The Independence Job

[Salla]

Ok, j'ai tiré un ... 6. Vous avez réussi le pari et votre fortune s'élève à 9 désormais.

« Dès que j’ai une réponse, je serais heureux de la partager avec toi », répondez-vous. Avant qu’elle ne puisse répliquer, vous enchaînez. « Écoute, ça n’a rien à voir avec notre affaire. Je suis bon dans ce que je fais. Les seuls impairs que j’ai commis, c’est dans le choix de mes partenaires de travail. Tant que tu ne me laisses pas tomber, je ne te laisse pas tomber. »
Pour la première fois, autre chose que l'ennui le plus total effleure le visage de Sullivan. « D’accord, on va faire à ta façon. Pour l’instant. »
Edward claque des mains. « Bon, si ça c’est réglé, allons dans la salle à manger qu’on puisse discuter du plan. »

Chapitre 3 – Le Plan

La salle à manger est meublée d’une grande table, d’un lustre ternis et d’une paire de chaises bien trop bancales pour pouvoir supporter votre poids. Une carte de la ville et les plans d’une banque sont étalés sur la table. Vous la contournez et vous vous penchez sur les plans.

Bailey désigne la carte. « Voici Independence, dans le Missouri. Le bâtiment que j’ai entouré, c’est la First National Bank. Voilà le job. »
Merrick semble circonspect. « Qu’est-ce que cette banque a de si spéciale pour qu’on aille se traîner jusqu’au Mississippi pour la braquer ? »
« Le Missouri, le-corrige Bailey. Il y a deux raisons pour lesquelles j’ai choisi cette banque en particulier. Tout d’abord, l’établissement sera en possession d’importants dépôts en raison d’un jour férié local qui perturbe le déroulement des circuits de leurs véhicules blindés. Ce jour férié, il se trouve qu’il coïncide avec le principal jour de paie dans cette ville. Il y aura une fenêtre de deux heures environ pendant laquelle le bâtiment abritera plus de cent mille dollars. Peut-être même le double si on est chanceux. »
En examinant la carte, votre œil est attiré par un détail. « C’est quoi cette ligne rouge, là ? » Vous désignez un itinéraire surligné qui ne passe pas à moins de cinq pâtés de maisons de la banque. « Impossible que ça soit notre voie de repli. »
Dorothy sourit. Finalement, une émotion de sa part, remarquez-vous. « C’est le parcours de la parade. »
Vous jetez un regard à un Edward soudainement embarrassé. « Dorothy et moi-même avons établi les plans préliminaires ensemble, explique-t-il. C’est la seconde raison. La ville sera le théâtre d’une parade durant la matinée. Presque tous les policiers de la ville seront à la parade, soit en y défilant, soit en la surveillant. Tant qu’on sera dans les temps, il n’y aura pas plus de deux voitures patrouillant dans tout le reste de la ville. »
« C’est dingue », intervient Merrick.
« Quelle est votre stratégie une fois à l’intérieur ? », vous enquerrez-vous.
Dorothy met le plan au milieu de la table. « On amène une voiture juste en face de la porte d’entrée principale, dans l’angle. On rentre à trois. Il faudra faire la nounou pour deux guichetiers, ainsi qu’un unique garde. Il est vieux et ramolli. Il ne devrait pas nous poser problème. Un de nous surveille l’accueil pendant que les deux autres dépouillent la chambre forte et remplissent les sacs. Ça prendra dix, quinze minutes grand max. »
Edward vous dévisage tour à tour. « Risque minimum, gros butin. Vous en dites quoi ? »
Dorothy se redresse. « Tu connais déjà ma réponse. »
Paul agite sa tête d’excitation. « Exactement ce que j’espérais, j’ai hâte. »
Edward se tourne vers vous. « Et toi ? Tu en dis quoi ? »
« C’est un bon plan, répondez-vous, mais il ne fera pas l’affaire. J’ai fait suffisamment de banques pour savoir que c’est plus compliqué que ce que vous croyez. Un à l’extérieur et trois à l’intérieur, ça ne suffira pas. On a besoin d’un cinquième pour que ça marche. »
« Un cinquième quoi ? », demande Dorothy, médusée.
Vous avez trois options d’expertise à proposer. Allez-vous suggérer :

• un as du volant,
  
• un expert en lignes téléphoniques ou
  
• une fine gâchette ?
  

À défaut d'utiliser les propositions de Loi-Kymar et Grattepapier pour les compétences, je les réutilise ici

Sinon, à titre indicatif, j'ai trouvé ce site qui donne des équivalences monétaires tenant compte de l'inflation. 100 000 dollars au 1er avril 1958 équivaudraient à environ 910 000 dollars au 1er mars 2021.

https://fxtop.com/fr/calculateur-inflation-entre-deux-dates.php?A=100000&C1=USD&INDICE=USCPI31011913&DD1=01&MM1=04&YYYY1=1958&DD2=01&MM2=03&YYYY2=2021&btnOK=Calculer+%C3%A9quivalent