14/02/2023, 23:04
(14/02/2023, 09:00)gynogege a écrit : En lisant les commentaires plus hauts, je ne peux qu'abonder dans le sens de rendre le début plus facile. Je n'ai pas commenté cette AVH tout simplement parce que j'ai été "découragé" en effet par le début, à la fois aride et difficile.
Merci pour ton retour. Je regrette bien sûr que le début puisse se montrer rebutant au point que les joueurs n'aient pas envie de persévérer jusqu'à atteindre la suite. Il est tout à fait intentionnel que cette partie soit plus ardue que le reste, mais j'ai manifestement sous-estimé la difficulté de ce que j'écrivais (ce qui donne à cette aventure un autre point commun avec Labyrinthe). Je voulais que les joueurs aient besoin de 3-4 tentatives pour franchir cette partie, 5 à tout casser.
Concernant le caractère "aride" de cette première partie, il est tel que je voulais qu'il soit. Il est bien sûr possible que ce soit le fruit d'une erreur de jugement, mais contrairement au degré de difficulté, ce n'est pas involontaire.
Je trouve toujours embarrassant d'expliquer ce que j'essayais de faire passer au lecteur/joueur, en partie parce que c'est un aveu d'échec, en partie aussi parce que l'auteur qui détaille ses intentions nie en quelque sorte la contribution du lecteur à l'histoire. Mais il n'est peut-être pas inutile de dire quelques mots sur les idées que j'avais en tête en concevant cette première partie :
(14/02/2023, 15:51)grattepapier a écrit : Dans tous les cas, cette AVH reste une lecture marquante par l'expérience inédite qu'elle propose dans l'univers de la littérature interactive, et la force de certaines images et histoires qu'elle imprime dans la tête du lecteur.
Elle m'a donné envie d'y revenir ultérieurement (quand j'aurais un peu plus de temps).
Merci beaucoup pour tes commentaires.
L'aventure demande clairement du temps pour arriver au bout et je soupçonne que sa rejouabilité est à peu près nulle une fois qu'on l'a effectivement terminée.
Citation :qui donne parfois l'impression d'être (pour citer le titre d'un film de Spike Jonze) "Dans la peau de Romain B.";
Fitz m'avait fait plus ou moins la même observation.
Je ne nie pas que j'ai mis beaucoup plus de moi-même que d'ordinaire dans la matière de cette aventure.
Il ne faut non plus y voir un exhibitionnisme trop forcené. J'ai beaucoup transformé cette inspiration personnelle et il y a une grande quantité d'éléments qui ont simplement été inventés pour l'occasion.
(14/02/2023, 15:51)grattepapier a écrit : Par la frustration d'être auteur des histoires... mais pas totalement, en ce sens que c'est finalement le réel auteur (Outremer) qui décide (et impose) quels sont les bons choix qui permettent d'accéder à la bonne fin
C'est vrai.
(14/02/2023, 15:51)grattepapier a écrit : Par le regret aussi de ne pouvoir lire que certains morceaux choisis (ou qu'une ébauche)... de ce qui s'annonçaient être des très bonnes AVH :-)
(14/02/2023, 15:51)grattepapier a écrit : Je me demande aussi si, l'AVH étant avant tout "cérébrale" (et c'est en même temps ce qui fait son originalité et sa force), elle ne manque pas parfois d'un enjeu fort : sauver sa vie ou tout du moins (comme dans "Labyrinthe") sa santé mentale. L'enjeu (sortir de la procrastination) n'apparait pas comme si évident ou si fort que cela. Ce n'est pas un enjeu "universel" à laquelle tout le monde peut s'identifier. Il parlera surtout aux auteurs, aux créateurs, aux créatifs. Non ?