04/08/2022, 16:16
En relisant ma première réponse à Tholdur, je me rends compte que j'étais bêtement véhément. J'aurais dû formuler la phrase en quelque chose comme : « Mais pourquoi ne pas laisser 10 mois ? ». Toutes mes excuses Tholdur. Ce n'est pas ta remarque que je voulais contredire, mais le principe.
Ensuite, il y a des réflexions vraiment intéressantes, dont certaines que j'ai eu également après ma réponse, comme l'inflation probable des mini AVH. Je vais essayer de donner mon point de vue en reprenant les réflexions de chacun. Enfin, le message de Skarn est arrivé pendant que je rédigeais le mien. Je le commenterai en fin de post.
D'une manière générale, le Yaztromo et les mini Yaz sont des prix littéraires. La France est une des championnes des prix littéraires dans le monde (plus de 200 quand l'Italie ou l'Espagne n'en ont qu'une dizaine je crois, de mémoire).
Selon Wikipédia, un prix littéraire c'est : « une distinction remise pour une œuvre littéraire particulière par des institutions publiques ou privées, des associations, des académies, des fondations ou encore des personnes individuelles. La plupart des prix sont décernés annuellement et s'accompagnent de la remise d'une somme d'argent, d'une bourse ou encore d'un objet d'art. » On va garder cette définition de distinction qui, pour les Yaz, se traduit par une jolie étoile et un tout petit peu de notoriété, mais vraiment pas beaucoup (ce n'est pas le Goncourt).
Et donc, la première interrogation qui me vient c'est : il est sérieux, ce prix, ou c'est des médailles en chocolat, comme avec Jacques Martin, où tout le monde finissait premier ?
Je n'ai rien ni contre l'un, ni contre l'autre. On peut tout à fait envisager de faire cela entre-nous, de dire qu'untel/unetelle a gagné, mais que tout le monde l'aurait mérité, de se taper sur l'épaule et d'aller boire une bière (ou autre chose). C'est sympa, à la bonne franquette, cela permet de se faire plaisir en écrivant, d'être lu et commenté et finalement on passe tous un excellent moment dans une amicale des AVH (terme mélioratif). Très honnêtement, vu ainsi, moi, je dis banco ! et on ne change rien, ou très peu au « concours » tel qu'il existe. Cela rejoint le commentaire de Gynogege qui suppose un concours amateur. Mais si c'est parfaitement recevable à ce niveau, cela ne l'est plus lorsqu'il s'agit de s'adresser aux personnes extérieures au cercle des AVH. Et forcément, alors, une pression supérieure se fait jour.
L'autre point de vue est de se dire que ces « concours/distinctions » sont des vitrines pour la littérature arborescente et qu'ainsi les résultats obtenus dépassent le simple cercle de l'amicale et entre de plain-pied – plus ou moins – dans la littérature en générale. Avec pour conséquence d'être référencée sur Wikipédia (ce qui n'est pas sans soulever des objections : voir le commentaire sur le Point de vue ; page Wiki qui comporte par ailleurs des erreurs factuelles) et de permettre aux primés d'être potentiellement publiés par une maison d'éditions établie.
On change de paradigme car ce qui compte avant tout (et je dis bien avant tout, ce qui suppose d'autres objectifs moins stricts, moins sévères), c'est la promotion d'un genre, sa reconnaissance, sa visibilité, son impact sur la littérature, sur les formes de littératures. Et donc ici oui, il y a des gagnants du concours, et oui, on tranche, on sélectionne, on élimine.
On pourra dès lors me rétorquer que c'est déjà le cas. Ce qui est vrai. Des décisions sont prises, des textes sont refusés, des titres sont plébiscités. Mais comme on l'a vu cette année, c'est à la cool. On adapte, on arrondit les angles, on tolère, on est accommodant... parce que l'on est entre-nous. Nous nous trouvons dans un entre-deux qui fait que parfois on ne sait pas trop sur quel pied on danse et qu'ainsi, régulièrement, des questionnements sur l'organisation de ces prix reviennent.
Peut-être qu'au fond de nous, nous voulons un peu des deux, un concours sérieux, mais bon enfant.
Néanmoins, je pense (mais je me trompe peut-être) que c'est ce qui d'un côté génère des frustrations tout en empêchant le concours de décoller vraiment (mais le pourra-t-il sans cela, ça, c'est une autre question). Il est donc difficile d'avoir de la visibilité, de la reconnaissance, sans passer par un certain formalisme de fond comme de forme.
Il me semble que si l'on veut faire avec ces concours une vitrine du genre, le concours doit être officiel, professionnel dans ses exigences, mais ouvert à tous, ce qui ipso facto entraîne, oui, c'est vrai, plus d'enjeux (pression sur les auteurs) et plus de travail (pression sur les assesseurs). Mais encore une fois, il s'agit de décider des objectifs que l'on se fixe.
C'est pourquoi l'une des critiques à l'allongement de la durée – trop d'œuvres en lice – me semble étrangement antinomique. On ne peut pas reprocher l'inflation d'AVH si l'on veut promouvoir les AVH. C'est même tout le contraire.
Déjà, il n'est pas prouvé qu'il y aura une inflation galopante. Ce serait donc éventuellement à tester. Ensuite, le problème évoqué par grattepapier me semble tout à fait réel : il y a une limite matériel des lectures possibles. Ce qui fait que beaucoup de concours ont un jury et pratiquent une sélection. Alors on en n'est pas là. Mais si l'objectif à terme est de développer cette littérature, vraiment, il y aura un moment où tout juger, tout évaluer, ne sera plus possible ; et je pense que ce sera une bonne chose.
Entre-temps et puisque que nous n'en sommes pas encore là, essayer de donner plus de temps pour avoir plus d'AVH et voir ce qu'il en ressort me paraît tout à fait correspondre aux objectifs des concours du Yaz. Limiter à un numerus clausus le nombre d'AVH ne me parait pas être une solution viable.
Passons au point suivant : Yaztromo et mini-Yaz. Sont-ils en concurrence ou bien risquent-ils, si de mauvais choix sont faits, de le devenir ?
D'un coté nous avons un concours ouvert : pour le Yaztromo, j'écris ce que je veux, comme je veux. Vingt ou mille sections ; le sujet qui me plaît, la date qui me convient. Je sens que je vais rater l'échéance 2023 … pas grave, je repousse à 2024. Les mini Yaz eux ont trois contraintes : 50 sections maximum, un délais encadré (3 mois et demi environ), et un thème à respecter. C'est beaucoup plus contraignant. De l'autre côté, les dates de clôture des résultats sont judicieusement espacées de 6 mois, permettant à chacun d'avoir sa propre temporalité. Je n'ai donc pas le sentiment qu'ouvrir les mini-Yaz à l'année et non plus au trimestre (ou semestre) soit de nature à engendrer des confusions. Je dirais même l'inverse, car cela fais moins de dates à retenir. J'ai dû me faire un calendrier pour savoir quoi commençait quand, et j'avais zappé le fait que le choix du thème était en février : si j'avais voulu participer, j'aurais eu du retard à l'allumage.
Je pense que là encore, cela mériterait d'être testé et de voir sur un an ou deux ce qui se passe.
Enfin viennent les considérations subjectives. Je dis cela dans le plus grand respect des avis de chacun et de chacune, mais on ne peut pas faire de ce qui plaît aux uns ou aux autres des généralités qui s'appliquent à tous. Je reprends en vrac. Si certains aiment travailler dans l'urgence, avoir un rush, un sprint où tout s'enchaîne, ce n'est peut-être pas le cas de tout le monde. Personnellement, j'aime avoir du temps et triturer ce que je fais dans tous les sens. Je ne participerai donc jamais au mini Yaz avec trois mois pour l'écriture car c'est une contrainte que je déteste. Je ne pense pas être le seul. D'autres n'aiment pas la limite des 50 sections. Et donc à l'inverse, si « pétage de plomb » il y a, ce serait en raison de délais bien trop courts. En fait, chacun voit midi à sa porte et ce sont des paramètres à prendre en compte pour l'organisation du prix avec l'optique d'être le plus équitable possible pour le plus d'auteurs et de lecteurs possibles.
Sauf à considérer que ce concours assume effectivement de telles contraintes pour opérer une sélection indirecte, ou une première sélection.
Alors pourquoi pas plus de temps alloué ? Je vais un peu schématiser. Le concours a démarré au 10 février et les AVH devaient avoir été soumises à approbation le 18 juin. Un délais de quatre mois donc qui, je crois a été un peu rallongé. Les lecteurs ont eu 6 semaines pour voter.
Imaginons que le Mini-Yaz ouvre ses portes début septembre (après les vacances), avec une date limite des participations fin avril, ou fin mars. Cela laisserait entre 7 et 8 mois pour l'écriture, puis pour les lecteurs entre 3 et 4 mois pour tout lire (faire l'aventure au moins une fois), avec la fermeture des votes fin juillet. Les assesseurs auraient deux semaines pour décerner le prix (mi-août), puis deux autres semaines pour choisir le thème (fin août).
Une telle organisation (elle ou une autre) permettrait de se projeter dans le concours, de prendre en considération le rapport de chacun avec l'écriture ou la lecture, laisserait aussi un peu plus de temps pour commenter, offrirait une vraie respiration pour un prix très encadré, mais donc aussi très intéressant.
Le message de Skarn
Je suis bien d'accord avec toi. Même si notre analyse n'est pas complètement la même, on voit bien qu'effectivement, ce concours possède deux approches qui ne coïncident pas. Ce sont les auteurs expérimentés qui ont toutes les chances de l'emporter. Doubler la durée du concours permettrait surtout à ceux moins expérimentés – surtout justement dans la gestion du temps – de rattraper une part de leur handicape. Je te rejoins aussi sur l'idée de travail et de pression en ce sens qu'avec ton commentaire, on voit bien à quel point ces notions sont subjectives et ne devraient être abordées qu'avec des pincettes lors de l'établissement d'un règlement ou de la modification de celui-ci.
Et donc pour conclure, oui, si l'on souhaite quitter la compétition entre connaisseurs, réfléchir profondément à la forme que pourrait prendre dans l'avenir un tel concours me semble nécessaire, ce qui supposera de faire des choix probablement assez clivants. Si au contraire c'est le climat bon enfant qui est préféré, le concours fonctionne alors plutôt bien comme cela et seules des réformettes seraient nécessaires de temps en temps.
Ensuite, il y a des réflexions vraiment intéressantes, dont certaines que j'ai eu également après ma réponse, comme l'inflation probable des mini AVH. Je vais essayer de donner mon point de vue en reprenant les réflexions de chacun. Enfin, le message de Skarn est arrivé pendant que je rédigeais le mien. Je le commenterai en fin de post.
D'une manière générale, le Yaztromo et les mini Yaz sont des prix littéraires. La France est une des championnes des prix littéraires dans le monde (plus de 200 quand l'Italie ou l'Espagne n'en ont qu'une dizaine je crois, de mémoire).
Selon Wikipédia, un prix littéraire c'est : « une distinction remise pour une œuvre littéraire particulière par des institutions publiques ou privées, des associations, des académies, des fondations ou encore des personnes individuelles. La plupart des prix sont décernés annuellement et s'accompagnent de la remise d'une somme d'argent, d'une bourse ou encore d'un objet d'art. » On va garder cette définition de distinction qui, pour les Yaz, se traduit par une jolie étoile et un tout petit peu de notoriété, mais vraiment pas beaucoup (ce n'est pas le Goncourt).
Et donc, la première interrogation qui me vient c'est : il est sérieux, ce prix, ou c'est des médailles en chocolat, comme avec Jacques Martin, où tout le monde finissait premier ?
Je n'ai rien ni contre l'un, ni contre l'autre. On peut tout à fait envisager de faire cela entre-nous, de dire qu'untel/unetelle a gagné, mais que tout le monde l'aurait mérité, de se taper sur l'épaule et d'aller boire une bière (ou autre chose). C'est sympa, à la bonne franquette, cela permet de se faire plaisir en écrivant, d'être lu et commenté et finalement on passe tous un excellent moment dans une amicale des AVH (terme mélioratif). Très honnêtement, vu ainsi, moi, je dis banco ! et on ne change rien, ou très peu au « concours » tel qu'il existe. Cela rejoint le commentaire de Gynogege qui suppose un concours amateur. Mais si c'est parfaitement recevable à ce niveau, cela ne l'est plus lorsqu'il s'agit de s'adresser aux personnes extérieures au cercle des AVH. Et forcément, alors, une pression supérieure se fait jour.
L'autre point de vue est de se dire que ces « concours/distinctions » sont des vitrines pour la littérature arborescente et qu'ainsi les résultats obtenus dépassent le simple cercle de l'amicale et entre de plain-pied – plus ou moins – dans la littérature en générale. Avec pour conséquence d'être référencée sur Wikipédia (ce qui n'est pas sans soulever des objections : voir le commentaire sur le Point de vue ; page Wiki qui comporte par ailleurs des erreurs factuelles) et de permettre aux primés d'être potentiellement publiés par une maison d'éditions établie.
On change de paradigme car ce qui compte avant tout (et je dis bien avant tout, ce qui suppose d'autres objectifs moins stricts, moins sévères), c'est la promotion d'un genre, sa reconnaissance, sa visibilité, son impact sur la littérature, sur les formes de littératures. Et donc ici oui, il y a des gagnants du concours, et oui, on tranche, on sélectionne, on élimine.
On pourra dès lors me rétorquer que c'est déjà le cas. Ce qui est vrai. Des décisions sont prises, des textes sont refusés, des titres sont plébiscités. Mais comme on l'a vu cette année, c'est à la cool. On adapte, on arrondit les angles, on tolère, on est accommodant... parce que l'on est entre-nous. Nous nous trouvons dans un entre-deux qui fait que parfois on ne sait pas trop sur quel pied on danse et qu'ainsi, régulièrement, des questionnements sur l'organisation de ces prix reviennent.
Peut-être qu'au fond de nous, nous voulons un peu des deux, un concours sérieux, mais bon enfant.
Néanmoins, je pense (mais je me trompe peut-être) que c'est ce qui d'un côté génère des frustrations tout en empêchant le concours de décoller vraiment (mais le pourra-t-il sans cela, ça, c'est une autre question). Il est donc difficile d'avoir de la visibilité, de la reconnaissance, sans passer par un certain formalisme de fond comme de forme.
Il me semble que si l'on veut faire avec ces concours une vitrine du genre, le concours doit être officiel, professionnel dans ses exigences, mais ouvert à tous, ce qui ipso facto entraîne, oui, c'est vrai, plus d'enjeux (pression sur les auteurs) et plus de travail (pression sur les assesseurs). Mais encore une fois, il s'agit de décider des objectifs que l'on se fixe.
C'est pourquoi l'une des critiques à l'allongement de la durée – trop d'œuvres en lice – me semble étrangement antinomique. On ne peut pas reprocher l'inflation d'AVH si l'on veut promouvoir les AVH. C'est même tout le contraire.
Déjà, il n'est pas prouvé qu'il y aura une inflation galopante. Ce serait donc éventuellement à tester. Ensuite, le problème évoqué par grattepapier me semble tout à fait réel : il y a une limite matériel des lectures possibles. Ce qui fait que beaucoup de concours ont un jury et pratiquent une sélection. Alors on en n'est pas là. Mais si l'objectif à terme est de développer cette littérature, vraiment, il y aura un moment où tout juger, tout évaluer, ne sera plus possible ; et je pense que ce sera une bonne chose.
Entre-temps et puisque que nous n'en sommes pas encore là, essayer de donner plus de temps pour avoir plus d'AVH et voir ce qu'il en ressort me paraît tout à fait correspondre aux objectifs des concours du Yaz. Limiter à un numerus clausus le nombre d'AVH ne me parait pas être une solution viable.
Passons au point suivant : Yaztromo et mini-Yaz. Sont-ils en concurrence ou bien risquent-ils, si de mauvais choix sont faits, de le devenir ?
D'un coté nous avons un concours ouvert : pour le Yaztromo, j'écris ce que je veux, comme je veux. Vingt ou mille sections ; le sujet qui me plaît, la date qui me convient. Je sens que je vais rater l'échéance 2023 … pas grave, je repousse à 2024. Les mini Yaz eux ont trois contraintes : 50 sections maximum, un délais encadré (3 mois et demi environ), et un thème à respecter. C'est beaucoup plus contraignant. De l'autre côté, les dates de clôture des résultats sont judicieusement espacées de 6 mois, permettant à chacun d'avoir sa propre temporalité. Je n'ai donc pas le sentiment qu'ouvrir les mini-Yaz à l'année et non plus au trimestre (ou semestre) soit de nature à engendrer des confusions. Je dirais même l'inverse, car cela fais moins de dates à retenir. J'ai dû me faire un calendrier pour savoir quoi commençait quand, et j'avais zappé le fait que le choix du thème était en février : si j'avais voulu participer, j'aurais eu du retard à l'allumage.
Je pense que là encore, cela mériterait d'être testé et de voir sur un an ou deux ce qui se passe.
Enfin viennent les considérations subjectives. Je dis cela dans le plus grand respect des avis de chacun et de chacune, mais on ne peut pas faire de ce qui plaît aux uns ou aux autres des généralités qui s'appliquent à tous. Je reprends en vrac. Si certains aiment travailler dans l'urgence, avoir un rush, un sprint où tout s'enchaîne, ce n'est peut-être pas le cas de tout le monde. Personnellement, j'aime avoir du temps et triturer ce que je fais dans tous les sens. Je ne participerai donc jamais au mini Yaz avec trois mois pour l'écriture car c'est une contrainte que je déteste. Je ne pense pas être le seul. D'autres n'aiment pas la limite des 50 sections. Et donc à l'inverse, si « pétage de plomb » il y a, ce serait en raison de délais bien trop courts. En fait, chacun voit midi à sa porte et ce sont des paramètres à prendre en compte pour l'organisation du prix avec l'optique d'être le plus équitable possible pour le plus d'auteurs et de lecteurs possibles.
Sauf à considérer que ce concours assume effectivement de telles contraintes pour opérer une sélection indirecte, ou une première sélection.
Alors pourquoi pas plus de temps alloué ? Je vais un peu schématiser. Le concours a démarré au 10 février et les AVH devaient avoir été soumises à approbation le 18 juin. Un délais de quatre mois donc qui, je crois a été un peu rallongé. Les lecteurs ont eu 6 semaines pour voter.
Imaginons que le Mini-Yaz ouvre ses portes début septembre (après les vacances), avec une date limite des participations fin avril, ou fin mars. Cela laisserait entre 7 et 8 mois pour l'écriture, puis pour les lecteurs entre 3 et 4 mois pour tout lire (faire l'aventure au moins une fois), avec la fermeture des votes fin juillet. Les assesseurs auraient deux semaines pour décerner le prix (mi-août), puis deux autres semaines pour choisir le thème (fin août).
Une telle organisation (elle ou une autre) permettrait de se projeter dans le concours, de prendre en considération le rapport de chacun avec l'écriture ou la lecture, laisserait aussi un peu plus de temps pour commenter, offrirait une vraie respiration pour un prix très encadré, mais donc aussi très intéressant.
Le message de Skarn
Je suis bien d'accord avec toi. Même si notre analyse n'est pas complètement la même, on voit bien qu'effectivement, ce concours possède deux approches qui ne coïncident pas. Ce sont les auteurs expérimentés qui ont toutes les chances de l'emporter. Doubler la durée du concours permettrait surtout à ceux moins expérimentés – surtout justement dans la gestion du temps – de rattraper une part de leur handicape. Je te rejoins aussi sur l'idée de travail et de pression en ce sens qu'avec ton commentaire, on voit bien à quel point ces notions sont subjectives et ne devraient être abordées qu'avec des pincettes lors de l'établissement d'un règlement ou de la modification de celui-ci.
Et donc pour conclure, oui, si l'on souhaite quitter la compétition entre connaisseurs, réfléchir profondément à la forme que pourrait prendre dans l'avenir un tel concours me semble nécessaire, ce qui supposera de faire des choix probablement assez clivants. Si au contraire c'est le climat bon enfant qui est préféré, le concours fonctionne alors plutôt bien comme cela et seules des réformettes seraient nécessaires de temps en temps.
Goburlicheur de chrastymèles