Le docteur Carver pousse un nouveau soupir, discret mais de soulagement, cette fois. Inclinant sa tête en signe de remerciement vers l’ingénieur, il déclare :
« Merci, Mister Stuart. 23 heures 40, cela nous laisse du temps avant de décider quoi faire à ce moment-là. »
Il baisse le regard et fait une pause, visiblement dans ses pensées. Après quelques instants, il reprend :
« Une heure sera bientôt écoulée. Je compte retourner près du corps pour faire une seconde autopsie et éclaircir le mystère de la décomposition si avancée. Si l’un de vous veut m’assister, j’accepte volontiers son aide une fois de plus. »
Puis il se racle la gorge.
« Messieurs… Il y a beaucoup d’ombres autour de la disparition tragique du professeur Heuvelmans. Si je mets à part les cachotteries et les mensonges de certains », dit-il sans faire l’honneur au faux médium de le regarder, « il reste beaucoup de questions auxquelles nous n’avons pour le moment apporté aucune réponse. Si nous les passions en revue ?
Premièrement : qu’est-ce qui a causé la secousse que nous avons tous ressentie ? Si la tête du pauvre professeur a bien été arrachée par une explosion, celle-ci n’était, d’après mon autopsie, que de faible puissance, je ne pense donc pas qu’elle puisse être à l’origine de l’onde de choc.
Deuxièmement : pourquoi l’accès au sas a-t-il été saboté ? L’assassin pensait-il vraiment nous coincer indéfiniment ? Pour nous empêcher d’accéder à la salle d’observation, peut-être ? Ou voulait-il simplement gagner du temps ? Mais dans quel but ?
Troisièmement : qui est vraiment descendu dans ce scaphandre ? S’agit-il bel et bien du corps du professeur ? » Le visage du docteur se trouble à ces paroles. « J’espère pouvoir apporter de nouveaux éléments de réponse dans quelques minutes…
Quatrièmement, enfin : qu’est-ce qui a arraché la tête du corps dans le scaphandre ? Ce dernier aurait-il pu être saboté ? Je maintiens que la plaie indique une explosion de faible puissance… »
« Merci, Mister Stuart. 23 heures 40, cela nous laisse du temps avant de décider quoi faire à ce moment-là. »
Il baisse le regard et fait une pause, visiblement dans ses pensées. Après quelques instants, il reprend :
« Une heure sera bientôt écoulée. Je compte retourner près du corps pour faire une seconde autopsie et éclaircir le mystère de la décomposition si avancée. Si l’un de vous veut m’assister, j’accepte volontiers son aide une fois de plus. »
Puis il se racle la gorge.
« Messieurs… Il y a beaucoup d’ombres autour de la disparition tragique du professeur Heuvelmans. Si je mets à part les cachotteries et les mensonges de certains », dit-il sans faire l’honneur au faux médium de le regarder, « il reste beaucoup de questions auxquelles nous n’avons pour le moment apporté aucune réponse. Si nous les passions en revue ?
Premièrement : qu’est-ce qui a causé la secousse que nous avons tous ressentie ? Si la tête du pauvre professeur a bien été arrachée par une explosion, celle-ci n’était, d’après mon autopsie, que de faible puissance, je ne pense donc pas qu’elle puisse être à l’origine de l’onde de choc.
Deuxièmement : pourquoi l’accès au sas a-t-il été saboté ? L’assassin pensait-il vraiment nous coincer indéfiniment ? Pour nous empêcher d’accéder à la salle d’observation, peut-être ? Ou voulait-il simplement gagner du temps ? Mais dans quel but ?
Troisièmement : qui est vraiment descendu dans ce scaphandre ? S’agit-il bel et bien du corps du professeur ? » Le visage du docteur se trouble à ces paroles. « J’espère pouvoir apporter de nouveaux éléments de réponse dans quelques minutes…
Quatrièmement, enfin : qu’est-ce qui a arraché la tête du corps dans le scaphandre ? Ce dernier aurait-il pu être saboté ? Je maintiens que la plaie indique une explosion de faible puissance… »