30/06/2022, 11:14
Bienvenue à Alzheimerland
Cette ambiance sombre d'épouvante est très bien rendue. J'ai été un peu perdu, ne sachant pas trop comment finir l'aventure, et le retour au 1 finit par interloquer même si l'idée est astucieuse, comme dans prisme. Je reste quand même sur ma faim ; j'aurais aimé quelques explications supplémentaires, quelques révélations. Il y a au départ une intrigue qui tient en haleine, mais j'ai eu comme l'impression qu'il manquait une pièce au puzzle, ou du moins une sorte de flou qui ne permet pas de comprendre le pourquoi du comment, qui est qui, dans quel monde on évolue, etc... Ce brouillage de piste n'est pas une mauvaise chose, il est vrai, car il tient en haleine et donne cette volonté de vouloir comprendre le fin mot de l'histoire.
J'ai aussi trouvé étrange d'avoir un monde avec une peste ET des créatures cauchemardesques. Je me suis demandé ce qu'elles venaient faire là et j'ai tout d'abord émis l'hypothèse de créatures illusoire qui auraient symbolisé cette peste, car se nourissant de mémoire (comme par hasard !). La phrase "étaient-t-ils tombés du ciel, sortis de nos écrans, ou de la fuite de nos mémoires égarées" nous aiguille dans ce sens. Toute l'avh ne serait qu'allégorie de la perte de mémoire (appuyé par le fait qu'on a la possibilité au §29 de donner la grenade incapacitante à un gosse). Est-ce le train de la mémoire qui s'est arrêté ? Mais certains éléments donnent à penser que ces créatures sont bien réelles.
Il y a un peu partout des amorces d'histoires, de pistes (la fille de Séléna, son combat, la boite rivale de incom) qui semblent participer à la résolution du grand puzzle, et on se plait a imaginer une sorte de grande rélévation qui relierait entre eux tous ces éléments. C'est comme si tu nous donnais un délicieux pot de rillette mais qu'il n'y avait pas de pain. On finit par découvrir le lien, bien sûr, mais j'ai trouvé peu crédible que dans un monde où notre mémoire s'efface il puisse encore exister ce genre de combat pour de grands idéaux. Bon, ce n'est finalement qu'un détail.
Une théorie serait que le conteur est à la fois le mercenaire, le vieux, peut-être aussi l'enfant, et peut-être même Séléna également, chaque personnage représentant un pan du conteur, un pan de ses souvenirs externalisés, présents, mais hors de lui (le vieux avec son carnet de croquis, le mercenaire qui aurait placé le disque et sait bien qu'il y a une armurerie près de la loco, Séléna qui a elle aussi assassiné un gamin, et à la quelle on demande si c'est elle qui a placé le disque-bouclier (Séléna ou le mercenaire, c'est du pareil au même vu que c'est un seul et même personnage) ; puis le gamin qui est la part du conteur essayant de se pardonner à lui-même au §41, et qui se repasse l'histoire en boucle).
§20 je n'ai pas compris comment décoder les cercles et les triangles.
Une histoire qui oscille entre réel et virtuel. N'est-pas finalement le propos de cette peste symbolisant notre aliénation à la technologie virtuelle ?
Cette ambiance sombre d'épouvante est très bien rendue. J'ai été un peu perdu, ne sachant pas trop comment finir l'aventure, et le retour au 1 finit par interloquer même si l'idée est astucieuse, comme dans prisme. Je reste quand même sur ma faim ; j'aurais aimé quelques explications supplémentaires, quelques révélations. Il y a au départ une intrigue qui tient en haleine, mais j'ai eu comme l'impression qu'il manquait une pièce au puzzle, ou du moins une sorte de flou qui ne permet pas de comprendre le pourquoi du comment, qui est qui, dans quel monde on évolue, etc... Ce brouillage de piste n'est pas une mauvaise chose, il est vrai, car il tient en haleine et donne cette volonté de vouloir comprendre le fin mot de l'histoire.
J'ai aussi trouvé étrange d'avoir un monde avec une peste ET des créatures cauchemardesques. Je me suis demandé ce qu'elles venaient faire là et j'ai tout d'abord émis l'hypothèse de créatures illusoire qui auraient symbolisé cette peste, car se nourissant de mémoire (comme par hasard !). La phrase "étaient-t-ils tombés du ciel, sortis de nos écrans, ou de la fuite de nos mémoires égarées" nous aiguille dans ce sens. Toute l'avh ne serait qu'allégorie de la perte de mémoire (appuyé par le fait qu'on a la possibilité au §29 de donner la grenade incapacitante à un gosse). Est-ce le train de la mémoire qui s'est arrêté ? Mais certains éléments donnent à penser que ces créatures sont bien réelles.
Il y a un peu partout des amorces d'histoires, de pistes (la fille de Séléna, son combat, la boite rivale de incom) qui semblent participer à la résolution du grand puzzle, et on se plait a imaginer une sorte de grande rélévation qui relierait entre eux tous ces éléments. C'est comme si tu nous donnais un délicieux pot de rillette mais qu'il n'y avait pas de pain. On finit par découvrir le lien, bien sûr, mais j'ai trouvé peu crédible que dans un monde où notre mémoire s'efface il puisse encore exister ce genre de combat pour de grands idéaux. Bon, ce n'est finalement qu'un détail.
Une théorie serait que le conteur est à la fois le mercenaire, le vieux, peut-être aussi l'enfant, et peut-être même Séléna également, chaque personnage représentant un pan du conteur, un pan de ses souvenirs externalisés, présents, mais hors de lui (le vieux avec son carnet de croquis, le mercenaire qui aurait placé le disque et sait bien qu'il y a une armurerie près de la loco, Séléna qui a elle aussi assassiné un gamin, et à la quelle on demande si c'est elle qui a placé le disque-bouclier (Séléna ou le mercenaire, c'est du pareil au même vu que c'est un seul et même personnage) ; puis le gamin qui est la part du conteur essayant de se pardonner à lui-même au §41, et qui se repasse l'histoire en boucle).
§20 je n'ai pas compris comment décoder les cercles et les triangles.
Une histoire qui oscille entre réel et virtuel. N'est-pas finalement le propos de cette peste symbolisant notre aliénation à la technologie virtuelle ?