Petit avertissement préalable : le retour suivant va contenir sans vergogne quantité de SPOILERS plus ou moins importants. Je vous recommande de ne le lire que si vous avez déjà fini l'AVH (ou que vous l'avez écrite, on sait jamais).
Fitz nous fend donc pour cette année d'une AVH résolument terre-à-terre et sociale, dans laquelle on jouera un groupe dans son ensemble (alternant les points de vue des différents personnages les uns après les autres), tissant (ou rompant) des liens entre eux et affrontant les problèmes du quotidien (même s'il s'agit sur la fin d'un quotidien passablement aventureux).
Qu'on aime ou qu'on aime pas, il faut reconnaitre qu'il s'agit là d'un contexte et d'un cadre assez original.
Je dois avouer qu'en ce qui me concerne, malgré tout le respect que je peux avoir (très sincèrement) pour le côté original, cet ordinaire poussé à l'extrême m'a rendu le début assez difficile. D'autant qu'il est aisé de se manger toute une série de PFA pour, littéralement, avoir fait un arrêt-pipi, oublié de vérifier la date de péremption d'un passeport ou demandé le chemin à un policier. Même si je dois reconnaitre que j'ai pu ressentir un petit peu du stress déjà vécu du passager arrivant juste un chouia en retard à l'aéroport et allant rater son avion, ce n'est pas vraiment le genre d'émotions fortes que j'attends d'un livre d'aventure![Big Grin Big Grin](https://rdv1.dnsalias.net/forum/images/smilies/icon_biggrin.gif)
Heureusement, comme toujours avec Fitz, la qualité d'écriture est au rendez-vous (même si le verbe n'est pas aussi marquant que dans d'autres de ses ouvrages comme Valunazia - plus "ordinaire", justement, et d'une certaine façon collant mieux avec le thème général) et m'a été indispensable pour ne pas lâcher l'affaire en route.
Au bout d'un moment cependant, on commence à se familiariser avec les différents personnages et à se prendre de curiosité sur ce qui va se passer et comment ils vont intéragir, le coeur de l'AVH (et une réminiscence d'une des lignes directrices majeures du Sang sous les Vignes, qui semble ressurgir d'un passé lointain).
Le twist final permet une petite surprise, soigneusement amené via des détails mineurs tout au long de l'histoire cependant - ce qui permet à la fois de ne pas le voir arriver de trop loin mais de ne pas avoir l'impression qu'il sorte de nulle part. On peut cependant regretter que les aspects "jeu" soient relativement anodins : sauf pour les relations qui sont au coeur du système (et même, là encore, j'ai l'impression que seules deux ou trois ont un impact significatif), la plupart des stat ne sont que très peu utilisées, servant une ou deux fois avant d'être discrêtement ignorées par la suite.
En ce qui me concerne, si j'ai pu apprécier et lire avec plaisir, je dois quand même avouer que, comme on peut s'en douter en lisant le début de ce retour, le côté foncièrement banal du début m'a rendu l'entame ardue et, avouons-le, je me suis plusieurs fois vaguement ennuyé à attendre que l'histoire décolle. Je garderai donc de cette AVH un souvenir pas désagréable, mais dont le rêve est absent (je crains d'être relativement hermétique aux charmes de la Chine).
Ah, et puis se prendre les mauvaises fins le jour de la Saint-Valentin, c'est pas forcément le moment idéal![Big Grin Big Grin](https://rdv1.dnsalias.net/forum/images/smilies/icon_biggrin.gif)
Oh, et j'en profite pour un petit errata sur l'anglais :
- Il y a plusieurs fois l'expression "loose" utilisée. "loose" en anglais veut dire "lâche" (dans le sens "n'est pas tendu"), le mot adéquat est "lose" (avec un seul "o").
- De même, "guess" signifie "estimer/deviner", mais plus dans le sens "je parie que". Dans les cas où je l'ai croisé dans l'AVH, "think"/"suppose" seraient plus appropriés.
Fitz nous fend donc pour cette année d'une AVH résolument terre-à-terre et sociale, dans laquelle on jouera un groupe dans son ensemble (alternant les points de vue des différents personnages les uns après les autres), tissant (ou rompant) des liens entre eux et affrontant les problèmes du quotidien (même s'il s'agit sur la fin d'un quotidien passablement aventureux).
Qu'on aime ou qu'on aime pas, il faut reconnaitre qu'il s'agit là d'un contexte et d'un cadre assez original.
Je dois avouer qu'en ce qui me concerne, malgré tout le respect que je peux avoir (très sincèrement) pour le côté original, cet ordinaire poussé à l'extrême m'a rendu le début assez difficile. D'autant qu'il est aisé de se manger toute une série de PFA pour, littéralement, avoir fait un arrêt-pipi, oublié de vérifier la date de péremption d'un passeport ou demandé le chemin à un policier. Même si je dois reconnaitre que j'ai pu ressentir un petit peu du stress déjà vécu du passager arrivant juste un chouia en retard à l'aéroport et allant rater son avion, ce n'est pas vraiment le genre d'émotions fortes que j'attends d'un livre d'aventure
![Big Grin Big Grin](https://rdv1.dnsalias.net/forum/images/smilies/icon_biggrin.gif)
Heureusement, comme toujours avec Fitz, la qualité d'écriture est au rendez-vous (même si le verbe n'est pas aussi marquant que dans d'autres de ses ouvrages comme Valunazia - plus "ordinaire", justement, et d'une certaine façon collant mieux avec le thème général) et m'a été indispensable pour ne pas lâcher l'affaire en route.
Au bout d'un moment cependant, on commence à se familiariser avec les différents personnages et à se prendre de curiosité sur ce qui va se passer et comment ils vont intéragir, le coeur de l'AVH (et une réminiscence d'une des lignes directrices majeures du Sang sous les Vignes, qui semble ressurgir d'un passé lointain).
Le twist final permet une petite surprise, soigneusement amené via des détails mineurs tout au long de l'histoire cependant - ce qui permet à la fois de ne pas le voir arriver de trop loin mais de ne pas avoir l'impression qu'il sorte de nulle part. On peut cependant regretter que les aspects "jeu" soient relativement anodins : sauf pour les relations qui sont au coeur du système (et même, là encore, j'ai l'impression que seules deux ou trois ont un impact significatif), la plupart des stat ne sont que très peu utilisées, servant une ou deux fois avant d'être discrêtement ignorées par la suite.
En ce qui me concerne, si j'ai pu apprécier et lire avec plaisir, je dois quand même avouer que, comme on peut s'en douter en lisant le début de ce retour, le côté foncièrement banal du début m'a rendu l'entame ardue et, avouons-le, je me suis plusieurs fois vaguement ennuyé à attendre que l'histoire décolle. Je garderai donc de cette AVH un souvenir pas désagréable, mais dont le rêve est absent (je crains d'être relativement hermétique aux charmes de la Chine).
Ah, et puis se prendre les mauvaises fins le jour de la Saint-Valentin, c'est pas forcément le moment idéal
![Big Grin Big Grin](https://rdv1.dnsalias.net/forum/images/smilies/icon_biggrin.gif)
Oh, et j'en profite pour un petit errata sur l'anglais :
- Il y a plusieurs fois l'expression "loose" utilisée. "loose" en anglais veut dire "lâche" (dans le sens "n'est pas tendu"), le mot adéquat est "lose" (avec un seul "o").
- De même, "guess" signifie "estimer/deviner", mais plus dans le sens "je parie que". Dans les cas où je l'ai croisé dans l'AVH, "think"/"suppose" seraient plus appropriés.
La violence n'est pas la bonne réponse !
La violence est la question. La bonne réponse est "oui".
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