Merci de ces retours.
Merci. Je saurais dire à quel point c'est réussi mais je voulais un personnage « mauvais » qui soit d'autant plus dérangeant qu'il est pas tant méchant que purement égoïste. Il n'éventre pas des chatons, il ne tabasse pas les gens gratuitement, il ne cherche pas le pouvoir ou tout autre forme de domination, et dans la plupart des fins ses actions sont globalement positives pour la communauté. Mais ça ne l'empêche pas d'être une véritable ordure que moins on la voit mieux on se porte.
Il faut sans doute remercier Sandman de Neil Gaiman pour mon obsession bien ancrée des personnifications anthropomorphiques. Série qui débute d'ailleurs par un groupe de mages cherchant à physiquement emprisonner un avatar de la Mort, le parallèle avec le plan du Tueur est donc assez facile à faire.
Quand aux échos du monde réel dans celui de l'histoire... Oui ? Sans aller jusqu'à l'allégorie (cf commentaire précédent), un livre est toujours influencé par le contexte dans lequel il a été écrit.
Clairement, Pour l'argent est une aventure s'inspirant sans complexe, pour sa narration et son gameplay, des jeux vidéo où les dialogues sont omniprésents et notre principale fenêtre sur l'univers, les personnages, l'histoire. Si Les jeux d'aventure point-and-click ont déjà été cités, les JRPG ont également été une influence notable.
Si je devais citer un nom, ce serait cependant plutôt Undertale. Déjà parce que je crois que j'ai joué en tout et pour tout quelques heures à un des Disgaea il y a vingt ans et que je me souviens juste d'une histoire de tuiles de couleurs à retourner lors des combats. Mais aussi parce qu'Undertale est un jeu avec un très gros dégradé dans la façon de gérer l'adversité, les deux variantes les plus extrêmes subtilement nommées Pacifiste et Génocide. Et si les personnages de l'univers sont évidemment plus ou moins jouasses suivant nos actions, la narration je dirais mécanique (description de ce qu'on regarde par exemple) s'adapte sans jamais prendre parti, ce qui est très agréable.
[je dis pas que je me suis pas un peu pris les pieds dans le tapis concernant ce dernier point pour Pour l'argent]
Autant toutes les œuvres se nourrissent les unes les autres et des éléments de Pour l'argent se retrouveront à peu près certainement sous une forme ou une autre dans des textes futurs, de la même façon que j'ai repris l'idée générale de la discussion avec le roi dans Toile pour la scène de dialogue avec le Tueur dans Pour l'argent.
Autant il est possible que je réutilise l'univers, officiellement ou officieusement, de la même façon que j'ai repris ici l'organisation géopolitique à base de guerres larvées constantes entre monarques-mages se dessinant en filigrane dans Un poignard dans le dos.
[oui, je suis quelqu'un de très écolo, je recycle beaucoup]
Autant une suite directe, à l'heure actuelle, je ne sais pas si ça apporterait vraiment quelque chose. Encore plus avec Trente Deniers comme protagoniste. Mon impression personnelle est qu'il est le genre de personnage fonctionnant très bien en utilisation ponctuelle mais pouvant vite devenir vraiment lourd si on en abuse.
Citation :l’immoralité de trente deniers est juste parfaite
Merci. Je saurais dire à quel point c'est réussi mais je voulais un personnage « mauvais » qui soit d'autant plus dérangeant qu'il est pas tant méchant que purement égoïste. Il n'éventre pas des chatons, il ne tabasse pas les gens gratuitement, il ne cherche pas le pouvoir ou tout autre forme de domination, et dans la plupart des fins ses actions sont globalement positives pour la communauté. Mais ça ne l'empêche pas d'être une véritable ordure que moins on la voit mieux on se porte.
Citation :J’ai trouvé très original et propice à la réflexion cette notion de tuer « littéralement » l’espoir, incarné en une sorte d’avatar et terrassé (embroché tel un poulet) par un obscur et mystérieux nécromant. Ça résonne assez bien avec notre période, ce « val » plongé dans l’apathie, privé de désir ou d’envie, dépassionné et donc corvéable à merci (certains habitants semblent d’ailleurs se satisfaire de leur quotidien voir de s'y complaire).
Il faut sans doute remercier Sandman de Neil Gaiman pour mon obsession bien ancrée des personnifications anthropomorphiques. Série qui débute d'ailleurs par un groupe de mages cherchant à physiquement emprisonner un avatar de la Mort, le parallèle avec le plan du Tueur est donc assez facile à faire.
Quand aux échos du monde réel dans celui de l'histoire... Oui ? Sans aller jusqu'à l'allégorie (cf commentaire précédent), un livre est toujours influencé par le contexte dans lequel il a été écrit.
Citation :PS : Je ne sais pas pourquoi (si, un peu quand même) mais j’avais en tête Disgaea : Hour of Darkness, en lisant cette AVH.
Clairement, Pour l'argent est une aventure s'inspirant sans complexe, pour sa narration et son gameplay, des jeux vidéo où les dialogues sont omniprésents et notre principale fenêtre sur l'univers, les personnages, l'histoire. Si Les jeux d'aventure point-and-click ont déjà été cités, les JRPG ont également été une influence notable.
Si je devais citer un nom, ce serait cependant plutôt Undertale. Déjà parce que je crois que j'ai joué en tout et pour tout quelques heures à un des Disgaea il y a vingt ans et que je me souviens juste d'une histoire de tuiles de couleurs à retourner lors des combats. Mais aussi parce qu'Undertale est un jeu avec un très gros dégradé dans la façon de gérer l'adversité, les deux variantes les plus extrêmes subtilement nommées Pacifiste et Génocide. Et si les personnages de l'univers sont évidemment plus ou moins jouasses suivant nos actions, la narration je dirais mécanique (description de ce qu'on regarde par exemple) s'adapte sans jamais prendre parti, ce qui est très agréable.
[je dis pas que je me suis pas un peu pris les pieds dans le tapis concernant ce dernier point pour Pour l'argent]
Citation :J’ai réussi à obtenir le code « Diplomatie » et donc la fin n°6 (Un nouveau client) qui laisse présager d’une suite alléchante donc !
Citation :Je dirais pas non à une nouvelle aventure de Trente Deniers au passage, le personnage a du potentiel et les mages retors n'ont pas l'air de manquer dans son monde.
Autant toutes les œuvres se nourrissent les unes les autres et des éléments de Pour l'argent se retrouveront à peu près certainement sous une forme ou une autre dans des textes futurs, de la même façon que j'ai repris l'idée générale de la discussion avec le roi dans Toile pour la scène de dialogue avec le Tueur dans Pour l'argent.
Autant il est possible que je réutilise l'univers, officiellement ou officieusement, de la même façon que j'ai repris ici l'organisation géopolitique à base de guerres larvées constantes entre monarques-mages se dessinant en filigrane dans Un poignard dans le dos.
[oui, je suis quelqu'un de très écolo, je recycle beaucoup]
Autant une suite directe, à l'heure actuelle, je ne sais pas si ça apporterait vraiment quelque chose. Encore plus avec Trente Deniers comme protagoniste. Mon impression personnelle est qu'il est le genre de personnage fonctionnant très bien en utilisation ponctuelle mais pouvant vite devenir vraiment lourd si on en abuse.