Merci de ce retour.
Je sais pas si c'est ma spécialité, mais je sais que c'est effectivement fortement influencé par le jeu vidéo, où presque tous les textes sont des dialogues. Et autant dans les triple A récents, les personnages ont une gestuelle vivante, un vrai jeu d'acteur, autant dans les jeux plus vieux ou moins friqués, faut pas trop compter sur autre chose que le dialogue lui-même pour tout transmettre : informations, émotions, actions même (pour compenser une palette d'animations limitée).
Et aussi un peu parce que je suis un farouche adepte d'Aï (Au lit !), et donc, dès que je peux m'éviter d'écrire une ligne de transition, je n'hésite pas.
Le dosage de l'humour et du cynisme a clairement quelques ratés. J'ai la mauvaise habitude d'abuser des deux quand un passage me paraît sinon faiblard, comme un cuistot qui mettrait des épices partout.
Après, j'étais aussi dans l'idée que les personnages encore fonctionnels au bout d'une décennie de ce traitement étaient justement ceux s'étant forgés une armure de cynisme, à l'exception peut-être du :
Je ne garantis également pas que je me suis pas emmêlé les pinceaux entre les façons de parler des différents personnages par moments. Notamment au début, quand j'étais pas encore bien sûr d'où j'allais, et à la fin, quand je sautais constamment d'un dialogue à l'autre pour apporter les dernières touches. Surtout que j'ai un peu craqué sur le nombre de nos interlocuteurs (y'en a quoi ? une douzaine possible en 200 sections ?).
Joker. Il est presque impossible de juger de la difficulté de sa propre aventure (Moi, cette aventure, je vous la réussis du premier coup !), donc j'attends d'avoir accumulé assez de retours pour savoir ce qu'il en est. Pour l'heure, c'est équilibré totalement à l'instinct.
Après avoir lu Le Vecteur XX1, je m'étais dit que c'était une aventure « post-2020 » à la fois dans ses thèmes, mais aussi par la façon dont elle tranchait avec le reste de ta bibliographie jusqu'ici, cette volonté marquée d'essayer d'autres choses.
Et c'est très certainement le cas ici. Il n'y a aucune équivalence directe (l'allégorie c'est surfait comme le dit à peu près Tolkien) mais l'idée de base m'a clairement été inspirée, au moins en partie, par des conversations de gens, en particulier de collègues overachiever, partis se confiner en se disant que ce temps libre forcé allait leur permettre de faire plein de choses, avant de s'enfoncer dans l'inaction voire la dépression sitôt coupé de leur milieu naturel.
À mon sens, on peut difficilement faire plus beau compliment à une avh.
Citation :La narration commence par une spécialité de l'auteur, un peu désarçonnante pour mon classicisme, le dialogue à bâtons rompus sans la moindre narration pour faire des pauses descriptives. [...]j'ai en permanence pensé à Monkey Island... et sans un seul singe, palmier ni pirate!
Je sais pas si c'est ma spécialité, mais je sais que c'est effectivement fortement influencé par le jeu vidéo, où presque tous les textes sont des dialogues. Et autant dans les triple A récents, les personnages ont une gestuelle vivante, un vrai jeu d'acteur, autant dans les jeux plus vieux ou moins friqués, faut pas trop compter sur autre chose que le dialogue lui-même pour tout transmettre : informations, émotions, actions même (pour compenser une palette d'animations limitée).
Et aussi un peu parce que je suis un farouche adepte d'Aï (Au lit !), et donc, dès que je peux m'éviter d'écrire une ligne de transition, je n'hésite pas.
Citation :Mon seul vrai regret sur cette aventure est que l'on a un héros sarcastique, une narration sarcastique et des PNJ sarcastiques. Si ça permet un nombre important de traits d'esprit qui font mouche et de petites phrases délicieuses, cette permanence dans les attitudes (désabusé c'est à cause du maléfice, mais pas forcément le cynisme) a tendance à lisser les profils psychologiques, à faire perdre de l'identité à nos interlocuteurs.
Le dosage de l'humour et du cynisme a clairement quelques ratés. J'ai la mauvaise habitude d'abuser des deux quand un passage me paraît sinon faiblard, comme un cuistot qui mettrait des épices partout.
Après, j'étais aussi dans l'idée que les personnages encore fonctionnels au bout d'une décennie de ce traitement étaient justement ceux s'étant forgés une armure de cynisme, à l'exception peut-être du :
Je ne garantis également pas que je me suis pas emmêlé les pinceaux entre les façons de parler des différents personnages par moments. Notamment au début, quand j'étais pas encore bien sûr d'où j'allais, et à la fin, quand je sautais constamment d'un dialogue à l'autre pour apporter les dernières touches. Surtout que j'ai un peu craqué sur le nombre de nos interlocuteurs (y'en a quoi ? une douzaine possible en 200 sections ?).
Citation :Je suis quand même bien content d'avoir pris plein de notes sur l'obtention des codes et leurs effets au fil de mes lectures. Le challenge paraît ardu pour un aventurier non méthodique.
Joker. Il est presque impossible de juger de la difficulté de sa propre aventure (Moi, cette aventure, je vous la réussis du premier coup !), donc j'attends d'avoir accumulé assez de retours pour savoir ce qu'il en est. Pour l'heure, c'est équilibré totalement à l'instinct.
Citation :Une aventure qui me laissera beaucoup de souvenirs, peut-être encore plus que Y de par son ambiance confinée très particulière.
Après avoir lu Le Vecteur XX1, je m'étais dit que c'était une aventure « post-2020 » à la fois dans ses thèmes, mais aussi par la façon dont elle tranchait avec le reste de ta bibliographie jusqu'ici, cette volonté marquée d'essayer d'autres choses.
Et c'est très certainement le cas ici. Il n'y a aucune équivalence directe (l'allégorie c'est surfait comme le dit à peu près Tolkien) mais l'idée de base m'a clairement été inspirée, au moins en partie, par des conversations de gens, en particulier de collègues overachiever, partis se confiner en se disant que ce temps libre forcé allait leur permettre de faire plein de choses, avant de s'enfoncer dans l'inaction voire la dépression sitôt coupé de leur milieu naturel.
Citation :Pour finir, preuve que j'ai aimé, je ne suis guère friand des fins multiples car, comme les personnages de ce pays, je perds soudain 5 points de Moral à la première fin vaguement bonne que j'atteins, sans avoir envie de découvrir les autres en jouant. Ben là, si.
À mon sens, on peut difficilement faire plus beau compliment à une avh.