10/05/2021, 01:04
(Modification du message : 10/05/2021, 01:07 par MerlinPinPin.)
En parlant des choix déchirants que doit, ironiquement, faire un auteur d'AVH (oui, il souffre avant de faire souffrir le lecteur !), cela me rappelle la pierre doit être sculptée de Skarn. Même si cela évoque plutôt les affres de la création en général, si je m'en souviens bien.
Pour ma part, je trouve la limitation à 50 sections particulièrement stimulante, difficile de dire pourquoi exactement. Déjà en raison de l'intensité du contenu : la qualité littéraire n'est pas forcément facile à maintenir sur une longue AVH. Idem pour la richesse de la structure. Ensuite, comme pour un poème, j'imagine : la rigueur de la contrainte exacerbe la créativité. J'ai remarqué que quand je travaille sur un projet plus long, j'ai du mal à garder une dynamique réellement efficace d'écriture et de conception (mais je ne désespère pas). Cela mériterait un fil à part, ça, tiens... (sauf s'il existe déjà)
Ton oeuvre précédente, Flam, même si je ne l'ai pour l'instant que parcourue, me semble moins dense au niveau de l'écriture. Cela ne dessert sans doute pas du tout l'aventure, très axée sur l'action et le jeu, mais la brièveté (toute relative) d'Anoki et le Dieu Ours t'a peut-être permis ici de soigner particulièrement l'atmosphère et l'immersion, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Digressions à part, j'avoue avoir tiqué aussi sur mon premier échec, un peu abrupt. On peut sans doute ne pas proposer le choix dans ce cas et utiliser les deux paragraphes pour renforcer la structure à un autre endroit (après, c'est toujours plus facile à dire qu'à faire...). Mais évidemment, on perd une fin au passage.
Sinon, j'aime bien les moments avec le traineau et le rôle joué par les chiens. J'ai davantage apprécié le PFA avec les loups, cohérent avec la pression ressentie alors (je l'avais évité - cette fois - mais je suis allé lire le choix alternatif par curiosité).
Enfin, si je n'ai pas encore fini de la parcourir, je ne peux que confirmer vivement le plaisir que j'ai à lire et à jouer cette histoire ! L'envie d'arriver au bout - pas trop vite afin de rester dans cet univers fascinant - aiguillonne tout du long (mais la chance au dé n'est pas avec moi : le bougre m'en veut certainement de l'avoir boudé trop longtemps).
Pour ma part, je trouve la limitation à 50 sections particulièrement stimulante, difficile de dire pourquoi exactement. Déjà en raison de l'intensité du contenu : la qualité littéraire n'est pas forcément facile à maintenir sur une longue AVH. Idem pour la richesse de la structure. Ensuite, comme pour un poème, j'imagine : la rigueur de la contrainte exacerbe la créativité. J'ai remarqué que quand je travaille sur un projet plus long, j'ai du mal à garder une dynamique réellement efficace d'écriture et de conception (mais je ne désespère pas). Cela mériterait un fil à part, ça, tiens... (sauf s'il existe déjà)
Ton oeuvre précédente, Flam, même si je ne l'ai pour l'instant que parcourue, me semble moins dense au niveau de l'écriture. Cela ne dessert sans doute pas du tout l'aventure, très axée sur l'action et le jeu, mais la brièveté (toute relative) d'Anoki et le Dieu Ours t'a peut-être permis ici de soigner particulièrement l'atmosphère et l'immersion, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Digressions à part, j'avoue avoir tiqué aussi sur mon premier échec, un peu abrupt. On peut sans doute ne pas proposer le choix dans ce cas et utiliser les deux paragraphes pour renforcer la structure à un autre endroit (après, c'est toujours plus facile à dire qu'à faire...). Mais évidemment, on perd une fin au passage.
Sinon, j'aime bien les moments avec le traineau et le rôle joué par les chiens. J'ai davantage apprécié le PFA avec les loups, cohérent avec la pression ressentie alors (je l'avais évité - cette fois - mais je suis allé lire le choix alternatif par curiosité).
Enfin, si je n'ai pas encore fini de la parcourir, je ne peux que confirmer vivement le plaisir que j'ai à lire et à jouer cette histoire ! L'envie d'arriver au bout - pas trop vite afin de rester dans cet univers fascinant - aiguillonne tout du long (mais la chance au dé n'est pas avec moi : le bougre m'en veut certainement de l'avoir boudé trop longtemps).