Occupé à déplier le plan montrant les fonds du loch, Stuart hésite un minuscule instant à répondre. Puis il hausse les épaules :
"C'est un secret qui n'a désormais plus d'importance. Au moment du fracas, Monsieur Saint-Gilles, je me trouvais de l'autre côté de la porte que vous tentiez d'ouvrir : dans le bureau du professeur. J'y recherchais des documents qui me concernent. Je ne les ai d'ailleurs pas trouvés et ils ont été récupérés plus tard par Lord MacMullen, qui les a confiés à Blake."
L'ingénieur réfléchit un instant.
"Je n'ai regardé l'heure qu'une seule fois pendant que je me trouvais dans le bureau et il était alors 18h50. Lorsqu'il y a eu le fracas et que la cloche d'alerte s'est mise à sonner, j'ai entendu à l'extérieur le bruit d'une personne - au moins une, peut-être deux - s'éloignant précipitamment. Comme je ne tenais pas à être aperçu, j'ai patienté un bref instant avant de sortir du bureau. Je suis ensuite monté sans plus attendre par les escaliers et le sas de sécurité jusqu'à la salle des scaphandres, depuis laquelle j'ai entrepris de faire rentrer le professeur à l'intérieur du bathyscaphe. Smith est venu me rejoindre au moment où j'ouvrais la porte intérieure du sas de sortie. Je n'ai vu ni entendu personne entre le moment où je suis sorti du bureau et l'arrivée de Smith."
Fronçant les sourcils, il ajoute :
"Je pense qu'il ne faut pas négliger les faits qui ont pu se produire avant notre départ, même s'ils paraissent anecdotiques. Comme je l'ai mentionné précédemment, j'ai remarqué ce matin que les scaphandres n'étaient pas rangés dans leur ordre habituel, comme si quelqu'un s'en était servi pendant la nuit. Mais ils ne semblent pas qu'ils ont été utilisés dans le cadre d'une plongée : aucun d'eux n'était en effet mouillé, alors qu'ils mettent d'ordinaire une bonne journée à sécher après une immersion."
"C'est un secret qui n'a désormais plus d'importance. Au moment du fracas, Monsieur Saint-Gilles, je me trouvais de l'autre côté de la porte que vous tentiez d'ouvrir : dans le bureau du professeur. J'y recherchais des documents qui me concernent. Je ne les ai d'ailleurs pas trouvés et ils ont été récupérés plus tard par Lord MacMullen, qui les a confiés à Blake."
L'ingénieur réfléchit un instant.
"Je n'ai regardé l'heure qu'une seule fois pendant que je me trouvais dans le bureau et il était alors 18h50. Lorsqu'il y a eu le fracas et que la cloche d'alerte s'est mise à sonner, j'ai entendu à l'extérieur le bruit d'une personne - au moins une, peut-être deux - s'éloignant précipitamment. Comme je ne tenais pas à être aperçu, j'ai patienté un bref instant avant de sortir du bureau. Je suis ensuite monté sans plus attendre par les escaliers et le sas de sécurité jusqu'à la salle des scaphandres, depuis laquelle j'ai entrepris de faire rentrer le professeur à l'intérieur du bathyscaphe. Smith est venu me rejoindre au moment où j'ouvrais la porte intérieure du sas de sortie. Je n'ai vu ni entendu personne entre le moment où je suis sorti du bureau et l'arrivée de Smith."
Fronçant les sourcils, il ajoute :
"Je pense qu'il ne faut pas négliger les faits qui ont pu se produire avant notre départ, même s'ils paraissent anecdotiques. Comme je l'ai mentionné précédemment, j'ai remarqué ce matin que les scaphandres n'étaient pas rangés dans leur ordre habituel, comme si quelqu'un s'en était servi pendant la nuit. Mais ils ne semblent pas qu'ils ont été utilisés dans le cadre d'une plongée : aucun d'eux n'était en effet mouillé, alors qu'ils mettent d'ordinaire une bonne journée à sécher après une immersion."