07/08/2024, 18:23
Oui, le numérique est un outil à ne pas dédaigner, permettant plein de choses compliquées voire impossibles en analogique.
Il est aussi le sujet de tous les fantasmes. Tu as des BDs dont le dessin a entièrement fait sur papier, crayon et encre, avant passage au numérique pour la mise en couleurs et les ultimes retouches, et pourtant qui seront cataloguées "générées par ordinateur", avec un mépris évident, genre ça a été fait en un clic de A à Z. Pendant ce temps, d'autres, intégralement réalisées à la tablette, passeront entre les mailles du filet parce que dans un style, des couleurs, n'évoquant pas l'image que les gens se font d'un dessin numérique.
Dans tous les cas, la qualité de la BD au final aura tout à voir avec l'habileté de l'artiste et le contexte de production, et pas grand-chose avec les outils choisis pour la réaliser.
Ceci étant, c'est effectivement pas le bon moment pour faire des dessins dans des tons et des styles évoquant ce que nous sortent les GenAI. Bon, là, dans l'exemple de Koyo, c'est une polémique en carton, je vois vraiment pas le rapport entre les images présentées et les horreurs produites par les réseaux neuronaux. Quelqu'un avait besoin de sa dose quotidienne d'outrage je suppose.
Aussi, avoir plusieurs cordes à son arc quant on est artiste, autrement dit savoir dessiner dans plusieurs styles très différents, c'est jamais perdu. Pour la petite histoire, plusieurs mangakas célèbres (Hiromu Arakawa, Tatsuki Fujimoto...) ont appris le dessin via... la peinture à l'huile !
Il est aussi le sujet de tous les fantasmes. Tu as des BDs dont le dessin a entièrement fait sur papier, crayon et encre, avant passage au numérique pour la mise en couleurs et les ultimes retouches, et pourtant qui seront cataloguées "générées par ordinateur", avec un mépris évident, genre ça a été fait en un clic de A à Z. Pendant ce temps, d'autres, intégralement réalisées à la tablette, passeront entre les mailles du filet parce que dans un style, des couleurs, n'évoquant pas l'image que les gens se font d'un dessin numérique.
Dans tous les cas, la qualité de la BD au final aura tout à voir avec l'habileté de l'artiste et le contexte de production, et pas grand-chose avec les outils choisis pour la réaliser.
Ceci étant, c'est effectivement pas le bon moment pour faire des dessins dans des tons et des styles évoquant ce que nous sortent les GenAI. Bon, là, dans l'exemple de Koyo, c'est une polémique en carton, je vois vraiment pas le rapport entre les images présentées et les horreurs produites par les réseaux neuronaux. Quelqu'un avait besoin de sa dose quotidienne d'outrage je suppose.
Aussi, avoir plusieurs cordes à son arc quant on est artiste, autrement dit savoir dessiner dans plusieurs styles très différents, c'est jamais perdu. Pour la petite histoire, plusieurs mangakas célèbres (Hiromu Arakawa, Tatsuki Fujimoto...) ont appris le dessin via... la peinture à l'huile !