17/05/2021, 05:54
(Modification du message : 17/05/2021, 06:03 par Voyageur Solitaire.)
Merci pour ce retour !
Je suis content qu'il soit globalement positif, ce troisième opus étant celui de la trilogie que j'aime le moins et sur lequel j'ai encore des doutes. Disons qu'en tant qu'auteur, je commençais à fatiguer de Shamanka et j'ai un peu piétiné pour terminer cette AVH, même si je trouve qu'elle a plusieurs bonnes idées. Le passage dans la forteresse de Maliki notamment m'a fait m'arracher les cheveux, je crois que j'ai failli me perdre moi-même dans le château du dieu-gorille...
L'idée d'inclure les deux héros que l'on a incarné dans les précédents tomes était prévue de longue date : c'était un moyen de boucler la boucle, de relier les trois aventures, les trois héros, entre elles/eux. De plus, c'était chronologiquement possible : dans ce troisième opus, Ronan a 47 ans, Timkat en a 37 et Edenrun en a une vingtaine. C'est vrai, Ronan prend une part active à l'aventure, résultat de la faiblesse que j'ai pour lui... Dans la toute première version, il existait une fin alternative où il mourait des suites de ses blessures, nous demandant de transférer son corps dans le mausolée d'Olmec à Méroé, pour reposer à côté de lui. Mais j'ai finalement refusé de tuer mon héros préféré... A sa place, c'est Golgota, notre possible allié homme-buffle, qui peut mourir dans une des (nombreuses) fins possibles.
Pour le fait qu'une reine parte seule à l'aventure, il y a une explication, d'ailleurs citée dans un paragraphe : au départ, on va seulement consulter soit Timkat, soit Monophi, on ne sait pas à quoi s'attendre. Quand on apprend ce qui se passe, il nous faut agir vite, on n'a pas le temps de retourner à Gambuju chercher nos guerrières et il serait peu discret de traverser Shamanka avec une centaine ou même une dizaine de femmes en armes.
Pour le culte du dieu-gorille, j'étais parti au départ sur un dieu-serpent. Mais cela faisait trop classique et rappelait trop une des sources d'inspiration de l'AVH, le film Conan le barbare. J'ai donc fouillé dans mes notes sur Shamanka pour y choisir Gorulga, le divin gorille, d'autant plus qu'il apparaît déjà, et de manière défavorable, dans un passage du premier tome. S'y sont ensuite rajoutés ses alliés, le culte de Kalkru le dieu-serpent (alliance symbolisée par la fameuse danse du Serpent ou la présence du serpent géant qui rôde dans les fosses de Maliki si tu as eu ce passage) et la confrérie d'assassins de Ceux qui vivent dans l'Ombre, avec ses trois frères en route pour Maliki et qu'il faut intercepter (merci La voie du Tigre et Les sept serpents). Pour les rêves envoyés par Kolonaki, on peut encore les subir au cours de l'aventure si on a été envoûtée au début : à étapes régulières, on a alors des visions cauchemardesques lorsque l'on se repose. Si on n'a pas été envoûtée, j'ai compensé avec la découverte, ici et là, de villages pillés et incendiés par les adorateurs de Gorulga. Il fallait rendre cette impression de menace diffuse, insidieuse, avec ces sinistres fidèles se répandant à travers Shamanka, le poignard en main, le masque d'ivoire à l'effigie du gorille cachant leur visage. D'après ton retour, c'est plutôt réussi, tant mieux.
Voilà, en gros.
Merci pour ta lecture et, comme toujours, si mon AVH t'a fait passer un bon moment, j'en suis très content.
La trilogie étant terminée, j'ose la question : même si les précédents opus remontent à loin, de mémoire, en gros, lequel serait ton préféré ?
Je suis content qu'il soit globalement positif, ce troisième opus étant celui de la trilogie que j'aime le moins et sur lequel j'ai encore des doutes. Disons qu'en tant qu'auteur, je commençais à fatiguer de Shamanka et j'ai un peu piétiné pour terminer cette AVH, même si je trouve qu'elle a plusieurs bonnes idées. Le passage dans la forteresse de Maliki notamment m'a fait m'arracher les cheveux, je crois que j'ai failli me perdre moi-même dans le château du dieu-gorille...
L'idée d'inclure les deux héros que l'on a incarné dans les précédents tomes était prévue de longue date : c'était un moyen de boucler la boucle, de relier les trois aventures, les trois héros, entre elles/eux. De plus, c'était chronologiquement possible : dans ce troisième opus, Ronan a 47 ans, Timkat en a 37 et Edenrun en a une vingtaine. C'est vrai, Ronan prend une part active à l'aventure, résultat de la faiblesse que j'ai pour lui... Dans la toute première version, il existait une fin alternative où il mourait des suites de ses blessures, nous demandant de transférer son corps dans le mausolée d'Olmec à Méroé, pour reposer à côté de lui. Mais j'ai finalement refusé de tuer mon héros préféré... A sa place, c'est Golgota, notre possible allié homme-buffle, qui peut mourir dans une des (nombreuses) fins possibles.
Pour le fait qu'une reine parte seule à l'aventure, il y a une explication, d'ailleurs citée dans un paragraphe : au départ, on va seulement consulter soit Timkat, soit Monophi, on ne sait pas à quoi s'attendre. Quand on apprend ce qui se passe, il nous faut agir vite, on n'a pas le temps de retourner à Gambuju chercher nos guerrières et il serait peu discret de traverser Shamanka avec une centaine ou même une dizaine de femmes en armes.
Pour le culte du dieu-gorille, j'étais parti au départ sur un dieu-serpent. Mais cela faisait trop classique et rappelait trop une des sources d'inspiration de l'AVH, le film Conan le barbare. J'ai donc fouillé dans mes notes sur Shamanka pour y choisir Gorulga, le divin gorille, d'autant plus qu'il apparaît déjà, et de manière défavorable, dans un passage du premier tome. S'y sont ensuite rajoutés ses alliés, le culte de Kalkru le dieu-serpent (alliance symbolisée par la fameuse danse du Serpent ou la présence du serpent géant qui rôde dans les fosses de Maliki si tu as eu ce passage) et la confrérie d'assassins de Ceux qui vivent dans l'Ombre, avec ses trois frères en route pour Maliki et qu'il faut intercepter (merci La voie du Tigre et Les sept serpents). Pour les rêves envoyés par Kolonaki, on peut encore les subir au cours de l'aventure si on a été envoûtée au début : à étapes régulières, on a alors des visions cauchemardesques lorsque l'on se repose. Si on n'a pas été envoûtée, j'ai compensé avec la découverte, ici et là, de villages pillés et incendiés par les adorateurs de Gorulga. Il fallait rendre cette impression de menace diffuse, insidieuse, avec ces sinistres fidèles se répandant à travers Shamanka, le poignard en main, le masque d'ivoire à l'effigie du gorille cachant leur visage. D'après ton retour, c'est plutôt réussi, tant mieux.
Voilà, en gros.
Merci pour ta lecture et, comme toujours, si mon AVH t'a fait passer un bon moment, j'en suis très content.
La trilogie étant terminée, j'ose la question : même si les précédents opus remontent à loin, de mémoire, en gros, lequel serait ton préféré ?
Anywhere out of the world