26/05/2021, 12:10
Deux tentatives réalisées. Une où j'ai rapidement touché le T0 et une autre, plus laborieuse ou c'est le T1 qui a fait les frais de mon rayon.
J'ai beaucoup aimé l'aspect dépouillé, qui nous laisse parfois sans repères. Outre la perte de l’ouïe (et de la vue à un certain moment), on retrouve cette volonté dans l'uniformité des descriptions, des décors, des couleurs. Tout cela se teinte d'un flou presque inquiétant, déstabilisant.
J'avoue que ça tranche singulièrement avec le lyrisme de Catabase (que j'ai lu il y a peu de temps et qui est véritablement une très belle réussite, poétique et riche) mais on sent que ce changement de style est un choix, sert à dessein le texte, et confère à l'ensemble un côté "expérimental". Ça tombe bien, quand on lit les paragraphes de fin.
Il y a une véritable ligne directrice dans cette AVH, cohérente, assumée. C'est un moment suspendu qui laisse place à l'imaginaire malgré la claustrophobie inhérente au lieu où se déroule l'histoire. On se projette malgré l'enferment entre quatre murs, on s’interroge, on hésite. C'est subtil et ça sort des sentiers battus.
Puisque je fais des références plus ou moins bidons sur mes derniers avis, je citerai le film "Cube" dont l'ambiance m'est revenu en mémoire à la lecture de Paradoxe.
J'ai beaucoup aimé l'aspect dépouillé, qui nous laisse parfois sans repères. Outre la perte de l’ouïe (et de la vue à un certain moment), on retrouve cette volonté dans l'uniformité des descriptions, des décors, des couleurs. Tout cela se teinte d'un flou presque inquiétant, déstabilisant.
J'avoue que ça tranche singulièrement avec le lyrisme de Catabase (que j'ai lu il y a peu de temps et qui est véritablement une très belle réussite, poétique et riche) mais on sent que ce changement de style est un choix, sert à dessein le texte, et confère à l'ensemble un côté "expérimental". Ça tombe bien, quand on lit les paragraphes de fin.
Il y a une véritable ligne directrice dans cette AVH, cohérente, assumée. C'est un moment suspendu qui laisse place à l'imaginaire malgré la claustrophobie inhérente au lieu où se déroule l'histoire. On se projette malgré l'enferment entre quatre murs, on s’interroge, on hésite. C'est subtil et ça sort des sentiers battus.
Puisque je fais des références plus ou moins bidons sur mes derniers avis, je citerai le film "Cube" dont l'ambiance m'est revenu en mémoire à la lecture de Paradoxe.