11/09/2022, 19:10
On sent effectivement que c'est une aventure à la croisée des mondes, un hybride entre Défis sanglants sur l'océan et des livres-jeux du millénaire suivant. L'écriture se veut plus moderne, plus adulte, et, en même temps, la structure est vraiment très DF, en bien comme en mal.
D'un côté, j'ai beaucoup aimé tout cet aspect foisonnant à l'ancienne, avec énormément de chemins possibles, chacun avec ses péripéties propres.
De l'autre, les règles, avec des stats qui vont du simple au double voire du simple à l'hextuple... On va dire que c'est du old school assumé.
Certains choix de construction m'ont également plutôt surpris. Il y a plusieurs moments où les dés vont décider pour nous de notre prochaine destination sans alternative possible. Et s'ils ne nous aiment pas, ou au contraire nous aiment trop, il est possible de complètement zapper des passages pourtant intéressants. L'aventure possède d'ailleurs une fin idéale, au 288, qui n'est accessible que si les dés ont bien voulu coopérer.
Ce hasard n'est pas trop un problème en première lecture, mais peut devenir assez frustrant lors des essais ultérieurs quand la fortune n'a de cesse de nous jeter dans le « mauvais » chemin.
En fait, je dirais que c'est un bon DF++, solide, efficace, péchant parfois par excès de classicisme, un peu dans le style de ce que peut faire un auteur comme Jonathan Green de nos jours.
Sinon, en vrac :
Si la thématique de l'hermaphrodisme a fait couler un peu d'encre ici, elle est au final plutôt anecdotique dans le cadre même de l'aventure, c'est-à-dire que cela aurait pu être n'importe quelle autre particularité physique de naissance que cela n'aurait pas changé grand chose. On n'est pas le Requiem du roi des roses, encore moins dans une œuvre militante queer.
C'est du détail, mais toujours, dans le cadre des relectures, l'absence de codes m'a un peu gêné. Par exemple, se souvenir si on a « appris dans quelle direction se dirigeait Atréus », c'est trivial la première fois, quand on lit tout bien. Quand on refait l'aventure et qu'on relit un peu vite, c'est plus délicat, parce que c'est noyé dans le texte. Alors que se souvenir si on a un code donné de façon claire, c'est plus simple.
J'ai pas compris pourquoi le texte refusait d'utiliser le terme longue-vue, lui préférant l'étrange périphrase « tube aux verres grossissants ».
D'un côté, j'ai beaucoup aimé tout cet aspect foisonnant à l'ancienne, avec énormément de chemins possibles, chacun avec ses péripéties propres.
De l'autre, les règles, avec des stats qui vont du simple au double voire du simple à l'hextuple... On va dire que c'est du old school assumé.
Certains choix de construction m'ont également plutôt surpris. Il y a plusieurs moments où les dés vont décider pour nous de notre prochaine destination sans alternative possible. Et s'ils ne nous aiment pas, ou au contraire nous aiment trop, il est possible de complètement zapper des passages pourtant intéressants. L'aventure possède d'ailleurs une fin idéale, au 288, qui n'est accessible que si les dés ont bien voulu coopérer.
Ce hasard n'est pas trop un problème en première lecture, mais peut devenir assez frustrant lors des essais ultérieurs quand la fortune n'a de cesse de nous jeter dans le « mauvais » chemin.
En fait, je dirais que c'est un bon DF++, solide, efficace, péchant parfois par excès de classicisme, un peu dans le style de ce que peut faire un auteur comme Jonathan Green de nos jours.
Sinon, en vrac :
Si la thématique de l'hermaphrodisme a fait couler un peu d'encre ici, elle est au final plutôt anecdotique dans le cadre même de l'aventure, c'est-à-dire que cela aurait pu être n'importe quelle autre particularité physique de naissance que cela n'aurait pas changé grand chose. On n'est pas le Requiem du roi des roses, encore moins dans une œuvre militante queer.
C'est du détail, mais toujours, dans le cadre des relectures, l'absence de codes m'a un peu gêné. Par exemple, se souvenir si on a « appris dans quelle direction se dirigeait Atréus », c'est trivial la première fois, quand on lit tout bien. Quand on refait l'aventure et qu'on relit un peu vite, c'est plus délicat, parce que c'est noyé dans le texte. Alors que se souvenir si on a un code donné de façon claire, c'est plus simple.
J'ai pas compris pourquoi le texte refusait d'utiliser le terme longue-vue, lui préférant l'étrange périphrase « tube aux verres grossissants ».