02/03/2021, 18:30
Grattepapier, quelles compétences souhaites-tu pour le perso ? En synthétisant les propositions d'Outremer, Ashimbabbar et Tholdur on part sur Observation et Fusillades en Force et Séduction en Faiblesse. Ça te va ?
Le premier paragraphe :
Le premier paragraphe :
Citation :Chapitre 1 : Le pitch
Les fenêtres grandes ouvertes essayent de capturer une brise du soir venue du large de l’Hudson. Tentative vaine. Votre appartement est un four et vous êtes la dinde. Un verre de scotch et deux glaçons sont vos uniques répits. Vous vous appuyez sur le rebord et observez les toits et les lampadaires éclairant la rue. Ce n’est pas le mois d’avril auquel vous vous attendiez. Ceci dit, ce n’est pas la vie à laquelle vous vous attendiez non plus.
Vous contemplez l’ameublement bon marché, la moquette sale, les bouteilles vides sur le bar. Il n’y a aucune gaîté en ces lieux. Si la porte n’était pas verrouillée, quiconque passant dans le coin pourrait penser l’endroit abandonné. Le triste reflet de votre âme.
Alors que vous vous détournez de ce sombre miroir, quelqu’un frappe à la porte. Vous ne cillez pas. Vous n’en êtes pas capable. Votre seul but est de finir cette bouteille et de tenter de dormir en dépit de la chaleur. Rien ni personne se trouvant derrière la porte ne mérite d’y renoncer.
Qui que ce soit, il n’a cure de vos projets. De nouveaux coups se font entendre.
Vous posez votre verre sur le bar, vous repêchez ce fichu revolver à canon court sous des coussins et vous vous avancez en direction de la porte. « C’est qui ? »
Il s’éclaircit la gorge. « Edward Bailey. C’est Father qui m’a donné votre nom. Il vous passe le bonjour. » Father. Ce vieux combinard s’intéresse encore à vous ?
Vous déverrouillez la porte puis vous vous en éloignez. « Entrez ! »
Le porte s’ouvre timidement. L’homme qui la franchit est bien habillé. Sa veste est propre et neuve et son pantalon plissé est des plus appropriés contre la chaleur. Il ouvre les mains et les maintient légèrement en avant. Le sourire sur son visage rasé de près vous en dit long.
« Du genre prudent, je vois. Exactement ce que j’apprécie chez les professionnels. Ce que vous êtes d’après Father. » Il balaye la pièce du regard. « Est-ce que ça vous dérange si j’enlève mon chapeau ? Cette ville est un véritable sauna. »
« Faites comme chez vous. Je vous offre un verre ? », demandez-vous.
Il retire son chapeau et le pose sur un coin de table. « Ça me va. Et tant qu’à faire, je vous explique pourquoi je suis là. »
Vous posez votre pistolet sur le Formica fissuré et attrapez un verre propre. « J’écoute. »
Bailey s’appuie sur le canapé. « J’ai un job pour bientôt. Du lourd. J’ai réuni une équipe, nous avons besoin d’un quatrième membre. » Vous lui donnez le verre, puis vous vous en servez un. « Je me suis renseigné. Tout le monde dit que vous êtes au top. Il se pourrait même qu’il y a pas meilleur. Voilà pourquoi je suis là. Pour savoir si vous voulez en être. »
Un job. Vous contemplez les glaçons fondre au fond de votre verre. Le job ?
- Vous acceptez la proposition d’Edward.
- Vous refusez.
- Vous exigez de plus amples détails.