08/02/2023, 20:15
J’ai bien aimé le début de cette aventure, mais j’avoue qu’elle m’a perdue assez vite. Si le postulat initial et le mystère en lien avec notre mission sont très accrocheurs, les péripéties et surtout leur traitement très détaché m’ont éloigné de l’histoire que j’ai cessée progressivement de prendre au sérieux. Lors de l’exploration de la station chinoise par exemple, au début il y a une ambiance angoissante qui fonctionne, on se demande à quel point la station est aussi abandonnée qu’elle en a l’air. Bon, j’aurais aimé quelques informations sur la gravité par exemple, mais passons. Puis, on rencontre des robots qu’on doit combattre. Et enfin, nous tombons sur des humains, les premières personnes étrangères à notre communauté que nous rencontrons au cours de notre vie. Et ils nous attaquent et on les tue. Et c’est tout. Notre personnage n’est a priori pas un soldat formé à la guerre, ça devrait l’affecter, autant lui que sa compagne d’aventure d’ailleurs. Mais non, on va continuer à se balader dans la station que l’on sait dorénavant habitée, sans chercher à établir un contact autre que violent avec ses occupants.
Et puis, quand on comprend les ressorts de l’intrigue, on réalise que tout ne tient qu’à un méchant assez grotesque aux motivations dignes d’une parodie type Austin Power. En soi, je n’ai rien contre un côté pulp, voire série B, aux aventures, cela fait partie pleinement de l’héritage culturel et esthétique de notre imaginaire. Mais ça arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, en décalage avec ce que l’aventure nous propose au début et nous fait vivre par la suite, notamment par les références à l’actualité qui cherchent à inscrire les postulats de l’histoire dans un futur plutôt proche, et donc un minimum crédible. Le point faible de cette avh, ce sont ces grands écarts entre les postulats initiaux présentés de façon plutôt terre-à-terre, les ressorts de l’intrigue plutôt pulp, et le style alternant entre la volonté de personnaliser notre personnage, entre autre lors des dialogues avec sa partenaire et une vision très fonctionnelle des confrontations.
J’ai néanmoins apprécié le travail apporté à l’interactivité, avec de nombreuses voies possibles et plusieurs manières d’arriver à la fin. On sent le sérieux apporté à la construction de l’arborescence, et je ne suis pas tombé sur des erreurs de renvois, même si je n’ai pas parcouru toutes les routes que propose cette aventure de 800 paragraphes.
Et puis, quand on comprend les ressorts de l’intrigue, on réalise que tout ne tient qu’à un méchant assez grotesque aux motivations dignes d’une parodie type Austin Power. En soi, je n’ai rien contre un côté pulp, voire série B, aux aventures, cela fait partie pleinement de l’héritage culturel et esthétique de notre imaginaire. Mais ça arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, en décalage avec ce que l’aventure nous propose au début et nous fait vivre par la suite, notamment par les références à l’actualité qui cherchent à inscrire les postulats de l’histoire dans un futur plutôt proche, et donc un minimum crédible. Le point faible de cette avh, ce sont ces grands écarts entre les postulats initiaux présentés de façon plutôt terre-à-terre, les ressorts de l’intrigue plutôt pulp, et le style alternant entre la volonté de personnaliser notre personnage, entre autre lors des dialogues avec sa partenaire et une vision très fonctionnelle des confrontations.
J’ai néanmoins apprécié le travail apporté à l’interactivité, avec de nombreuses voies possibles et plusieurs manières d’arriver à la fin. On sent le sérieux apporté à la construction de l’arborescence, et je ne suis pas tombé sur des erreurs de renvois, même si je n’ai pas parcouru toutes les routes que propose cette aventure de 800 paragraphes.