Pour l’instant, j’apprécie cette aventure que j’ai trouvée assez laborieuse par moment, mais qui s’avère être géniale une fois ces étapes franchies. Une très belle réflexion sur la créativité des conteurs d’histoire, par un conteur d’histoire qui nous offre de nombreux synopsis très prenants.
Je ne sais pas trop comment écrire plus sur cette avh (que je n’ai pas encore terminée) sans revenir sur mon parcours et donc spoiler, donc allons-y :
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Spoiler
La première partie est assez pénible. Je l'interprète comme une représentation du quotidien plein de pièges à procrastiner, et le chemin qui mène à la concrétisation de l’écriture de ses histoires est assez étroit.
Après avoir su émerger des boucles de procrastinations, nous arrivons enfin à écrire une histoire, un isekai classique, mais porteur d’une étincelle créative qui ne la quittera pas. J’ai eu Calliope du premier coup, un exploit que je n’ai pas encore répété pour les autres histoires.
On quitte la chambre d’ado pour la chambre étudiante. Ici, la partie est un peu différente. Le chemin pour retrouver une phase créative est moins sévèrement strict, mais les pièges à procrastiner me semble plus nombreux. Les souvenirs à explorer m’ont parus manquer leur objectif avec ce système de point. Par exemple, le petit déjeuner familial, bonjour l’esprit de convivialité quand on se demande avant chaque choix si je vais perdre ou gagner des points. Il y a une sorte de lâcher-prise nécessaire pour éprouver ce genre d’émotion, et si l’écriture et les détails de ces souvenirs sont parfaits et nous immergent dans la scène, l’interactivité m’a plus crispée qu’autre chose. Les histoires à compléter, elles, sont vraiment superbes. Pour l’instant, je me laisse complètement guider par les choix qui me paraissent les plus marrants. Je n’ai pas obtenu les autres muses, mais je passe un bon moment à voir toutes ces idées présentées et discutées.
J’en suis donc dans l'appartement d'adulte, et je me demande comment continuer la découverte de cette aventure. Je suis un peu comme un gamin devant un paquet de biscuit au chocolat : j’aime bien le chocolat, un peu moins les biscuits trop secs. Vais-je manger le chocolat et émietter le biscuit pour les oiseaux, ou bien manger le biscuit comme il est censé être mangé ? Vais-je tricher pour aller aux histoires directement ? Ça m’embête, car je comprends bien comment les souvenirs s’articulent avec les histoires (une réunion familiale à la campagne inspire la réunion d’avatars d’olympiens, une forte relation au ski inspire une amitié dans une intrigue de jeux des trônes). Bon, je reviendrai à cette aventure d’ici un moment je pense, je serai peut-être dans un autre état d’esprit, plus persévérants. Je vais donc éviter de me bâcler la suite de cette avh hors-norme.