l'engouement des ldvelh historiques, car je soutiens que la qualité de leurs textes est bien plus évidente que celle de certains des livres qui ont, eux, été publiés alors qu'ils ne soutiennent pas la comparaison
bien sûr, nous avons lu à cette époque des livres-jeu incroyables mais tous ne sont pas de ce niveau, loin de là
ces auteurs actuels, et je ne vais pas vous énumérer tous car vous êtes en train de me lire (même ceux qui pourraient croire que je ne pense pas à eux, pourtant je vous lis aussi, et avec plaisir), ces auteurs actuels doivent continuer à tenter de nouvelles choses afin de développer encore ce qui nous rassemble ici et proposer des AVH toujours plus étonnantes
et ce projet Mercury en fait évidemment partie
a'rvi, pa !