29/11/2023, 16:32
En tant que fan de Nils Jacket, tu sembles avoir voulu faire ta propre enquête. Dans une version moins dense, moins ardue, mais tout aussi labyrinthique et bien ancrée dans le monde contemporain. Avec ta touche personnelle comme ces clins d'oeil à l'actualité ou encore l'implication dans de véritables questions sociétales.
Si c'est le cas, c'est réussi. L'aventure est trépidante, immersive malgré les nombreux noms pas toujours évidents à retenir, et ne dévoile ses nombreuses facettes qu'aux plus persévérants.
Pour ma part, j'ai dès le premier essai réussi à aller à la fin en ne dépassant pas l'heure fatidique (de très peu). Mais j'étais loin d'avoir NEMESIS ou APHASIS. C'était stressant, mais seulement à moitié satisfaisant car je n'avais qu'une vue très superficielle des tenants et aboutissants. La fin était un peu amère malgré mon succès en tant que flic. De quoi donner envie d'y retourner.
Malheureusement, mes trois tentatives suivantes à fouiller un peu partout ailleurs n'ont donné rien de probant, sinon des envois cette fois au fatidique 252. La faute à une liberté d'action assez dingue couplée à cette limite de temps : à chaque fois, on ne parcourt que 10% des sections de l'aventure environ. Et encore, on retombe forcément sur le "tunnel" (pour grossir le trait) du commissariat. Donc on ne peut pas gagner simplement par le hasard ou même la persévérance, il faut vraiment réfléchir à tous nos choix et en particulier à l'ordre des visites. D'ailleurs, je me souviens à mon premier essai avoir joué en mode hyper impliqué, à refuser des actions de peur de perdre du temps. C'est peut-être une des clés de la réussite, d'ailleurs.
J'ai failli renoncer à ce moment. Heureusement, ma 5ème lecture a été bien plus fructueuse. J'ai compris que la vodka n'était pas dans cette AVH le mal incarné, mais qu'elle débloquait au contraire des passages presque clés (et accessoirement, m'a offert ma fin préférée avec miss robe de chambre). J'ai réussi enfin à trouver la fameuse plaque d'immatriculation (qui n'apporte pas tant que ça) et appris bien plus sur les motivations des protagonistes en allant enfin
Aussi la difficulté est de faire les bonnes actions dans la séquence finale pour avoir NEMESIS ou APHASIS. Par contre, je n'ai pas trouvé ni même approché des codes LOUVE ou SWATLOW.
Une chouette AVH. Un peu frustrante quand même car je n'aime pas ne découvrir que la moitié de l'iceberg, mais j'ai passé un bon moment entre ses lignes.
Au-delà de l'enquête, du jeu, du contexte original d'anticipation polonais, d'un peinture parfois très fine de notre société ou encore du sujet délicat des femens et de leurs revendications, ce que j'ai le plus apprécié, c'est notre personnage. Même si je ne me suis pas identifié à lui, les fréquentes parenthèses sur sa vie, son passé ou son ressenti apportent une plus-value énorme à l'ensemble. Quelques passages sont à la fois subtils et sensibles, ils donnent un relief terrible à notre héros imparfait (notre ex, notre enfant, notre rôle de chef, l'alcool, la jalousie...).
J'étais tellement en phase avec ces considérations que j'ai presque tiqué en découvrant à quel point notre ancien meilleur ami était devenu aussi éloigné de nous, ou plutôt que l'on se soit à ce point éloigné de lui. J'ai trouvé que ça sonnait presque faux... car je n'imaginais pas que ça puisse m'arriver : voir l'image d'une amitié s'étioler à ce point-là, s'être trompé dès le début sur le lien qui nous unissait à notre copain. Mais en fait, c'est sûrement possible.
Conclusion : bien joué gyno.
Si c'est le cas, c'est réussi. L'aventure est trépidante, immersive malgré les nombreux noms pas toujours évidents à retenir, et ne dévoile ses nombreuses facettes qu'aux plus persévérants.
Pour ma part, j'ai dès le premier essai réussi à aller à la fin en ne dépassant pas l'heure fatidique (de très peu). Mais j'étais loin d'avoir NEMESIS ou APHASIS. C'était stressant, mais seulement à moitié satisfaisant car je n'avais qu'une vue très superficielle des tenants et aboutissants. La fin était un peu amère malgré mon succès en tant que flic. De quoi donner envie d'y retourner.
Malheureusement, mes trois tentatives suivantes à fouiller un peu partout ailleurs n'ont donné rien de probant, sinon des envois cette fois au fatidique 252. La faute à une liberté d'action assez dingue couplée à cette limite de temps : à chaque fois, on ne parcourt que 10% des sections de l'aventure environ. Et encore, on retombe forcément sur le "tunnel" (pour grossir le trait) du commissariat. Donc on ne peut pas gagner simplement par le hasard ou même la persévérance, il faut vraiment réfléchir à tous nos choix et en particulier à l'ordre des visites. D'ailleurs, je me souviens à mon premier essai avoir joué en mode hyper impliqué, à refuser des actions de peur de perdre du temps. C'est peut-être une des clés de la réussite, d'ailleurs.
J'ai failli renoncer à ce moment. Heureusement, ma 5ème lecture a été bien plus fructueuse. J'ai compris que la vodka n'était pas dans cette AVH le mal incarné, mais qu'elle débloquait au contraire des passages presque clés (et accessoirement, m'a offert ma fin préférée avec miss robe de chambre). J'ai réussi enfin à trouver la fameuse plaque d'immatriculation (qui n'apporte pas tant que ça) et appris bien plus sur les motivations des protagonistes en allant enfin
Aussi la difficulté est de faire les bonnes actions dans la séquence finale pour avoir NEMESIS ou APHASIS. Par contre, je n'ai pas trouvé ni même approché des codes LOUVE ou SWATLOW.
Une chouette AVH. Un peu frustrante quand même car je n'aime pas ne découvrir que la moitié de l'iceberg, mais j'ai passé un bon moment entre ses lignes.
Au-delà de l'enquête, du jeu, du contexte original d'anticipation polonais, d'un peinture parfois très fine de notre société ou encore du sujet délicat des femens et de leurs revendications, ce que j'ai le plus apprécié, c'est notre personnage. Même si je ne me suis pas identifié à lui, les fréquentes parenthèses sur sa vie, son passé ou son ressenti apportent une plus-value énorme à l'ensemble. Quelques passages sont à la fois subtils et sensibles, ils donnent un relief terrible à notre héros imparfait (notre ex, notre enfant, notre rôle de chef, l'alcool, la jalousie...).
J'étais tellement en phase avec ces considérations que j'ai presque tiqué en découvrant à quel point notre ancien meilleur ami était devenu aussi éloigné de nous, ou plutôt que l'on se soit à ce point éloigné de lui. J'ai trouvé que ça sonnait presque faux... car je n'imaginais pas que ça puisse m'arriver : voir l'image d'une amitié s'étioler à ce point-là, s'être trompé dès le début sur le lien qui nous unissait à notre copain. Mais en fait, c'est sûrement possible.
Conclusion : bien joué gyno.