13/02/2023, 17:46
Assez génial et jubilatoire. J’avais commencé l’introduction comme ça, juste pour voir, mais dès les premiers mots, l’esprit brillant, parfois satirique (voir cynique) qui se dégagent notamment des dialogues m’ont emmené à poursuivre ma lecture, jusqu’à la fin.
Un p’tit bémol sur certains dialogues justement qui de temps à autre peuvent faire sortir un peu de l’ambiance car vraiment trop connotés « modernes », mais clairement assumés j’imagine sans peine par l’auteur, c’est un parti-pris, pour le coup, poussé à fond !
Skarn revisite, dépoussière avec brio (en fait il l’atomise) ici le mythe éculé du chasseur de mage (le héros) et du nécromant solitaire (le méchant) qu’il faut éliminer et ce récit demande vraiment qu’on s’y attarde. Le problème c’est que devant le foisonnement des AVH proposées cette année, on a tendance à lire vite, pour essayer de tout voir et que l’on passe parfois un peu à côté de la profondeur (et du propos) de certains textes (problème de temps et surtout d'organisation, mea culpa). Et c’est le cas ici. C’est forcément le genre d’histoire sur laquelle je reviendrais un peu plus tard pour comprendre, décortiquer les mécaniques de jeu et la pléthore de codes !
Mais au-delà, il y a une véritable intention. J’ai trouvé très original et propice à la réflexion cette notion de tuer « littéralement » l’espoir, incarné en une sorte d’avatar et terrassé (embroché tel un poulet) par un obscur et mystérieux nécromant. Ça résonne assez bien avec notre période, ce « val » plongé dans l’apathie, privé de désir ou d’envie, dépassionné et donc corvéable à merci (certains habitants semblent d’ailleurs se satisfaire de leur quotidien voir de s'y complaire).
Il y aurait beaucoup à dire (surtout quand on connait la fin, à la suite de la discussion avec le nécromant). Mais c’est drôle, avec des scènes truculentes qui renversent les clichés établis et convenus (oui forcément, j’avais directement pensé à empoisonner la soupe en me rendant aux cuisines !).
Je suis à la bourre, donc mon retour est bien léger mais vraiment bravo, l’immoralité de trente deniers est juste parfaite, un anti-héros qui combat un anti-vilain dans une ambiance parfois burlesque mais plus profonde qu’il n’y parait.
J’ai réussi à obtenir le code « Diplomatie » et donc la fin n°6 (Un nouveau client) qui laisse présager d’une suite alléchante donc !
PS : Je ne sais pas pourquoi (si, un peu quand même) mais j’avais en tête Disgaea : Hour of Darkness, en lisant cette AVH.
Un p’tit bémol sur certains dialogues justement qui de temps à autre peuvent faire sortir un peu de l’ambiance car vraiment trop connotés « modernes », mais clairement assumés j’imagine sans peine par l’auteur, c’est un parti-pris, pour le coup, poussé à fond !
Skarn revisite, dépoussière avec brio (en fait il l’atomise) ici le mythe éculé du chasseur de mage (le héros) et du nécromant solitaire (le méchant) qu’il faut éliminer et ce récit demande vraiment qu’on s’y attarde. Le problème c’est que devant le foisonnement des AVH proposées cette année, on a tendance à lire vite, pour essayer de tout voir et que l’on passe parfois un peu à côté de la profondeur (et du propos) de certains textes (problème de temps et surtout d'organisation, mea culpa). Et c’est le cas ici. C’est forcément le genre d’histoire sur laquelle je reviendrais un peu plus tard pour comprendre, décortiquer les mécaniques de jeu et la pléthore de codes !
Mais au-delà, il y a une véritable intention. J’ai trouvé très original et propice à la réflexion cette notion de tuer « littéralement » l’espoir, incarné en une sorte d’avatar et terrassé (embroché tel un poulet) par un obscur et mystérieux nécromant. Ça résonne assez bien avec notre période, ce « val » plongé dans l’apathie, privé de désir ou d’envie, dépassionné et donc corvéable à merci (certains habitants semblent d’ailleurs se satisfaire de leur quotidien voir de s'y complaire).
Il y aurait beaucoup à dire (surtout quand on connait la fin, à la suite de la discussion avec le nécromant). Mais c’est drôle, avec des scènes truculentes qui renversent les clichés établis et convenus (oui forcément, j’avais directement pensé à empoisonner la soupe en me rendant aux cuisines !).
Je suis à la bourre, donc mon retour est bien léger mais vraiment bravo, l’immoralité de trente deniers est juste parfaite, un anti-héros qui combat un anti-vilain dans une ambiance parfois burlesque mais plus profonde qu’il n’y parait.
J’ai réussi à obtenir le code « Diplomatie » et donc la fin n°6 (Un nouveau client) qui laisse présager d’une suite alléchante donc !
PS : Je ne sais pas pourquoi (si, un peu quand même) mais j’avais en tête Disgaea : Hour of Darkness, en lisant cette AVH.